J'avoue, le Motörhead précédemment posté m'a émoustillé, énervé (normal, je l'ai re-écouté avant de le poster et... waaaaouh !), alors me voilà en train d'un poster un autre. Il ne sera décidément pas dit que je passe mes soirées à écouter Yves Simon.
J'avoue aussi que les commentaires enflammés, surtout celui de Keith, m'ont donné envie d'enfoncer non pas le clou, mais le marteau-piqueur. Et je réitère MON credo, en ce qui concerne le heavy metal, le hard rock ou je ne sais pas quoi : brutalité et simplicité sont les mamelles de la Bête. Complexité façon Metallica et breaks à rallonge, Tendresse apparente façon tous ceux qui ont cachetonné sur des slows à 3 balles, ou encore Finesse et Raffinement dans le dosage du Marshall (Led Zep) n'ont rien à faire là. On n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace, et quand on pose une galette estampillée Heavy sur la platine, on ferme les écoutilles, et on laisse tout simplement le cerveau reptilien fonctionner. Gaffe à tout ce qui pourrait se trouver autour : bières, trucs et machins, gonzesses, on dévore. Et s'il y a rien ni personne, c'est encore mieux. On peut pousser les potards jusqu'à douze, et c'est pas une mandoline qui va nous gâcher la face (du vinyl).
Autrement dit : Do It.
Et c'est le premier morceau de ce combo au nom improbable (Pink Fairies !), à la pochette rebutante pour le monstre qui s'échappe de notre corps (râââh ! du rock progressif ? planant ?).
Voilà un groupe qui en 1971 balançait ce qu'il pouvait avec la rage en d'dans, comme disait l'autre, bien avant les punks, avec cette image très regrettable certes, et quelques errements, mais déjà cette façon, encore timide, d'aller de l'avant direct dans le sternum. Oh certes, un peu trop mous par moments, mais jamais fins. Jouant comme des manches plutôt que jouant à maîtriser leur manche (de guitare). Maladroits et directs.
Bien sûr, il y a plein de moments calmes, mais jamais prétentieusement virtuoses. Jamais fleur bleue. Et surtout, surtout, cette rythmique dans les moments sauvages, qui dévaste les petits elfes et viole les gentilles fées venus là par hasard le temps d'un mid-tempo trompeur. Ca finit toujours mal.
Alors au final, un groupe avec un look pareil, chantant Teenage Rebel, en 1971, ça vaut tout l'or du monde quand on connait la suite. La voilà, la passerelle entre le rock alambiqué du début des seventies, le punk et Motörhead.
Bring happiness to this never neverland...
PS : demain la Maison est fermée, faudra patienter jusqu'à samedi. Profitez-en pour vous décoller la face de votre écran et sortir un peu...
je ne sais pas si c'est la place pour répondre a l'idée que tu proposes pour le "Hard Rock"
RépondreSupprimerMoi même, dans les discuss, j'avoue ne pas trop la ramener sur le sujet: j'ai peu aimé Black Sabbath à l'époque et aujourd'hui je me rends compte qu'ils sont peut-être plus important comme influence.
En fait je me demande si ce que tu&je aimes dans ces groupes c'est justement ce qui les oppose à l'évolution du genre: Lourd et appuyé.
En fait j'aime les groupes dit de Hard-Rock quand ils font du Rock ... Les ancêtres des groupes punk.
Merci je prend
RépondreSupprimerJe connaissais que le titre "Never never Land" trouvé dans une compil : "Acid Daze:18 Psychedelic Classics From The UK Underground"
Y a moyen d' avoir l' album ici:
http://urbanaspirines.blogspot.com/2010/10/acid-daze-18-psychedelic-classics-from.html
Fil
larry wallis
RépondreSupprimerpink fairies
motorhead
& +
superbe
SEB