J'ai acheté des CD depuis 1986 (et plein de vinyles avant), j'y ai mis énormément d'argent. J'en ai souvent racheté (remasterisations, bonus tracks...) et aujourd'hui tout ça ne vaut plus rien. Les rayons se vident au profit des DVD, des blu-ray disc (tout pour les yeux, rien pour les oreilles), en attendant le prochain format.

Et pourtant... c'était pas beau tout ça ?


- - - Disapproved by the Central Scrutinizer - - -

jeudi 28 février 2013

So Long, Daniel

Daniel Darc est décédé.

Peux pas en dire plus. Tristesse.

mardi 26 février 2013

#159 : Pride Tiger "The Lucky Ones"

Alors voilà, hein, je fais pas mon coming-out, Zornee et moi on cohabite sur le même blog. Mais bon, que cela soit dit, pas de mariage pour tous ici, Zornee dort dans le canapé et moi dans la baignoire. N'imaginez pas n'importe quoi.

J'ai été content quand je suis revenu à ce blog de voir - ou plutôt d'entendre - un petit Muddy Waters de derrière les fagots. Sympa, Zornee.

Mais bon, comme dans toute colocation, y'en a un qui squatte la chaîne quand on rentre, faut écouter poliment avant que l'autre n'écoute poliment votre politesse. D'où l'idée des figures imposées. Zornee a mis un disque dans le lecteur, à moi de dire ce que j'en pense.

Alors qu'il n'a même pas encore payé sa part de la caution, va falloir être diplomate. Surtout que l'animal m'impose donc ce Pride Tiger. Aïe. Bon, ben allons-y.

Rien que le nom, j'ai failli le dénoncer à la CAF. M'attendais à du death metal progressif teinté de free jazz. Et ce ne furent pas les quelques premières secondes de double grosse caisse qui m'ont tranquillisé... Ca envoie son steak, c'est sûr, mais je m'attends au pire. Genre fist-tapping à la Van Halen ou je sais pas quoi. Et puis non, le monsieur crie bien dans le micro. Plutôt punk que metal-machin music. Bien sûr, un petit peu FM, mais allez, je me fais un café pendant que Zornee saute sur son canapé et puis on voit.

2ème morceau, je m'inquiète : Zornee est en train de grimper dans le conduit de la cheminée. Je fais mine de ne rien voir, de ne rien entendre. Ca continue vraiment heavy, alors, c'est pas une blague ?

Au 5ème morceau, je vérifie. J'ai discrètement laissé un pentacle sur la table basse, Zornee le scrute avec avidité, ouf, il se calme, et je commence à adhérer au truc. Marrant, ce mélange heavy/punk/FM, finalement. A froid, c'est raide, mais très fort, en fin de soirée, ça le fait. White Witch Woman Blues. Avec un titre comme ça, on peut pas vraiment rater un morceau, si ? Un peu d'harmonica bluesy par dessus, et hop, le Jeepee s'égaie !

Dommage, le morceau titre part jazz-californien. Avant que de virer boogie. Pas vraiment facile la cohabitation. V'là qu'on dirait presque de la new wave circa 1980. C'est quoi ce truc ? Et hop, ça repart Foreigner sur le suivant... Même de petits arpèges sur un court Wizard's Council, ouh, Uriah Heep n'est pas loin ?!!!

Bon bref, j'espère avoir été poli. On va pas se fâcher tout de suite. Mais s'il te plaît Zornee, descend de ce conduit de cheminée, ça n'est pas sérieux ! Tu veux que je te laisse la baignoire ? Si tu continues à laisser ce disque avec la touche REPEAT du lecteur enfoncé, je vais peut-être bien allez dormir chez une copine !!!

56 Days... on tiendra ?

jeudi 21 février 2013

#158 : Monolisa "Paintings"

OK OK, le nouveau Brian Eno est très bien. Une tartine de Lexomil, un chalet sous la neige et roule ma poule. Le dernier Brian Eno est tellement toujours bien qu'il semblerait que le producteur à succès se soit permis d'envahir la rockosphère peu passionnée par ailleurs - il est vrai - par la musique pour aéroport, au point d'en faire oublier tous les autres, de Terry Riley à Steve Reich en passant par la Lorraine.

C'est là ma foi un raccourci un peu hasardeux, et ce ne sont pas les trois capitaines qui me diront le contraire. Mais qu'importe, il est de bon ton de crier au génie dès qu'un convive sort un album ambient de Brian Eno. De louer son inspiration débordante, en espérant que dans le feu de la discussion quelqu'un parle de Roxy Music et qu'un autre propose benoîtement "ah, tiens si l'on reécoutait le premier ?". Parfois ça marche, la soirée ne s'englue pas, et on repart comme en quarante sur du Bowie, du Mott The Hoople, et ouf, il reste des bières dans le frigo. Alors, autant se faire un petit Mötörhead, non ?

Pour autant, comment fait-il, le Brian, pour ne pas s'endormir en enregistrant ses albums ? Déjà, grâce au numérique, ça coûte moins cher en bandes magnétiques tout ça. Mais quand même.

Eh bien la réponse est simple. C'est même pas lui. Il existe des logiciels onéreux mais pratiques (Noatikl pour ne pas le nommer) qui permettent à ce génie de n'avoir presque qu'à cliquer sur un bouton Play pour ensuite en vendre suffisamment pour payer son billet d'avion pour l'Australie, où U2 l'attend pour un nouveau chef-d'oeuvre.

Je rêve d'une vie comme ça. Comme j'aurais aimé écrire Born To Be Alive, bien plus que Born To Be Wild. Quelques plateaux télés, mais vu ma tronche mon producteur aurait bien trouvé un bellâtre faisant l'affaire. Et au moment où je vous parle, je serais assis devant un feu de bois, dans mon chalet au Canada, avec la flemme de sortir un album aujourd'hui. Bien sûr, ma chère épouse me réclamerait un petit séjour aux Bahamas, pour pimenter la semaine. Alors, je daignerais à cliquer sur l'engin, envoyer mes fichiers à mon tâcheron d'assistant, téléphoner à Universal pour demander une avance de 10 000 $ (une paille !) et hop ! le lendemain je daignerais accorder une interview sous les cocotiers, le voyage en avion m'ayant permis d'élaborer un nouveau concept fumeux.

Mais tout ça, c'est possible.

Voici Monolisa, dernier groupuscule à la mode de Caen, tentant courageusement d'affronter Brian Eno sur son propre terrain. Avec des atouts certains (pas le même logiciel, un mixage/mastering façon ambient-grunge), un culot monstre et un talent indéniable. Mais si ! Chers amis qui me lisez, vous le savez bien. Pour une dizaine de potes qui s'inter-bloguent, des milliers d'affamés nous rendent visite pour piocher la substantifique moëlle, le cadeau Bonux de nos posts : ces foutus albums encodés avec amour, téléchargés avec un intérêt aussi vil que le peu de temps qu'ils passent à lire nos élans passionnés.

Cet album me réconcilierait presque avec la musique d'ascenseur. Par instant, on y croise (très rapidement) l'ombre d'un Robert Wyatt, un soupçon de Boards Of Canada, et dans ses moments irritants, il titille, reste intriguant. Si quelqu'un possède l'adresse mail de Brian Eno, je lui posterais bien. Car ce disque montre à quel point tout concept un peu fumeux peut devenir passionnant quand on s'y attache, pour une raison ou une autre.

Vous avez compris le message, mes amis ? Chut alors. Voyons.

La peinture à l'huile c'est bien difficile...

vendredi 15 février 2013

#1Z : Muddy Waters "After the Rain"

Janvier 1969.
 
Alors qu’il s’était retrouvé noyé, 10 mois plus tôt, dans l’opportuniste tentative de rajeunissement de son blues séminal sur le pathétique Electric Mud (de sinistre mémoire), c’est ici un Muddy Waters à l’aise comme un bon gros catfish dans son marécageux bayou que nous avons le plaisir de retrouver.

De l’exercice de style raté de son prédécesseur, un des nombreux exemples du légendaire label Chess tentant de relancer, avec des bonheurs disparates, la carrière de leurs proéminents bluesmen (le Howlin’ Wolf album, par exemple, dans une formule similaire, est une tuerie toujours fortement recommandée), After the Rain retient une mise en forme plus moderne cette fois-ci à la main (et à  la gorge) du maître, une évolution naturelle, en somme, d’un blues toujours sévèrement rooté dans le meilleur du chicagoan sound.

C’est donc à un electric blues un poil psyché-jammant auquel nous avons ici affaire. Le line-up réuni pour l’occasion est une subtile alliance des blancs-becs ayant dominé le précédent opus et de blackboys partageant les racines du MC (Otis Spann au piano, tout de même !). Une subtile alliance qui, en l’occurrence, fonctionne à plein rendement sur les compositions majoritairement créditées Morganfield (le vrai nom de MW), choisies avec goût et intelligence pour parfaitement se glisser dans le fourreau d’arrangements marqués. Et puis, petit évènement puisqu’on n’y avait plus eu droit depuis quelques années, l’album marque le retour (en fanfare !) de Muddy Waters guitariste électrique soliste sur la moitié des titres, et le moins que l’on puisse dire c’est que le bougre en impose à ses blancs voisins de bande ne déviant pourtant pas d’un iota de ses habitudes stylistiques… C’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’il en impose tant, en vieux matou agile sur sa gouttière mille fois arpentée.

After the Rain est-il un indispensable ? Un album de blues si définitif qu’on le conseillerait les yeux fermés (mais les oreilles grandes ouvertes) ? Peut-être pas tout à fait. Mais quand il s’agit de jauger les écarts d’un Grand de son habituel pré carré, icelui se défend particulièrement bien et nous accompagne, un petit peu moins de quarante minutes durant, dans un bel exercice d’actualisation aujourd’hui un poil suranné, le blues ayant subit de nombreux assauts plus ou moins respectueux depuis, mais définitivement gouteux et franchement recommandé.

1. I Am the Blues 4:36
2. Ramblin' Mind 4:44
3. Rollin' and Tumblin' 4:47
4. Bottom of the Sea 5:21
5. Honey Bee 4:14
6. Blues and Trouble 4:20
7. Hurtin' Soul 4:35
8. Screamin' and Cryin' 4:59

- Muddy Waters: chant, guitare solo (3, 5, 6 & 8)
- Phil Upchurch, Pete Cosey: guitare
- Morris Jennings: batterie
- Otis Spann: piano
- Louis Satterfield: basse
- Charles Stepney: orgue
- Paul Oscher: harmonica

Plongez dans les Eaux Boueuses !

lundi 11 février 2013

Welcome Zorny !

Ca y est, j'ai posté mon invitation à Zorny alias Zornounet alias le Zornophage qui devrait s'il le souhaite (et j'ai bon espoir de penser que c'est le cas) poster allègrement comme bon lui semble sur ce présent blog. Même des disques de Genesis ou de Peter Gabriel, eh oui. Je dois tant de choses à ce monsieur que c'est un honneur pour moi que de lui ouvrir la porte de mon antre...

Le seul hic, et non des moindres : je vais être obligé de télécharger des galettes sur mon propre blog. A moins qu'à l'instar des Dalton je me livre moi-même au FBI pour toucher la prime ?

Bon, faut que je cogite ça ?!%$???

A bientôt, et encore une fois, Welcome Zorny !

vendredi 8 février 2013

# 157 : Madness "Oui Oui Si Si Ja Ja Da Da"

Non non les gars, ne m'enterrez pas trop vite. Je sais, je sais. Je vous avais déjà alerté au sujet de cet album. Je sais aussi que Mister Moods dans sa défunte antre du dragon en avait déjà disséqué la substantifique moëlle.

Je sais tout ça.

Je sais que, si l'on en croit Mister Moods, le précédent album de Madness était mieux. Et je veux bien le croire, sauf que je suis passé à côté et donc tant pis pour moi.

Et en ce vendredi soir, je vais tenter de vous convaincre que cet album est phénoménal. Ou pas. Je m'en fiche, il me fiche simplement des frissons partout, ça n'arrête pas.

Tenez, la pochette. Humble écriture d'écolier soigneusement barrée, sensée évoquer les titres possibles de l'album. Jusqu'à plonger dans le dadaïsme, laisser les concepts foireux dans la cuisine, Et Basta. Pas vrai, mec ?

Et puis, la musique. Cela fait six ans que je maudis cette couverture de Rock'n'Folk : Rolling Stones : le Rock à 40 Ans. Vous vous rappelez, la tournée de 1981, tout ça ? OK, pas la meilleure. On s'en fout. Je me suis retrouvé la semaine dernière à gratouiller ma guitare chez des potes, une teuf monstrueuse, mais un sentiment d'être si vieux, si vieux... Radiohead en fin de soirée, les filles qui grimpent au mur et moi "c'est qui ce groupe ?". Enfin, ces choses qui vous rendent triste. On pose la guitare, on la range dans son fly-case, on rentre chez soi, et on se demande si l'on ne va pas s'inscrire au PS ou à l'UMP, parce que ces choses ne sont plus de votre âge. Parce qu'on attend de vous une certaine tenue, un certain regard concupiscent sur la jeunesse qui a la gentillesse d'accepter vos grimaces. Tu veux un conseil mon petit ? Alors je serais toi, etc. etc. L'horreur sidérale à l'état brut.

Je suis, j'étais un zombie depuis la semaine dernière. Aujourd'hui, à Super U, j'ai vu le CD du dernier Madness. Je l'ai acheté, coincé entre une salade et un paquet de Michoko (on a ses petits plaisirs quand on n'a rien de prévu le week-end...). Je vous l'avais vanté rapidement, ce Never Knew Your Name. Je le refais. Avec, cette fois, non plus comme seule idée que c'est une bonne chanson, mais en plus, une bonne chanson écrite par des gars plus vieux que moi qui ont dû vivre ce que j'ai vécu la semaine dernière, copié/collé ou presque. Elle m'avait fait pleurer la première fois, ce soir elle me donne la pêche. Madness rules forever dans mon coeur.

Oh, il a raison Mister Moods, pas de quoi fouetter un chat. Rien dans ce disque ne respire ni l'innovation, ni la prouesse technique, ni même l'idée de génie (à part Never Knew Your Name, et encore, mauvaise langue que je suis, Cake aurait pu l'inventer il y a dix ans). Si je poussais plus loin, je dirais même que ce disque aurait pu être fabriqué - enfin, photocopié - par n'importe quel petit jeune féru de MAO, avec un sampler bien garni, quelques boucles de batterie, et un ou deux ans de leçons de piano histoire d'envoyer tout ça. Ce disque n'apporte rien, mais il nous rappelle tout. Tout ce qu'il y a de bien.

Cette basse bien ronde, ce son bien ample, idéal, calibré chaîne stéréo et ipod même combat. Ces mélodies qui ne vont pas chercher midi à quatorze heures, mais cet accent cockney qui sublime tout ça. Facilement. Simplement. On sait faire, encore, chez les plus de quarante ans, on est pas ridicules. On est plus ridicules. Elle est peut-être là, la leçon. Me donne envie de re-brancher l'ampli, de re-maquetter, encore et toujours. C'est énorme.

C'est énorme car voilà un parfait petit album de supermarché pour un vieux con comme moi. Content d'avoir consommé, sitôt pété dans l'autoradio que j'en oublie la salade, la vinaigrette et autres choses indispensables qui m'ont conduit chez Super U plutôt que de m'allumer direct une mousse avec un bon vieux Cramps très très fort dans les écoutilles. Je suis devenu gentil, avec l'âge. Enfin, un peu.

C'est énorme parce que voilà un disque, pas de jeunes, qui n'essaie pas - au mieux - de sonner comme les Stooges parce que les jeunes en questions viendraient de les découvrir, et qui n'essaie pas de sonner comme un disque - au pire - des Stooges parce que ces petits cons semblent persuadés qu'ils vont vous les faire découvrir.

C'est énorme parce que personne ne m'avait parlé ainsi. L'histoire de Never Knew Your Name, visiblement, je ne suis pas le seul à la vivre pas plus tard que la semaine dernière. Arrêtez de vous marrer, vous non plus, si ?

Sacrés Anglais. N'ont aucun goût, mangent n'importe quoi, mais ils ont une faculté à rechercher la beauté qui dépasse tout entendement. Et des centaines d'années de guerre vont dans mon sens. Sauf qu'ils n'ont jamais réussi à nous piquer la Joconde, ni la recette du boeuf bourguignon, mais que là, depuis la naissance du rock'n'roll, la salve semble décisive. Alors qu'ils rendraient leurs banlieues et leurs mornes week-ends presque romantiques (Never Knew Your Name, encore), nos vaillants chanteurs à texte d'une Côte d'Azur douce à souhait n'ont trop souvent que chanté les merveilles glauques de Memphis Tennessee. Désolé, Dick Rivers. Désolé, les autres. Je n'ai comme contre-exemple que le Jean-Loius Murat aux belles dents nous chantant son Saint-Nectaire natal sous fond de pseudo Crazy Horse tout en chialant comme s'il s'agissait d'un vulgaire Babibel. Et Gotainer nous vantant la Belle des Champs. J'aime mieux Gotainer. Et le fromage que je mange ne regarde personne, au final. J'aurais même tendance à le goûter avec des crackers, façon Wallace & Gromit, quand je l'entends, le Jean-Louis. Il n'a jamais dû la vivre, cette histoire (Never Knew Your Name, genre). Pepsodent à tous les étages dans les clubs de Clermont-Ferrand...

J'ai la flemme de mettre un lien. Vous l'avez déjà, non ? Au pire on verra. J'ai le blues ce soir.

PS : je recherche ce morceau de Radiohead qui commence comme une ballade et qui ensuite vire un peu heavy metal, c'est un vague souvenir, quelqu'un peut m'aider ? Merci pour le vieux con, tout tourneboulé. 

Never Knew Your Name...

samedi 2 février 2013

GCDBMDD # 5 : The Beach Boys "Sunflower"

Thème du jour : Weather Time

Sacrée météo pourrie ! Il a plus toute la semaine, un temps de chien... J'ai révisé tout Cohen et tout Tom Waits pour aujourd'hui, hésitant entre un Chet Baker ou un Nick Drake et... vlan, beau soleil, ciel bleu ! A la niche donc Karen Dalton et les autres ! Ce Sunflower des Beach Boys m'est immédiatement venu à l'esprit : rien que le nom, déjà, et puis cette pochette genre repas familial à Santa Barbara, tout ce beau monde heureux... et moi avec. Après le flop commercial de Pet Sounds, l'avortement de Smile conduisant à l'hydre Smiley Smile, les Garçons n'étaient pas au plus haut... Wild Honey ? Bof bof. Friends ? 20/20 ? M'en rappelle plus.

Mais les revoilou tout regaillardis ! Add Some Music To Your Day !!! Cool, Cool Water ! Une bonne palanquée de bonnes chansons rejaillissent miraculeusement ici. Bien sûr, cela fait longtemps que Brian Wilson a perdu de son aura, et certaines chansons composées par les frangins sont un peu... fadasses (Got To Know The Woman, par exemple, et plus généralement toutes celles où il n'intervient pas, à l'exception notable de Tears In The Morning). Mais dès qu'il y met sa patte, la magie opère encore. OK, c'est pas Pet Sounds mais on retrouve, alors que les Beach Boys prennent les années 1970 en plein dans la figure, quelques réminiscences de la magie passée. Et pas seulement celle de Pet Sounds, mais aussi des mélodies évidentes de leurs premiers tubes, au risque de passer pour complètement à côté de la plaque à l'heure du hard rock, du prog rock, du folk rock, du kraut rock et j'en passe. Ceci dit, je n'échangerais pas le charmant Deirdre contre deux barils d'In-A-Gadda-Da-Vida !!!

Bref, tout cela est mignon à souhait, fleure bon la nostalgie, idéal donc pour un dernier jour de Concours, trouvez pas ? Quittons-nous bons amis après les tentatives de goudronnage-plumage virtuel du pauvre Charlu présentant Pet Sounds le mauvais jour...

Allez, Charlu, t'es pardonné, merci pour ces thèmes tarabiscotés qui m'auront fait suer sang et eau ! Tu me télécharge ça vite fait, tu mets ton bonnet de bain et tu m'écoute religieusement Cool Cool Water trois fois de suite et ensuite on oublie !

Add Some Music To Your Day

PS : Et mince alors ! Alors que je termine l'upload de l'album, le ciel gris est de retour... J'aurais peut-être dû rajouter Surf's Up...