Retour de week-end et je m'aperçois que, damned, ce blog naissant ne contient aucun album de rock américain, ni rien de punk et de méchant, que de la chanson, des machins bizarres et suaves, et un peu de prog'. De là à passer pour un vilain barbu militant à ATAC, fumant la pipe en dégustant un fromage de chèvre devant un bol de tisane de serpolet, il n'y a qu'un pas... Ce qui n'est pas tout à fait le cas, même si je n'ai rien contre ATAC et le fromage de chèvre.
Alors voilà, quand même et enfin, un album phare du punk rock américain, l'éternel Blank Generation, de Richard Hell & the Voidoids, qu'on a, je trouve, un peu tendance à oublier, face aux Ramones, Johnny Thunders et autres Patti Smith ou Talking Heads qui traînaient au CBGB à la même époque ou presque.
Les Voidoids, c'était du brut et du sec : basse - guitares - batterie, des morceaux cinglants et directs, production minimale genre "prends ça dans ta figure" et c'était bien. C'était l'époque ou les groupes de rock savaient sonner sans passer par la case Pro Tools, où la batterie ne s'enregistrait pas au clic, bref, j'ai presque envie de dire que c'était le bon vieux temps.
Retrouvez ici la génération du vide...
Moi aussi j'ai du mal à m'y faire...
RépondreSupprimerA l'époque, à par le 45T, j'étais passé à côté alors que les Television ... Hé oui, fallait acheter et parfois choisir. Et merde, pas un pote pour se le payer.
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