Dans la série "Les Jolis Recyclages de l'Année du Dragon" :
Quels lauriers n'ont pas encore été tressés à la gloire de l'implacable live ici présent ? Si la majorité de la discographie du plus grand groupe irlandais de tous les temps, j'ai nommé Thin Lizzy (et, non, je n'oublie personne !), souffre encore d'un relatif anonymat au vu de sa globale qualité, Live and Dangerous s'est solidement installé dans toutes les listes des meilleurs live albums de tous les temps, ce qui n'est que mérité, d'ailleurs.
Présentement, dans sa version deluxe généreusement bonussée d'une belle (si datée) captation vidéo (Live at the Rainbow Theatre 1977, déjà édité en dvd en 2007) et de deux maigres mais bienvenues outtakes (Opium Trail et Bad Reputation), le tout glissé dans un sobre et beau digipack, évidemment dûment livretté, c'est (attention, enfonçage de porte ouverte à venir) une belle réussite (si un faux deluxe vu la faible quantité de vrais inédits, c'est le seul petit bémol d'un panorama sinon sans nuage).
Bien entendu, le punch et la sensibilité métissée de Lynott, l'absolue maîtrise et complémentarité d'une des plus belles paires de guitaristes de l'Histoire du Rock (Robertson et Gorham, deux fines gachettes !) et la batterie en roulement perpétuel de l'inamovible et indispensable Brian Downey (batteur ô combien sous-estimé !) sont autant d'éléments déterminants de la réussite de l'entreprise. Thin Lizzy - alors que Robertson ne va pas tarder à faire ses valises pour former Wild Horses avec l'ex-Rainbow, futur Black Sabbath et Dio, Jimmy Bain - se présente alors comme une vraie machine de guerre, un gang soudé, un rouleau compresseur qui écrase tout sans pourtant manquer de finesse.
Et il suffit de dire que la tracklist offre un bel éventail des plus belles pièces alors sorties par le groupe pour se convaincre que, décidément, tout est réuni pour que la fête soit belle et, de fait, elle l'est.
Classique de chez classique, Live and Dangerous est indéniablement le premier album qu'on conseillerait à un "newbie" de la chose Thin-Lizzesque, un live énergique, racé et très chaudement recommandé.
CD 1
1. Jailbreak 4:33
2. Emerald 4:34
3. Southbound 4:43
4. Rosalie/Cowgirl's Song 4:07
5. Dancing In The Moonlight (It's Caught Me In It's Spotlight) 3:54
6. Massacre 2:56
7. Still In Love With You 7:41
8. Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed 3:45
CD 2
1. Cowboy Song 4:55
2. The Boys Are Back In Town 4:41
3. Don't Believe A Word 2:18
4. Warriors 4:01
5. Are You Ready 2:42
6. Suicide 5:12
7. Sha-La-La 5:34
8. Baby Drives Me Crazy 6:40
9. The Rocker 4:19
Bonus
10. Opium Trail 4:43
11. Bad Reputation 6:04
Phil Lynott - chant, basse
Scott Gorham - guitare, chœurs
Brian Robertson - guitare, chœurs
Brian Downey - batterie, percussions
&
John Earle - saxophone sur "Dancing in the Moonlight"
Huey Lewis - harmonica sur "Baby Drives Me Crazy"
Phil Lynott is alive!
Rien à ajouter ! Un disque que tout amateur de Rock se doit d'avoir dans sa collection.
RépondreSupprimerC'est tellement évident qu'on n'y pense pas toujours !
Thanxxx Mister Z
Rappeler les évidences, c'est la base.
SupprimerJe surenchéris sur Keith Michards, TOUS les albums de Thin Lizzy doivent figurer dans une collection digne de ce nom.
RépondreSupprimerEt comme il faut bien commencer quelque part... Live and Dangerous !
SupprimerAu passage, je me rapproche encore une fois de Bowie puisque l'album fut produit par son vieux comparse, Tony Visconti. On dit d'ailleurs que les re-re en studio furent légion..
Comme sur tous les lives d'une époque où les groupes jouaient vraiment live. Le rock se vivait à ce moment là, les musiciens étaient rarement concentrés sur les partitions mais plutôt à donner un spectacle énergique et communicatif. Et sans playback.
SupprimerDeux un peu hors sujet pour @Zorno
RépondreSupprimer1) (Beaucoup même) j'ai "entendu" parler d'un nouveau Baistophe?
2) Je te transmets où les chanteurs classés par RollingStones
1/ Tu as entendu parler d'un nouveau Baistophe, alors... En effet, c'est un projet que j'ai de réactiver une vieux concept encore prometteur... Mais comment et avec quelles nouvelles contraintes (j'adore me contraindre) reste encore sans réponse... Bref, on verra mais tout est possible.
Supprimer2/ Tu peux me transmettre ça à zornophage(at)gmail(point)com
Merci, Antoine !
Chez les papillons noirs ils sont tombés sur une adresse blogspot, tu as déjà réservé le nom alors....
SupprimerA suivre
Tout à fait... J'avais même rendu le truc public avant de me ressaisir... Définitivement, c'est une aventure dans laquelle je ne me lancerai pas seul.
SupprimerUn petit mot sur le Thin Lizzy.
RépondreSupprimerSoyez pas jaloux, mais moi je les découvre que maintenant. Fortement déçu à l'époque par l'album "johnny The Fox" qui est définitivement pas l'album pour commencer les "Thin.." surtout que le premier titre est d'une grande force et du coup le reste m'avais pas accroché.
On ne se fâche pas, j'étais jeune...
On se fâche d'autant moins que, comme toi, Johnny the Fox n'est pas l'album que j'aime le plus (peut-être même celui que j'aime le moins du line-up "classique").
SupprimerPerso, j'avais commencé avec Renegade, pas le meilleur non plus pour commencer mais j'avais accroché quand même. ^_^
Un album réellement incontournable. Anecdote authentique : il avait sorti de la déprime un pote à moi à l'époque.
RépondreSupprimerLa (bonne) musique est médecin, c'est bien connu ! :-))
SupprimerMerci de ton passage, sylvain.