D'emblée : non, non, aucun lien ici vers les deux galettes. Je ne vais pas risquer la fermeture de ce blog pour avoir posté des liens sur lesquels vous cliquerez forcément par curiosité. J'imagine que tous les Robots de la terre sont à l'affût d'une telle bêtise, et j'aimerais bien continuer à poster du Corringe, du Bertin, du Terry Riley, autant de choses que vous êtes statistiquement moins nombreux à connaître par coeur. Arrêtons de blaguer, tout a été dit sur ce concert, la set-list est disponible un peu par tout et même le maudit Youtube, nouvelle cause de défections à la FNAC, semble avoir été convié à balancer des vidéos très officielles de la chose : Kashmir, Rock & Roll et Black Dog serviront largement de teaser pour ce non-événement planétaire. Si ces vidéos vous poussent à taper du pied, à jubiler devant la puissance de la musique ici délivrée, l'objet sera sans aucun doute disponible au Super U du coin, sinon en téléchargement payant, mais quand on aime Led Zeppelin, on ne compte pas. Rapport à Super U donc, non, je ne serai pas celui qui piratera ses étalages. Poster une laitue ou un litre de lait numérique, ça me paraît difficile. C'est bien plus facile d'acheter du Led Zeppelin en même temps que les couches de la fifille ou les hamburgers congelés.
Donc, le concert à l'O2, c'était bien ? Là aussi, ne polémiquons pas sur la prestation. Les addicts ont depuis longtemps entendu la chose - certes sur des enregistrements poisseux - mais s'en sont fait une idée. Ce ne sont pas les miracles de la digitalisation/masterisation/commercialisation du truc qui changeront un poil de la prestation. On peut s'interroger sur le nettoiement de l'horrible larsen qui surgit à l'époque lors du Good Times Bad Times d'ouverture. Et ouvrir la boîte à ragots quant aux retouches apportées aux bandes, puisque celui-ci est totalement évacué. Se saisir de ce petit incident pour imaginer ô combien la légende est plus importante que la vérité une fois offerte aux masses. S'interroger sur les déclarations de Jimmy Page à l'époque : "il faudra des années avant que le concert puisse sortir en DVD". Il me semble que ce ne sont pas quelques parties de guitare à refaire qui auraient pu constituer la principale cause de ce délai. Plutôt la batterie d'avocats chargés d'établir les droits et les profits de ces musiciens, et aussi le manque d'intérêt, une fois le magot ramassé, pour continuer à vivre sur la Légende. A l'époque, Robert Plant vivait un grand amour musical avec Alison Krauss, et avait d'autres chats à fouetter que le dirigeable. John Paul Jones, lui, saura prouver rapidement par la suite qu'il n'avait pas besoin de Led Zep pour continuer à avancer - surtout après avoir été écarté du buzz Page/Plant de 1997. Son projet Stoner avec Them Crooked Vultures remettra largement l'homme en selle, et à juste titre. Ses trois lignes de témoignage dans la jaquette du CD (alors que les autres tentent de vous faire venir les larmes aux yeux durant une page (opus, désolé) entière), me semble significatif : "On a tout de suite retrouvé la magie du groupe après les premières répètes", en gros ça se résume à ça, et c'est bien suffisamment convenu et politiquement correct pour vendre la laitue deluxe qu'on vous proposera demain à Intermarché. On ne s'attardera pas sur le commentaire de Jason Bonham, fiston-batteur de qui vous savez. Figurez-vous qu'il nous explique que d'avoir joué avec Led Zeppelin, c'était le plus beau jour de sa vie. Tiens donc, ça c'est étonnant. Moi je rêve plutôt de faire la kermesse de Brie-Comte-Robert avec Gérard, son Orgue Electrique et Ses Musiciens.
Tiens, justement, prlons-en des répètes : la pub vante l'intégralité de celles-ci pour les fous comme moi se portant acquéreurs de l'édition Deluxe. En fait, le DVD propose les répètes de la veille. On apprend dans le livret que pour arriver à être à la hauteur, il a quand même fallu six mois à nos intrépides héros. Bon dieu, s'il fallait autant de temps au groupe d'à côté pour proposer leur premier concert, avec une telle avalanche de matos supposé, y'a de quoi se faire du souci sur l'avenir du rock, hard, heavy, jazz, progressif, electro ou qu'importe quoi d'autre. Cet effort de grabataires ajoute-t-il une pierre à l'édifice du groupe ? Pour ma part, j'en serais plutôt honteux, et quitte à imprimer la légende, j'aurais essayé de faire croire que deux jours de jam à l'arrière d'un pub du Pays de Galle auraient suffit à faire renaître le prétendu Phénix. Ca t'aurait eu un peu plus de gueule, non ?
Mais bon, ne mégotons pas. A l'heure où les Stones se fendent d'une triple compile avec deux (DEUX) morceaux inédits, un titre à faire fuir de peur le dernier des punks (Grr) pour montrer qu'ils demeurent les rois du rock, on ne pourra qu'apprécier cette superbe prestation datée ceci dit d'il y a déjà cinq ans.
Autant je peux comprendre qu'en 1976 Led Zeppelin fut malmené par des petits cons souvent incapables de jouer dix fois moins bien qu'eux, et je serai parmi les derniers des derniers à défendre leur Presence, autant je m'érige aujourd'hui contre ces happenings définitivement tournés vers le passé, usant des maigres ressources financières disponibles chez les Majors (ah, la crise du disque mon pov' monsieur) rendant plus qu'improbable l'investissement sur l'avenir pour d'éventuels nouveaux talents.
J'ai discuté il y a quelques mois avec un jeune bobo dans un bistrot parisien qui m'avouait épater son entourage en jouant Stairway To Heaven à la guitare. Tu connais ? eut-il l'innocence de me demander ! Cela semblait très exotique dans ses soirées parisiennes. Faut-il de fait revenir là-dessus pour autant ? Faut-il en déduire que l'electro, le trip-hop et je-ne-sais-pas-quoi ennuie tout le monde, finalement ?
En un mot comme en cent, plutôt que de resservir un plat largement congelé, bien qu'encore un peu goûteux pour des hard-core fans, on pourrait peut-être essayer d'envisager l'avenir, non ? Imaginer qu'on survivra au 21 Décembre 2012. Et puis, par immense respect pour Led Zeppelin, peut-on raisonnablement parler de Jour de Célébration, alors que les coquins en ont vécu bien d'autres, amassant des foules gigantesques lors de tournées fantasmagoriques ? Et là, pas question de répéter six mois avant un concert : 32 vodkas, 3 groupies et 125 grammes de coke suffisaient. Bon, même si certains bootlegs suggèrent aujourd'hui qu'entre les folies d'après concert, une petite répète aurait été bienvenue pour assurer un minimum, surtout vers la fin. OK, me dira-t-on, la Célébration, c'était pour Ahmet Ertegun, mort aussi bêtement que Sandy Denny ou Nico. A fond farewell to Ahmet for all the reasons WE knew, nous dit Robert Plant dans le livret. On a bien compris. Ahmet, we did it, lancera le même Robert après Stairway To Heaven. Petit mot devenu presque aussi mythique que le Yes We Can d'Obama. Comment le comprendre ? Genre "on a réussi à la rejouer ensemble sans se planter" ou plutôt "t'y crois ça, en 2007 encore, on a osé et ça marche !" ?
N'empêche, s'il est une fête aujourd'hui, c'est bien celle d'un major ayant bravé une batterie d'avocats pour finalement sortir le truc, pour finalement avoir réussi à réduire Led Zeppelin à un produit purement commercial. Comme la bière ou la margarine que vous pourrez acheter demain dans votre supermarché, en même temps que cet objet. Car il n'est plus besoin d'aller à la FNAC pour le trouver, la FNAC se posant aujourd'hui plus la question de pouvoir vous vendre aussi de la laitue.
Tout ça grâce à deux heures de sacrément bonne musique, quoiqu'on en dise, jouée il y a cinq ans dans une méga-salle de spectacle devant un parterre vite rassuré de n'avoir pas tant vieilli que ça, puisque, ce soir-là, ils ne furent pas ridicules. Mais si cet objet n'avait que ce but légitime, une rapide vision du Kashmir posté sur Youtube par la maison de disques devrait suffire. Ou pas. Il est tellement question de gros sous dans cette histoire que je m'abstiendrai, encore une fois, de faire le trublion et risquer la peau de ce blog en vous balançant des mp3, qui ne sauraient, encore une fois, qu'attiser l'envie des plus addicts d'entre-nous d'en profiter pour en profiter tant qu'à faire à racheter un cassoulet William Saurin pour jeudi, et trois litres de lait. Désolé, ce blog ne vise pas à promouvoir l'industrie agro-alimentaire.
Rassure-toi, mon brave JeePeeDee, tu ne risques pas une fermeture disciplinaire... il existe déjà tant de liens pour se procurer ce "nouveau" Led Zep que la moitié de la population de la planète bleue doit déjà en être propriétaire. Et je ne compte pas les diverses versions bootlegs parues précédemment.
RépondreSupprimerCe n'est donc pas avec cette galette que nos papys hardos vont faire fortune.
Retouches ou pas, c'est quand même un nom de dieu de sacré foutu bon disque. Je tire mon chapeau à toute la troupe et plus particulièrement au fiston de Bonzo, qui abat un travail phénoménal.
D'accord avec toi, Keith, pas de problème avec la musique, juste un peu avec le buzz...
SupprimerPerso, je peux comprendre le point de vue de jeepeedee.
RépondreSupprimerJe suis un fan du Zep et ce depuis toujours (c'est à dire environ depuis 71/72...) - mais là, un peu comme le retour des policiers, chaque nouvel évènement stonesque ça sent le tiroir caisse.
Bon, je ne vais pas bouder le produit pour autant et j'e suis quasi sur qu'il sera au pied du sapin. Zep c'est Zep...
Pourvu seulement qu'on ne m'offre pas le dernier Johnny ou pire, une place à son retour inattendu (puisqu'il avait dit que jamais, oh, plus jamais, il ne remonterait sur scène).
La médiatisation pognon on peut par grand chose contre, le fan de Johnny est heureux de voir sa sacro-sainte idole terminer ses cordes vocales, celui des stones achetera de toute façon pour ces deux titres (pour peu qu'ils n'existent par la suite que là...), celui de yes (j'en suis, ne vous déplaise, mais pas à ce point...) trouvera magique leur dernier opus, même si... et bien sur celui du zep ira se procurer légalement pour l'objet ou illégalement pour l'avant goût, l'article proposé fnac, cultura super u, carrefour, intermarché...
un pur produit de chez produit surproduit et forcément bien produit pour produire du plaisir au fan, pour servir de cadeau aux bons vieux comme nous.
je boude pas, on peut dire pareil avec tous les groupes en fait et même jusqu'au classique avec les éternelles réeditions de karajan, de pavarotti...
le business de la culture...
allez courage, on se le fait qd même, ne gâchons pas notre plaisir et tu aurais dû lui demander s'il connaissait : dazed and confused, juste histoire d'enfoncer l'archet sur la gibson.
tiens je vais me refaire houses of the holy, celui où ils ont failli faire du prog, puisque qu'on parle de yes...
à + car je sais que ça va commenter (!...)
Ehh j'avais pas tilté..mais effectivement ce midi, des montagnes de Zep nouveau ( gout banane et framboise cette année ??) sont entassés et jonchés bouffant surement la place à qq nouveautés pas dégueux ... DONT LE NOUVEAU HACIENDA AVEC UN MEMBRE DE BLACK KEYS QUI DECHIRE GRAVE EN UN SEUL EXEMPLAIREUUUHHHHH
RépondreSupprimerCeci dit, ce produit (double cd, double cd dvd, double cd blue raie, collector + .... pas encore vu) reste un cru pour les accroc retro à la recherche du temps perdu et de bons bonus..mais aussi pour les minots qui veulent participer. Juste à côté le Gorille qui tire la langue rouge dans tous les formats aussi !!!!
Bon, suffit juste de passer son chemin, de regarder ce plan sauvetage des majors en pensant quand même aux accrocs pour ajouter une pièce de plus dans les étagères.
Je suis sur qu'il est bon en plus ce concert.
Bon, faut pas se facher.. on ressort le Houses of the holy, puis les autres.. puis cette célébration nouvelle, va se trouver fastoche, histoire de contourner le tiroir caisse.
Moi ce que je trouve plus dégueux, c'est les group band qui se produisent en mime dooptefire sous un nom presqu'identique Let Zep.... là faut porter plainte :DDD
juste pour ajouter..j'ai jamais vu autant de retro rééditions tout format sur les étagères cette année à l'approche de Noël... bientot la nausée ??? font n'importe quoi les mecs... la moindre brèche, indice et pof... charognards.
RépondreSupprimerIl manque quand même la réédition de Yessongs en blu-ray, sextuple vinyle, quintuple CD (avec 2CD des versions soundcheck), une chemise en soie violette, le dentier de Steve Howe, un bon pour une coupe de cheveux et une affiche de 3m sur 4 avec des vilains dragons partout. Dommage...
SupprimerHé les mecs, que croyez-vous ? l'industrie de la musique est avant tout une industrie, donc il faut vendre avec des produits nouveaux (ou promus comme tels)
RépondreSupprimerVisiblement, les membres de ce blog ne sont plus des adolescents qui pensent que "ce" super goupe qu'ils croient etre les seuls à aimer vont changer le monde et ... mais maman tu peux pas comprendre, ils sont geniaux"
on est tous passés par là et puis on vieillit et on relativise (sans pour cela devenir un vieux con quand même)
le nouveau Led Zep :
- je me le suis telechargé hier,
- je l'ai écouté dans la foulée,
- j'y ai pris un grand plaisir,
- je me suis dit que quand même, il y avait quelques pains et que Page était un peu brouillon dans ses solos
- que Plant était un peu fatigué (pour les musicos, Stairway to Heaven est joué un ton plus bas)
- mais c'était super quand même
- puis je l'ai rangé dans ma biblio MP3
- et ............. je ne suis pas sûr que je le récouterai car il y a tant de choses nouvelles qui arrivent chaque jour
- alors Vive le telechargement gratuit internet car aujourd'hui ce genre de produit c'est comme le vin nouveau, c'est bon (plus ou moins) et on passe à autre chose.
- je suis prêt à parier que chacun d'entre nous remettra un des disques originaux de Led Zep avant celui-ci sur sa platine
Alex
Comme Alex, que dire. Que le jour où j'ai adoré Led Zep je n'ai quasiment plus écouté Deep Purple ...
RépondreSupprimerOuh la ! v'là que ça commente. Indifférence générale pour Terry Riley et Michel Corringe, mais vas t-'en éplucher Led Zep et blaaam ! Ca déferle ! Comprenons-nous bien : je suis ultra fan de Led Zep, je ne doute pas un instant de la sincérité du petit Jason et de son application à réécouter tous les bootlegs (du vivant de son père, ceci dit, il se serait pris une torgnole, vues les descentes qu'ils faisaient lui et Peter Grant chez les malheureux disquaires osant les afficher en devanture). Ce qui m'écoeure, c'est ce non-événement, c'est six mois de répètes pour un concert (plutôt pas mal, d'ailleurs) et qu'un truc comme ça soit censé être le disque de l'année, voire la Célébration du groupe ! Et également, au passage la mort des disquaires et le mélange de la culture et des fruits et légumes au supermarché. Je trouve même très honnête la fin de non recevoir de Robert Plant, plus concentré sur le présent et son album avec Alison Krauss (superbe, d'ailleurs) ainsi que les efforts d'un John Paul Jones pour aller de l'avant avec Them Crooked Vultures. Mais de grâce, ne présentons pas ce truc comme un événement interstellaire !
RépondreSupprimerEt j'ai une pensée plus qu'émue pour Deep Purple, que Nicolas Ungemuth démonte en pièce dans le dernier Rock & Folk. A choisir, je vais me remettre Machine Head, tiens !
Je suis d'accord, Ungemuth est un con, ainsi qu'un cuistre. Rock & Folk a quand même l'avantage de faire 4 pages tous les mois sur les Rolling Stones, petit groupe qui débute et qui mérite donc bien un petit coup de pouce.
SupprimerHello.
RépondreSupprimerJ'étais plutôt du côté des petits cons en 76 (hé ben, des insultes maintenant?!), du coup je me marre un peu à te lire, j'espère que tu comprendras …
EWG
Petits cons, c'est affectueux... moi en 1976 j'étais encore avec Gérard Lenorman, mais je pense pas qu'il ait contribué à la chute du dinosaure alors...
SupprimerAh ça m'amuse...
RépondreSupprimerTout y passe...
Constat en tout cas bien réel mon jeepee (j'ai fait le même) :
tu postes un billet, même minimal sur neil young, led Zep, ac/dc, téléphone et là tu fais carton plein...
tu creuse riley, eno, hassell, corringe et tant d'autres, hmmoui, t'auras une chance d'être lu, quand à l'album pas sur qu'il arrivera à certaines oreilles.
alors, on va parler de battage, de médiatisation, de commerce...
ben oui, effectivement industrie = produit = vente.
pour cela tous les moyens sont bons et rien que le fait de s'envenimer ici y contribue.
le reste, puisque on parle de rock'n'folk (j'ai déjà dit ce que je pensais d'eux, donc ce n'est pas une surprise) l'abomination de ce canard est et reste Manoeuvre.
Faudra qu'on m'explique comment un mec issu de la chronique punk et qui tirait sur tout ce qui ne se référait pas, à l’époque, à ce mouvement peut par la suite se retrouver le chroniqueur fan de michael jackson, (par exemple).
il a forcément ses raisons de fin de mois, comme beaucoup, mais il n'y a qu'en politique que de tels exemples sont flagrants...
bon, faut dire qu'avec un tel nom, il n'est pas loin du compte.
Ah si, chez R'nF je lis Eudeline, le seul, le vrai, l'authentique...
ceci dit, y'a pire avec certains inrocks, mais bon, le sujet ici c'est zep...
et c'est réussi, car du coup chacun ici l'aura au moins, visionné, écouté, voir, pour les fans pensé l'acheter sous peu et puis s'il l'achète pas demain, il attendra un peu car dans quelques mois, il sera dans la bac à soldes de super u, alors...
alors ? il sera juste temps de laisser rangé dans un coin de tête ces querelles à la c... qui, de toute façon ne me feront pas ne plus être adorateur du zep et guillerets, chacun sortira son billet de vingt et s'offrira, hors polémique, l'objet du délit...
bah, ainsi va l'incohérence tentaculaire du rock, du star système...
je ne vais pas m'étendre sur un simple fait que je connais, celui de plier un groupe, une formation,etc... à un moment de sa vie, pour changer, faire autre chose... c'est un quotidien des zicos.
c'est dur des deux cotés, pour celui qui part et pour ceux qui restent, car souvent, il y a l'amitié en jeu, alors, de temps à autre ces groupes s'organisent des "retrouvailles", ça m'arrive parfois et pour ce faire, on boeufe, direct ou alors, en fonction de l'impact souhaité il y aura répét'.
c'est tout basique que cela... juste, la vie...
sauf que, plus le groupe a connu son succès, plus ce seront le public qui voudra s'emparer du truc et, bien sur, les ramasseurs de fric. et ça, il y en aura tj pour que ça pourrisse les intentions de départ.
bon, continuons à enflammer le sujet, en lisant les stats, on pourra ainsi imaginer le nb de lecteurs amusés par ces futilités qui se renforcera l'idée même qu'il leur faut acheter cette incontournable parution...
à +
Je fais court. D'accord avec Mister Moods pour Magic (Facile comme commentaire) et P Maneuvre c'est quand même celui qui m'a fait découvrir PRINCE à l'époque de CONTROVERSY... Pour le reste, certains que Led Zep entraîne davantage de souvenirs et de référence que Terry Riley...
SupprimerEt j'avoue me jeter systématiquement sur les pages UNGEMUTH, peut-être injuste mais la sélection me botte tout le temps
Ha Philippe Manoeuvre : une anecdote : ma nièce travaillait pour Canal+ et a du se coltiner le concert de Johnny à la Tour Eiffel. Manoeuvre était juste devant avec Antoine De Caunes, et les deux hurlaient de joie devant leur idole. Ca laisse rêveur, non ?
SupprimerAllez histoire de remettre une pièce dans le juke-box à commentaires, moi le truc qui me gêne avec cette édition c'est qu'ils (mais qui ?) aient conserver l'idée du Celebration Day. L'hommage à machin-bidule c'était il y a 5 ans, c'était un soir, c'était sûrement bien, je n'y étais pas, tant pis pour moi.
RépondreSupprimerLà, cette édition dans tous les formats possibles et imaginables, c'est l'opération Sauvez ma maison de disques, Donnez-nous des sous, plein. Je m'en fous, c'est leur droit, du moment que des gens sont prêts à l'acheter et que chacun y trouve son compte, pas de problème. Moi de toute façon je n'avais l'intention ni de l'acheter, ni de me le faire offrir, ni même de l'écouter.
Mais de l'hommage là-dedans il n'y a plus, stop, rideau, finito. Il fallait appeler ça Led Zep font du ski ou Le retour du fils de la revanche de Led Zep. Mais pas Celebration Day.
Ahmet Ertegun, si tu nous entends, merci d'être mort, c'est bon pour le business.
Till, commentateur naïf qui aurait du rester anonyme sur ce coup.
Enfin quand même, il y a ce "Ahmet We Did It !" devenu légendaire. Genre "Hé ! On les berne encore !". En cette période de crise, une belle leçon d'économie...
Supprimereuuh s'il était sorti en mars ce "celebration..." !!! les comm auraient été différents ??
RépondreSupprimerJe ne sais pas, mais justement, il n'est pas sorti en mars. Sûrement un hasard...
SupprimerTerry Riley, je prends (c'est où ?) ! Le dernier Led Zep aussi d'ailleurs..
RépondreSupprimerTiens, oser s'attaquer à Patti Smith ! Non mais ! C'est dans le Figaro qu'il devrait écrire ! C'est marrant, moi c'est l'inverse, AC/DC m'épuise assez vite, alors que je m'enfile le Made In Japan (bon, je zappe le solo de batterie, hein, suis pas maso quand même) sans problème entre deux biscottes et un café. Mais bon, les coups et les douleurs, ça ne se discute pas...
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