J'ai acheté des CD depuis 1986 (et plein de vinyles avant), j'y ai mis énormément d'argent. J'en ai souvent racheté (remasterisations, bonus tracks...) et aujourd'hui tout ça ne vaut plus rien. Les rayons se vident au profit des DVD, des blu-ray disc (tout pour les yeux, rien pour les oreilles), en attendant le prochain format.

Et pourtant... c'était pas beau tout ça ?


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vendredi 17 février 2012

JSFDBMDD2 #3: Gérard Manset "La Mort D'Orion"

Thème du jour : Rockocorico


Entendez par là, la France Rock. C'est ça ? Mais la France est-elle rock, a-t-elle la capacité de l'être ? Existe-t-il même, le rock français ? Au Festival de la Chèvre, à Chef-Boutonne, il y avait un groupe excellent qui dépotait des reprises de Creedence Clearwater Revival, Chuck Berry, et même James Brown (même si ce dernier et ici hors de propos). Non, vraiment. Un batteur excellent, un guitariste hors-pair, un organiste qui faisait baver son orgue Hammond avec délice... Oui, bien sûr, on sait jouer du rock. Si, avec toutes ces écoles de musiques, il n'y avait pas un auvergnat capable de balancer le riff de Smells Like Teen Spirit, y'aurait vraiment de quoi se poser des questions.

Pour autant, Les Chaussettes Noires singeaient - avec talent sans doute - les stars rockabilly d'outre-atlantique de l'époque. Un Ronnie Bird avait complètement assimilé la pop anglaise. Les Variations dépotaient bien, Téléphone assurait, Trust, on écrivait leur nom à côté d'Iron Maiden et AC/DC sur nos musettes américaines, Noir Désir faisait bien son Gun Club et Louise Attaque, quelle Violente Femme ! Et j'en oublie la classe des Dogs, le courage et la persévérance de Little Bob Story. Mais n'avions-nous jamais déjà entendu cela ailleurs ? Euh... si, quand même. Au risque d'en choquer plus un, il est difficile de ne pas noter la british touch d'un Gainsbourg en pleine classe, période Melody Nelson.

Pendant ce temps, nos amis les allemands ont su créer le krautrock. Peur de rien, les Tangerine Dream, Can, Amon Düül, Neu ! et Faust...

Oh bien sûr, on ne doutera pas de la rentabilité de Air, Phoenix, Justice ou Daft Punk. Mais ils n'ont fait (même s'ils l'ont bien fait) qu'apporter une french touch à des genres déjà explorés ailleurs. Où donc se cache le courage, l'audace, l'originalité de nos artistes suffisamment courageux pour ne pas finir par accompagner Julien Clerc ? Bashung ? Oui, Bashung. Mais très tard, à la fin des seventies. Assez daubard à ses débuts, quand même.

Au risque de me faire décaniller et insulter, je ne vois guère que le Gérard Manset de la Mort d'Orion pour avoir proposé quelque chose de neuf. Après quelques tripatouillages osés période mai 68 (Animal On Est Mal), le caractériel a osé une oeuvre bricolée avec génie, dès 1970 (si mes souvenirs sont bons). Concept album, une face entière de bidouilles électroniques mêlées à des arrangements de cordes que ne renierait pas Janaceck, Manset tente le tout pour le tout. Avec une prétention qui force - sinon le respect - du moins la porte d'EMI Pathé Marconi. Oeuvre difficile, pénible parfois, neurasthénique tout du long, ce disque noir a eu le mérite de jeter un pavé dans la mare. De renier la facilité des synthétiseurs et des guitares électriques adulées des babas cools pour se concentrer sur le piano, les cordes, et les bidouillages de studio, avec une prose ambitieuse (nous sommes quand même au pays de Voltaire, Hugo, Baudelaire et Rimbaud) et une touche de génie que les mauvaises langues bien pendues attribueront, cela peut s'entendre, à Bernard Estardy, l'ingé son préféré de Stone & Charden et Joe Dassin réunis, qui a sans doute apprécié cette folle entreprise, entre deux prises glauques et alimentaires, calibrées et surtout, de grâce, conformes au crédo de l'époque.

Ressorti miraculeusement en CD dans les années 1997, l'album tient toujours la route, même si aujourd'hui, personne n'oserait plus clamer des textes aussi lyriques. Critiquables, parfois, par des rimes convenues un peu simplistes au pays des poètes hallucinés. Mais quand même, cette oeuvre, et c'est là que réside toute son importance, personne, dans ce bas-monde, ni même anywhere out of the world, n'aurait pensé à la créer. Alors oui, Rockorico.

Jamais plus Manset n'ira aussi loin, et peut-être tant mieux. Il distillera, de plus en plus au compte-goutte, sa mauvaise humeur et sa prétention dans des albums de plus en plus fades, même si chaque galette apporte toujours son lot d'émotion (de nostalgie ?) aux inconditionnels.

On me dira qu'à balancer des textes puissants et sauvages sur des arrangements de cordes, on pourrait citer le Léo Ferré d'Il N'y A Plus Rien, voire de La Solitude ou Amour Anarchie, avec le groupe Zoo. Et je répondrai, bien entendu, bien sûr. Le monégasque anarchiste déclamait avec même bien plus de talent. Mais connecter Ferré à l'idée même de rock, c'est absurde. Cela me semble l'être un peu moins avec cette hydre incroyable qu'est La Mort d'Orion. Ceci sans le moindre jugement de valeur. Mais c'est le thème du jour qui le veut : rockorico. Et si, en France, comme peut-être en Belgique, on acceptait ma foi qu'il est inutile de tenter de se mesurer au moindre bluesman du dernier des juke joints de Clarksdale, il y aurait un peu plus de place pour des gens comme Daniel Darc, Arthur H, qui, enfin décomplexés, oseraient aller encore plus loin.

Alors ce soir, en me remettant la Mort d'Orion dans les oreilles, étonné une fois encore, j'enfile mes savates, cours à la boulangerie acheter une baguette et m'offre un verre de rouge. Et, comme Boris Vian, Henri Salvador ou Jean Yanne, je vous balance, en guise de provoc' j'aime pas le rock ! Mais bon dieu, Léo, Catherine Ribeiro, Manset, Bashung, Brigitte Fontaine, oui, je vous aime très fort. Autant que le MC5, Led Zeppelin, les Chemical Brothers ou The Kills ou encore Can, les Kinks ou Klaus Schulze ou Chuck Berry. Parce que vous ne leur ressemblez pas.

Vivent les hommes, et c'est tout.

19 commentaires:

  1. Tu me fais énormément plaisir Djeep !! quelle époustouflante rock attitude ce pavé...et quel billet !!! (comme d'hab). Rock en substance, à sa façon.. j'ai choisi Dominique A, c'est un peu le même principe, il y a 20 ans. L'introverti quand les digues pètent, c'est hurler en sourdine avec une violence froide enfouie sous un édifice, un bloc artistique et un comportement marginal.
    Je trouve Orion beaucoup plus "rock" que tu ne le dis.
    Merci Jeep pour ce doute

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  2. Hi Jeepee, l'univers de Manset ne m'est pas très connu, non pas par indifference mais par négligence tout simplement. C'est le Grand Jeu, c'est le post du Jeepee alors go ! je vais le pécho dans mes rayons.
    Ah oui ton billet ? bah comme d'hab' et le commentaire du Charlu aussi. Hé les garcons, vous écrivez et vous décrivez bien !

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  3. Hi Jeepeedee,

    Bien vu!
    Peut être pas le plus rock dans la forme, mais dans l'esprit il mérite bien de figurer tout en haut de la liste du thème du jour; et merci pour la magnifique chronique que tu nous as concocté.
    Au début des années 70, il ne faut pas oublier à quel point la parution de cet opus nous a secoué.Totalement novateur!
    Je lui reste fidéle depuis même si certains de ses albums sont plus convenus mais quand même sur la distance, quelle oeuvre originale.
    La face B du 33t de 72 ( disque blanc ou long,long chemin selon les appelations)avec les titres enchaînés : "donne moi et Jeanne" me secoue toujours de frissons aprés 40 ans d'écoute.

    Content que tu ais pensé à Bernard Estardy, je garde bien au chaud son album "la formule du Baron" de 69 et me fait plaisir de temps en temps à sa ré-écoute.

    Echiré79

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  4. Echiré tu es mon ami ... c'est pas tous les jours qu'on découvre d'autres larmes sur "long long chemin". J'ai la chance de pouvoir écouter le vinyl, seule possibilité de se l'emmancher en entier..sinon faut glaner à droite à gauche pour qq chansons !!!! A croire qu'il est réservé pour les collectionneurs seulement ??!!! un concept foudroyant...un peu comme "rien à raconter". Pis merci Roust

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    1. Merci Charlu pour ton message,

      Le "long long chemin" je me l'écoute aussi en vinyle ( protégé comme les joyaux de la couronne) même si j'avais réussi ( il y a deux ou trois ans déjà!) à le trouver en téléchargement complet et de qualité assez correcte.
      Mon "rien à raconter" par contre, snif, il a bien triste allure....mais il faudra me tuer pour me l'arracher des mains.
      Ces deux là sont, pour moi, EXCEPTIONNELS et peut être le point d'orgue de sa discographie ( même si, comme je le disais à Jeepee, tout dans sa discographie concourt à en faire une oeuvre UNIQUE)
      Bien à toi
      Echiré79

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    2. Votre serviteur a pour projet de numériser "Long Long Chemin" dans une version décente grâce à l'exemplaire quasi-neuf dont je dispose. Dès que j'aurai un peu de temps...

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    3. Merci Monseigneur,

      Que voilà une excellente proposition qui "reposera" mon vinyle et ne pourra qu'être de qualité bien supérieure à mon exemplaire numérisé.
      Et je ne pense pas être le seul à apprécier ce futur cadeau.
      (Si tu le souhaites, à l'occasion et quand tu auras un peu de temps, je tiens à ta disposition, pour tes travaux de numérisation, les vinyles suivants ( en bon état ) : "Lumières" "Le train du soir" "L'atelier du crabe" "Comme un guerrier/l'enfant qui vole" "Y'a une route".)
      Encore merci Jeepee pour ce post.
      Echiré79

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  5. L'attitude : bien sur que je connais Manset, et surtout La Mort d'Orion !
    Le comportement : ben non, jamais écouté en entier .
    Entre les deux : ta chronique qui me donne envie, je charge, mais vais attendre un peu pour écouter, c'est trop d'un coup pour moi tout ça ...
    EWG

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  6. Oui tout est unique... et je suis entré dans ce monde avec ROYAUME DE SIAM, tjrs le vinyl avec "seul et chauve" et "balancé" (jamais édité sur cd)... moi aussi faut me passer sur le corps pour que je le prète celui_là.. aisi que le titanesque british 2078.

    Je suis tombé sur le cd d'"Animal on est mal" il y a qq mois pour pas cher !!! un jour tu verras on les aura en numérique les deux EXCEPTIONNALES.

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  7. Ah que voila un choix excellemment judicieux et une chronique comme on les aime. Ce qui me touche le plus, ce sont les émotions que l'on ressent a posteriori quand elles nous arrivent avec le recul du temps, la distance nécessaire pour ces "retraite sur soi-même" et probablement la part de nostalgie inconsciente qu'elles véhiculent.

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  8. Un trés bon disque, et un univers large et au même temps intime, super, je ne connaissait pas ce disque. merci.

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  9. BRAVO !
    EXCELLENTE ANALYSE A PARTIR DE CET EXCELLENT ALBUM.
    OUI, DARC, AH, OSEZ... (comme il l'a fait, Alain, avec Joséphine... puis tellement, après).
    LA CRÉATION MUSICALE MADE IN FRANCE A UN AUTRE MOT (d'autres mots) A DIRE !
    MANSET - UN PARFAIT EXEMPLE...
    FERRE - UN EXCELLENT CONTRE EXEMPLE... BERANGER AURAIT DU ALLER PLUS LOIN.
    POUR LE KRAUTROCK, DÉSOLÉS QUE NOUS SOMMES - ON AVAIT SUREMENT DES IDÉES MAIS PAS ASSEZ DE MOYENS POUR SE PAYER ALORS DES SYNTHES AUSSI INCROYABLEMENT PERFORMANTS QUE CEUX DU DREAM...
    SEUL JEAN MI A PU LE FAIRE GRACE A DES MOTS BLEUS... UNE BARDÉE DE MATOS POUR FAIRE OXYGENE DE LA SORTE FALLAIT SORTIR LE PORTE MONNAIE...

    ALORS - Y'A QU'A RE-OUVRIR LE FOND DE LA CULTURE FRENCHY TANT RENIÉE... REPARTIR DE LA...
    QUI SAIT, ANGE A BIEN FAILLI...
    CES GENS LA...
    CHEZ NOUS ON AIME LE TEXTE...
    SERGE ? AH OUI ! BIEN SUR, INCONTOURNABLE !
    TRUST ? HMMM...
    TELEPHONE ? BRRR...
    AIR ?... AH OUI... ON APPELLE ÇA LA FRENCH TOUCH...
    ET ALORS ? DANS LA CATÉGORIE MICHEL'S TOUCH Y'A UNE SACRÉE FRENCH TOUCH POURTANT, A BIEN Y RÉFLÉCHIR...
    L'UN S'UNI VERS L'UNI, L’AUTRE A TRANSCENDÉ LE ZIGGY DE BOWIE ET LE PREMIER DE LISTE A RENCONTRE DEUX SOEURS JUMELLES...
    MANSET - SI ON SE PENCHE SUR CETTE RÉELLE EXCEPTION DE LA CULTURE NOVATRICE FRANCAISE - ON DEVRAIT IMAGINER QUE... DES ESPOIRS SONT ENCORE PERMIS D'AVANCER EN SACHANT S'AFFRANCHIR TOUT EN ADORANT CES CHERS BRITONS/RICAINS...
    RIEN N'EST INCOMPATIBLE.
    JE RESTE UN ADORATEUR DU ROCK ANGLO...MAIS J'AIMERAIS TANT UNE RÉELLE ÉQUIVALENCE CLAIREMENT IDENTIFIÉE ET REVENDIQUÉE CHEZ NOUS...
    SUFFIT... EFFECTIVEMENT DE RÉFLÉCHIR ET... D'OSER !

    BIEN BEAU BILLET QUE CELUI CI !
    BRAVO DE L'AVOIR OUVERTE DE LA SORTE !

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  10. Jeep humble serviteur, tu vas nous chialer....
    Echiré, mille merci pour ton mot sur le site peinture... Dommage que tu n'est pas un endroit pour déposer des mots.... Tu me parles de Jacques BERTIN en regardant mes toiles ... je sais vraiment pas quoi te dire !!! J'ai tout de lui, depuis le sublime "je voudrais une fète étrange" 70 (il me manque juste le dernier 2011). Merci vraiment, ça me touche beaucoup.. a+++

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  11. Je me souviens aussi avoir regretté que cette tendance n'a pas été poussée dans les années qui ont suivis. Je ne sais pas pourquoi car pas assez branché dans l'univers musical français. j'avais réuni ans un même panier: Manset, Ferrré, Goraguer, Colombier, Gainsbourg, Vannier et peut-être d'autres quand ils osaient écrire des musiques qui acceptaient toutes les influences mais tellement malaxées et mélangées que le résultat devenait "unique"?
    Après tout Tangerine Dream a sa filiation avec le Floyd en ayant choisi un chemin qui lui appartenait.
    Je pense qu'un disque comme ce Manset est audacieux, décomplexé et orgueilleux. Il y a le risque a basculer dans le prétentieux, le creux, le vain. Mais qui ne prend pas de risque ...
    Manset a réussi
    Merci Jeepee

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  12. On peut comprendre Dev... moi j'ai chargé un panier et même plusieurs mulets sur ce coin du monde. En commençant par Gainsbourg Polnareff Scheller, je suis allé vers Ferré Ferat Mouloudji Reggiani Escudera Pallaprat puis, plus profondémment Coringe Vasca Bertin Tachan Ferland, absolument tout. Et bien sur tout en haut Manset, Bashung et Dominique A, mon tryptique.
    Une fois la charrette pleine et la digestion impec on peut piocher au hasard et revenir sans cesse. Passer d'Alexis HK à Guidoni, Thiefaine à Branduardi, de Trenet à Thierry Stremler.. parce que si nous sommes rock pour des raisons anglosaxonnes, nous avons tous ces mecs qui batissent notre souterrain à nous, et que ça et exactement ça est incopiable ailleurs, sans rien jeter du reste. "La solitude" putain, Ferré et The zoo, c'est du rock à nous sous une forme spleen, La fossette c'est du rock de l'audace, même si après ça plonge chanson, Orion, c'est un pavé de littérature musicale folle en objet unique d'une prétention gigantesque effectivement, mais au prix d'avoir laissé une brique dans l'édifice. "Gratte poil" des Tètes raides (j'ai hésité avec celui là)..c'est un rock batti de façon hexagonal.. zinc attitude gueularde, rebellion en poésie française, culture du peuple en anarchie festive.... "L'iditenté".. un des morceaux rock d'ici.

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  13. Généralement je n'aime pas parler de ce qui ne me touche pas mais votre village culturel avec sa force de persuasion m'a fait réécouter, le casque vissé aux oreilles, la mort d'Orion que la présence de Giani Esposito et de ma braqueuse de banque préférée m'avaient incité à acquérir. Rien à faire, je ne ressens aucune émotion, rien qui ne vienne du profond de l'humain, que du préfabriqué, une poésie de dactylographe cultivé à la recherche de son image et non de d'une résonance avec ce qui, au plus enfoui de nous-mêmes, nous permet d'exister.
    Milles excuses et bien à vous pour votre sincérité et votre courage.

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  14. et Jay H Alanski , les gars ?
    et les Innocents, les gars ???
    et Magma, les gars ???

    sans rancune et have fun!

    AIROE

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  15. Visage pâle secam pas avoir langue fourchue.
    Hugh.

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  16. belle évocation de ce no-man's land qu'on appelle (?) "rock français" - après avoir ré-écouté "le paradis terrestre", je m'aperçois qu'une comparaison n'a pas été faite : avec van der graaf generator - mais si "orion" c'est 70, manset est juste synchrone, et pas à la remorque - donc, chapeau ! (même si, forcément, on est en france, et ça reste, d'un point de vue "rock", un peu "mou"...)

    en tant que fan du courant nommé "RIO" (rock in opposition), je voudrais mentionner aussi la valeureuse tentative, à la même époque, de "étron fou leloublan" - mais la bande à guigou a réussi à esquiver la plupart des radars (ils étaient très forts...)

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