Bon, pour ceux qui ne le savaient pas, Jeepeedee, mézigue, a déménagé aux Antilles et se la coule douce sous le soleil, le rhum et la plage, coquillages et crustacés à tous les étages.
Donc, de retur (rapide) en métropole (comme on dit là-bas), un petit cadeau avant un postultérieur qui risque de tarder. Les acras de morue, les baignades avec les tortues grèvent ma motivation à bloguer, d'autant plus que ma collection de disques part dans des cartons incertains chez des amis cette scrupuleux, mais envers lesquels j'aurai du mal à demander tel ou tel rip.
Il faudra(it) donc que je me mette à leecher, et, si je l'ai déjà fait par flemme, j'abhorre l'idée d'en faire mon quotidien.
Soit, donc, gavez-vous de ce double CD de Frémaux & Associés, c'est-à-dire bien conçu, bien masterisé, tout bien, quoi : Voodoo In America.
Chez moi, les cocotiers dansent de façon syncopée, Bo Diddley Style. Et les tambours balancent pareil dans les rues de Saint-Esprit, Ducos et Fort-de-France... Manama... Oui, je me rapproche du vaudou, Port-aux-Princes est à une encablure de chez moi. Vas pas trainer la nuit dehors et va pas parler mal à qui te connais pas. Pattes de poulet devant la porte assurés. Et qui sait, après...
Bon, maintenant, la Martinique fait officiellement partie des Départements Français d'Amérique, donc, je m'autorise à penser que cette formidable compilation sera mon compagnon de voyage...
Et je vous la livre, au menu, Bo Diddley, Chuck Berry, John Coltrane, Howlin' Wolf, Memphis Minnie, Muddy Waters, J.B. Lenoir, (je continue ?), Robert Johnson, Screamin' Jay Howkins, Jelly Roll Morton, et bien d'autres encore revus sous l'angle du terrible vaudou carribéen. Mazette, sucette et moulte autres diattribes appropriées, y'a de quoi faire, d'autant que le calypso n'est pas de reste dans l'affaire ! Et le reste à l'envi...
Envoyez les percus, lâchez votre whisky pour un rhum, éteignez les lumières et profitez de ce voyage vaudou, perdu corps et âmes dans un trip immémorial, et pensez à moi, sous mes bananiers, dans la torpeur tropicale, avec cette Histoire qui baigne toujours dans la mangrove. Il y a des crossroads partout, ici...
Love Potion No. 9
Première lecture. Et de suite, sensible à l'appel du Rhum. Mais dangereux le rhum, se boit quand on veut, se mélange ou pas, chauf froid glacé;;; Même pas besoin de manger... mmmmmm.... Trop bon, trop fort.
RépondreSupprimerTrès juste... en plus l'odeur est omniprésente avec tous ces champs de canne à sucre, l'ennemi est donc fourbe et sans cesse te pousse à la tentation...
SupprimerRhâââ ! Le petit saligaud, il est au soleil pendant qu'on se les pèle ici !
RépondreSupprimerJe vais tester ta recette : rhum, obscurité et Frémaux & Associés !
Attention aux coups de soleil, vieux chameau !!!!! ;-)
Ha ! Mais qui serait assez fou pour se faire avoir comme ça ! A l'heure de l'apéro, avec un petit Lightin' Hopkins tiré de cette compile, il fait nuit, seul les alizés te fouettent un peu le visage, au loin les grenouilles chantent, le rhum est servi, le poisson du jour grille sur le barbecue, ça éloigne les moustiques... Ceci dit si le kit-ha-farz te pèse, tu viens quand tu veux...
RépondreSupprimerMerdre, je l'ai déjà! Je peux pas avoir un verre de rhum comme lot de consolation?!
RépondreSupprimerP.S. : en plus, le rhum ça passe aussi super bien en vape.
Euh... ça va pas être facile à télécharger, ça !
RépondreSupprimerJ'ai mon parterre de menthe qui pulse, qui fend la boue.. le Mojito ici n'est possible qu'avec le printemps de mon parterre... bim la jeune pousse avec le voodoo de ta canne à sucre musicale.. je lâche le sky jusqu'à l'automne prochain...
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