tag:blogger.com,1999:blog-91331412850538051912024-03-13T05:12:12.570+01:00Jeepeedee RipsUnknownnoreply@blogger.comBlogger424125tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-68143142869019847222022-09-08T20:08:00.002+02:002022-09-08T20:08:48.822+02:00Numéro zéro de chez zéro : Gérard Manvusa "Le Crabe Aux Pinces D'Homme"Pirate, schizophrène du clic-magique-download, passe ton chemin. Il n'y a pas de musique à télécharger illégalement dans ce billet, cherche ailleurs pour les frissons habituels du dernier truc de machin. Gégé, Mansetlandia ou je ne sais plus comment l'appeler, sort sa nouvelle oeuvre demain. Jusqu'al, ors, j'étais inquiet autant qu'ému, un peu comme la veille de la fête des pères quand tu sais que ton enfant va te ramener un cendrier en coquillage ou un collier en pâte. Le geste sera touchant, mais malheureusement maladroit et sans intérêt aucun (sauf, peut-être, pour Alfred Van Gogh et Ernest Picasso qui auraient étés bien inspirés de garder les gribouillages de leurs gamins). Mais là, un ami très cher m'envoie cet article paru dans Paris-Match : une interview du vieux gâteux à la veille de la sortie de son nouvel effort (je parle ici comme un cardiologue) : Le Crabe Aux Pinces D'Homme. L'allusion facile à Tintin n'aura échappé à personne. Mais Gégé s'en défend : Tintin bof, Asterix c'est nul, c'est moi tout seul qui ai trouvé le jeu de mot. Même pas sûr qu'un tel argumentaire lui assure une place aux Grosses Têtes si d'aventure on est sensé trouver ça drôle.
En 1981, Rock & Folk s'inquiétait : peut-on faire du rock après 40 ans ? En couverture, les Stones déguisés toutouyoutou dans leurs premiers stades. Quarante ans plus tard, ils sont toujours là, à tourner sans Charlie Watts. Alors oui, certes, on peut faire du rock après 40 ans, c'est sûr. Mais cela me semble découler d'un postulat bien plus vaste : on peut faire n'importe quoi à tout âge, et tu me le prouve mon Gégé. Une interview dans Paris Match, ça vaut presque une pleine page de Patrick Sébastien dissertant sur Baudelaire dans les Inrockuptibles. Bon, j'avoue ma méprise : une recherche sur Google me renvoie plein d'articles de Gérard Manfaiunchèquepourdelapubmaispourquoipas dans Paris Match. OK, OK... toujours vérifier ses sources.
Mais le plus drôle, c'est quand Paris-Match nous explique d'entrée que Gégé Perdumesclésmerdejelesaimisesou a sorti coup sur coup deux albums fabuleux il y a quatre ans, A Bord Du Blossom et Opération Aphrodite, que tout le monde (à part visiblement Paris-Match et Michel Drucker) a boudé. En conséquence de quoi nous, les fans, sommes des cons qu'il méprise. Flashback, rewind. En 1996, quand il était très pertinent de tout réediter en CD pour nous les cons qui en achetions à la pelle, Gégé Pasdethunesencemoment avait consenti à ressortir La Mort D'Orion sur ce vilain support numérique, mais bon, hein, postérité et chef d'oeuvre oblige, c'était là encore confiture aux cochons mais qu'importe. Dans une interview fleuve aux Inrocks, Gérard Manracontédeconneries expliquait que nous ne le méritions pas, persuadé qu'il était que Lumières allait changer le monde, mais que dalle. Enfin, nous les fans qui avions aimé l'album, nous n'étions que dalle. Les fans de Gérard Lenorman n'ont jamais accroché, bande de cons. Et quatre ans plus tard (ce qui est assez court quand on jure-crache qu'on claque la porte et que jamais jamais on ne sortira un autre disque), voici Matrice, et tout le monde de la presse branchée, tous ses fans (et trois adeptes de Gérard Lenorman) crient au génie.
Cette stratégie, cher Gérard Manséduibeaucoudemonde, tu nous la ressors avec ton dernier truc. En guise de presse spécialisée, Paris Match. Où l'on apprend que tu te balades de façon anonyme dans des cafés discrets du XVIème. A 8,50 € la tasse, tu risques pas d'être emmerdé par grand monde, je te l'accorde. Surtout pas par tes fans que tu abhorres tant, gauchistes, baba cool et pauvres merdes qui n'ont pas su traverser la route pour s'en mettre plein les fouilles et accessoirement s'asseoir à la table d'à côté. Serai-je assez con pour acheter le CD par habitude, voire le double-vinyle parce que quand même, ça sonne grave mieux (et même Sony et Philips qui nous vendaient Dire Straits en numérique sont d'accord aujourd'hui) ? Autant me flageller avec des orties ! Mais le problème vois-tu c'est qu'il n'y a guère plus d'orties avec tous ces pesticides. Et que le plastique c'est plus fantastique. Un modeste streaming ? Dangereux de vomir en voiture sur l'autoradio Bluetooth ! Et énergivore ! En cette fin d'abondance et cette nécessité de sobriété énergétique, la sortie de ton disque, demain, m'a convaincu. C'est le moment ou jamais de me faire une journée sans wifi.
Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-90504264365598566942022-01-13T13:58:00.001+01:002022-01-17T19:15:48.110+01:00Joe Dassin : la totale (pas l'intégrale)<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgrnKQlCrxJ3zbsLko-XkrKyhAkvk5sDHQ3VBfS7mB-nWAPEg3uMnF-iNrdwbwIQ1xCwcGQ9zsiVmyQi0XClXb2zcHgK57gBLfLqV1Ksf3Xgqt4hBfK8TIvBevDjQCXvg9xPUXYscpAdbgwYxJJqtg4LiAD5-GrZpd3gqD0h0cOyrEZ0QoS9RJqWzvx=s1280" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgrnKQlCrxJ3zbsLko-XkrKyhAkvk5sDHQ3VBfS7mB-nWAPEg3uMnF-iNrdwbwIQ1xCwcGQ9zsiVmyQi0XClXb2zcHgK57gBLfLqV1Ksf3Xgqt4hBfK8TIvBevDjQCXvg9xPUXYscpAdbgwYxJJqtg4LiAD5-GrZpd3gqD0h0cOyrEZ0QoS9RJqWzvx=s320"/></a></div>Inutile de tourner autour du pot. J'ai par le passé déjà posté un peu de <b>Joe</b>, et finalement, quitte à réactiver un peu ce blog, autant me lancer dans une oeuvre de salubrité publique : réhabiliter <b>Joe Dassin</b>, ou du moins essayer. Un projet en plusieurs épisodes, chronologiques essentiellement, des débuts à la fin (voire plus). Me pencher avec amour et respect sur son oeuvre, comme j'ai pu le faire en numérisant les vinyles de <b>Gégé l'Andouille</b> - également connu sous le nom de <b>Manset</b> par le passé. Tout semble les séparer : variétoche verdâtre d'un côté, branchouille casse-couille déprimé de l'autre, et pourtant, en cherchant bien, ce ne sont pas les points communs qui manquent : têtes de con tous les deux, exigents au niveau du son (hats off to <b>Bernard Estardy</b>), icônes des sixties (en mai 68, c'était un peu <i>Animal On Est Mal</i> vs <i>Siffler Sur La Colline</i>, et en 1975, on pouvait dans un même slow se mouvoir sur <i>l'Eté Indien</i> et <i>Il Voyage En Solitaire</i>). Fin de la délicate et dangereuse comparaison.
<p><b>Joe Dassin</b>, c'est la triste histoire du talent broyé par le show-business, pression à peine supportée par les excès du protagoniste qui le mèneront à un arrêt du coeur en milieu paradisiaque. C'est l'histoire du mauvais goût des programmateurs de RTL qui anéantissent un interprète hors-pair de choses délicieuses issues autant du folk que du rythm'n'blues sans jamais passer par le rock et le yéyé (une sorte de <b>Van Morrison</b> meets <b>Guy Lux</b>, quelque part). Vous avez dit country soul ? C'est ça. Merci <b>JD Beauvallet</b> et <b>Nicolas Ungemuth</b> de me passer l'expression. </p>
<p>C'est l'histoire d'une France trop nombriliste pour regarder ailleurs et qui prenait, à la grande joie des producteurs, pour argent comptant des reprises de standards anglais et américains comme s'ils sortaient de la cuisse d'<b>Eddy Barclay</b>. Mais aussi, à l'inverse, de belles trouvailles mélodiques sitôt phagocytées par des auteurs bien plus musicalement corrects (re-écoutez <i>A Toi</i>, pour entendre comment <b>Gainsbourg</b> va repiquer l'intro au Rhodes pour son <i>Ex-Fan Des Sixties</i> de muse). <b>Johnny</b> piochait dans le vivier rock'n'roll - de <b>Chuck Berry</b> à <b>Bob Seger</b>, <b>Claude François</b> ne jurait que par la Motown. Il fallait quelqu'un pour l'americana. Enters <b>Joe Dassin</b>. <b>Jim Croce</b>, <b>Tony Joe White</b>, <b>Elizabeth Cotten</b>, <b>Lee Hazelwood</b>, <b>Pete Seeger</b>, <b>Tom Paxton</b>, la liste est longue, j'abrège.</p>
<p>C'est l'histoire aussi, fichtrement bien troussée, d'un chef d'orchestre des plus doués, <b>Johnny Arthey</b>, qui mettra tout ça en musique de manière étonnante, même quand le matériel, lorgnant vers la discoîde Italie, sera des plus discutables. On se prélasse dans la finesse de la pop anglaise, un jour peut-être il sera temps de se regarder le nombril et de constater que dans la Phrance pompidolienne et giscardienne, on savait aussi être inventifs. C'était une époque où l'on réinventait la roue à chaque 45 tours. <b>Joe</b> n'était pas seul dans ce cas (un jour, il faudra songer à introniser <b>Eric Charden</b> au Panthéon), mais revisiter sa discographie sous cet angle (et oublier les textes un peu gnan-gnan - mais pas pires qu'un <i>she loves you yeah yeah yeah</i>) me paraît un bon début pour re-goûter à ces sucreries un peu indigestes mais dont on finit le sachet une fois ouvert.</p>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhyPd06cLxsqAzywhAL6hQqAYWc7RwKF_S75GrjgIppyJDBVpze9NMcJLxnOPMNntT0TkfKGNUFurKmtljRn1DVft5rZo4WUjAJw5lhJ3eRixNng5ugLE3dglWxxDORgpHL7Au8z0DfmJ88-1PY_MA3lp-osKQyCTQo4QEHIHMc3Sc00WcR2y48f7d_=s331" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="320" data-original-height="331" data-original-width="327" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhyPd06cLxsqAzywhAL6hQqAYWc7RwKF_S75GrjgIppyJDBVpze9NMcJLxnOPMNntT0TkfKGNUFurKmtljRn1DVft5rZo4WUjAJw5lhJ3eRixNng5ugLE3dglWxxDORgpHL7Au8z0DfmJ88-1PY_MA3lp-osKQyCTQo4QEHIHMc3Sc00WcR2y48f7d_=s320"/></a></div><p>Enfin, contrairement à d'autres chanteurs de variété (<b>Alain Chamfort</b> par exemple), on constate très peu d'efforts de réhabilitation en ce qui concerne Joe Dassin. Et ses deux fistons, malheureusement, détenteurs de l'héritage, le confinent dans des projets écoeurants : duos virtuels avec <b>Hélène Seguara</b>, remix avec les <b>choeurs de l'Armée Rouge</b>, c'est à vomir. Citons l'intégrale de 1995, les tables de la loi joliment emballées, et cette compilation que je vous propose en hors d'oeuvre : intitulée maladroitement <i>Folk and Jazzy</i> (pour être jazzy, on aurait aimé voir inclus <i>Sunday Times</i> ou <i>La Violette Africaine</i>, mais c'est déjà ça), elle a sans doute été confiée à un stagiaire de chez CBS et malheureusement destinée à une de ces collections "économiques" destinées à achalander le Super U de Brie-Comte-Robert plutôt qu'à faire la une des Inrocks. Qui ont, eux, en ces temps déjà loins (1993 par là ?), sortis un hommage à <b>Joe</b>. Depuis, silence radio, Joe est enfermé définitivement dans la case "ménagère de plus de 70 ans". Il est temps de faire bouger les lignes, à mon modeste, très modeste niveau.</p><p>Oh, tout cela sera bien sûr plus une histoire rêvée que bien ancrée dans la chronologie, modestement un peu à l'image des biographies d'un <b>François Bon</b> sur les <b>Stones</b>, <b>Dylan</b> ou <b>Led Zep</b>. Faute, notamment, de sources fiables. Mais si la légende est plus belle que la vérité...</p><p>...bref, j'imprime. Vous me suivez ?</p>
<p><a href="https://www49.zippyshare.com/v/9XmCpO6y/file.html">The guitar don't lie</a></p>
<p><b>Edit</b> : j'ouvre le livret de la compilation et... je me rends compte que c'est <b>Jacques Plait</b> lui-même, le producteur (on disait Directeur Artistique à l'époque) de <b>Joe Dassin</b> qui en est l'auteur et non un sbire inconnu. Ca me rend encore plus triste parce que visiblement même lui n'était plus en odeur de sainteté chez CBS et n'a pas pu donner à ce projet -un peu mal fichu - toute son ampleur. Il signe ici quelques notes, que je re-transcris et qui me semblent bien camper la situation :</p>
<p><i>Souvent on me demande "si Joe Dassin vivait encore, pensez-vous qu'il serait toujours une vedette ?" Et je réponds "Oui, sans aucun doute, car ce que Joe aimait par dessus tout, et où il était particulièrement impressionnant, c'était le Folk et le Jazz. A l'époque, peu de gens y étaient sensibles. Mais, aujourd'hui, le sens musical a évolué, et une grande foule de jeunes adorent ces deux styles. J'ai donc réuni dans ce CD les titres que Joe aimait, et que nous faisions (comme nous le disions) "pour le plaisir". Ce qui ne veut pas dire que nous n'aimions pas les autres... Ecoutez "Les Joies De La Cuisine" (au 2ème degré bien sûr !) et admirez le swing torride et l'humour qui s'en dégagent; l'émotion de "Mon Village Au Bout Du Monde" et le dépouillement de "Katy Cruel". "Folk And Jazzy", c'est le Grand Joe, avec sa voix unique, son swing, son intelligence, son phrasé, sa musicalité et sa diction parfaite.</i></p>
Unknownnoreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-33002633103729467242021-12-13T21:24:00.004+01:002021-12-13T21:53:48.062+01:00#22 : Brian Wilson :-At My Piano<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4BaY9BosWIfltpZz84gnwSbSnMQ1ILAhF00YTwGhfqjllgeTRTFQ6vjtznibcHNBTwrHzqY5q-3TbKs5JKbVmYrah29NZg0OfJSizDvOKN2vQ210607a4WafFQg2G_-S4HpvloZQnBGIeJ6vvO4dr0yC7Ajp5twkOubk5zknxFBI09u20bbbh7XNl=s440" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="440" data-original-width="440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4BaY9BosWIfltpZz84gnwSbSnMQ1ILAhF00YTwGhfqjllgeTRTFQ6vjtznibcHNBTwrHzqY5q-3TbKs5JKbVmYrah29NZg0OfJSizDvOKN2vQ210607a4WafFQg2G_-S4HpvloZQnBGIeJ6vvO4dr0yC7Ajp5twkOubk5zknxFBI09u20bbbh7XNl=s320"/></a></div><p>Qu'est-ce qu'on a là ?</p>
<p>Objectivement, un genre de truc "<i>J'apprends le piano, volume 2 : 2ème et 3ème années</i>". Concentré sur les <b>Beach Boys</b>.</p>
<p>Objectivement, rien. Rien qui ne révolutionne la technique pianistique, rien que le révolutionne le milieu musical, quand bien même on peut admettre que <b>Brian Wilson</b>, ça n'est pas rien ni personne.</p>
<p>Mais voilà, Noël approche, <b>Abba</b> nous l'a déjà suggéré : Jurassic Parks chez vous, en streaming ou en CD (ou en vinyle, encore mieux : vendons cher les derniers bouts de plastique des trente glorieuses).</p>
<p>En attendant, je me le repasse, celui-là, et plutôt deux fois qu'une : pas dupe, la vieille taupe que je suis, pour autant. Que peut bien nous apporter <b>Brian Wilson</b>, en 2021 ? Sa résurection commence à dater (les années 2000, <i>Pet Sounds</i> en live puis - miracle (?) - retour et fin de l'épisode <i>Smile</i>, à l'époque plus d'actualité que la deuxième partie de la cinquième saison de la <i>Casa Del Papel</i>), et il faut bien se l'avouer, ses albums solo ben... on était au mieux contents pour lui, au pire... quoi ?</p>
<p>Noël approche : <i>allo maman, comment va Papy ? - oh, en pleine forme, tu n'imagines même pas, il a jardiné et planté des fraises !</i> Incroyable. Comme cet album de <b>Brian Wilson</b>. J'ai rarement, je l'espère, été prétentieux sur ce blog, mais si - comme Brian l'explique dans les notes de pochettes, et à son image - je n'ai jamais pris de cours de piano moi non plus, je pense qu'en m'y mettant sérieusement, d'ici trois jours ou cinq, je joue <i>You Still Believe In Me</i> comme sur le disque, et je vous envoie un lien youtube vers mes exploits. J'ose espérer 37 vues. Et 3 like. Et lui ?</p>
<p><b>Abba</b> n'a rien sorti pendant 29 ans, et voilà un nouveau disque, on ne compte pas le coût de l'opération (proportionnel aux recettes). Facile, ils enregistrent dans leur studio, dans lequel même <b>Led Zeppelin</b> est arrivé à sortir de la merde (<i>In Through The Out Door</i>, ou putôt - plutôt sortis par la porte d'entrée, si je peux me permettre), et dès lors facile de comptabiliser quelques millions d'euros pour les coûts de fonctionnement (oui oui dit la maison de disque, bien sûr, hein). <b>Abba</b> nous caresse dans le sens du poil qu'on a perdu depuis longtemps, calvitie musicale oblige.</p>
<p> Pourquoi je remets <b>Abba</b> sur le tapis ? Ben parce qu'on parle ici de <i>song-writing</i>, comme on dit chez les <i>Inrocks</i>. Et qu'à peine sorti de l'adolescence, <i>Rock & Folk</i> eux-mêmes faisaient d'un best-of d'Abba le disque du mois, encouragés par cet imbécile d'<b>Elvis Costello</b> qui leur aurait soufflé le mot. J'en profite pour vous expliquer ici, même si ça n'a rien à voir, pourquoi j'ai toujours détesté <b>Elvis Costello</b> depuis lors.</p>
<p>Et <b>Brian Wilson</b> ? La même chose. A ceci près qu'il ne propose aucune nouvelle chanson pouvant de loin ressembler à une ancienne chanson qui... et rien que ça, dans son cas, c'est tant mieux. Ca évite la gêne devant la chaine stéréo, du genre ah oui sympa mais... Mais aussi, papy (j'ai le droit ?) <b>Brian</b>, ici, nous délivre une sorte de <i>best-of</i> (je vomis derrière le sapin, et vous ?) enregistré en solo derrière son piano. Le son est pourri. Pas meilleur que la vidéo de tata Mireille sur Whatsapp qui filme les progrès de Chloé sur la 28ème Gymnopédie de <b>Satie</b> sur son iphone 13. Il nous évite aussi sa voix chevrotante, que d'aucuns ont pu trouver touchante, mais personnellement, hein, un peu de pudeur parfois... Alors quoi ?</p>
<p>Alors ça, ben voilà, c'est l'anti-<b>Abba</b>. Cet album-là a dû coûté environ 150 euros à enregistrer. Allez, j'exagère à peine et un peu - ça coûte un peu plus cher un pihone, tu sais, Chloé - Même tu le réveille la nuit, <b>Brian</b>, il te les joue tout pareil (c'est d'ailleurs peut-être ce qui s'est passé ?). Je serais jeune et vulgaire, je dirais <i>dans ton cul</i>. A jouer la nostalgie, tonton <b>Brian</b> et sa boite de lexomil y arrivent grave. Enfin, me concernant, je suis happé. Les arrangements sont tellement simples, la technique tellement inexistante, comme dirait le vieux <b>Léo</b>, il n'y a plus rien. Et il y a tout. Ferme les yeux, écoute. A chaque doigt joué sur le clavier tu entends un <b>Beach Boy</b> : et voilà que tout y est. Même <i>Good Vibrations</i>, dont on connaît les affres de l'enregistrement, ici, est balancé en même pas trois minutes : si simple au départ, si compliqué à l'arrivée? De moi à vous, quel combat. Quelle beauté. Je m'enlise, mais c'est Noël.</p>
<p>Ce medley de <i>Smile</i>... trois minutes résumant tant de choses...</p>
<p>Alors dans le genre cadeau inutile, en voilà un beau, mais un cadeau pas embarassant. Pas la lampe en quartz bio sensée vous refiler des bonnes ondes difficile même à fourguer chez Easy Cash Converter (ma soeur m'en avait offerte une, je m'en souviens) et dont même les migrants de Calais ne voudraient pas pour passer la nuit, pas un nouvel album (d'Abba) qu'on rangera peut-être à côté des DVD de <i>Dora l'Exploratrice</i> en attendant que la petite Chloé - 15 ans déjà ! - les revende dans un vide-grenier (et comprenne par là-même la valeur de l'argent, elle qui réclame un iphone 17). Bien sûr, personne ne sera dupe des photos de la pochette : mais qui voudrait de papy en fauteuil dans son cadre numérique ? Il est tellement beau sur les bords de Loire en 1962 avec sa canne et son brochet !</p>
<p>(NDLR : oups, il semblerait que deux versions cohabitent, y compris papy <i>nowadays</i>)</p>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiHv8MSOoyS0H3omwJ1uq4M3-6iTSx2LAWbxzL-MNGB4TxDi9G8a7-oArTdI_NktMm2KSII9CbqdXmJZGiaooYOsGb2QHJVJrIMCbdsiFhnwXiFlVYHmCd5QOkcvPcXYG2OtlceyJpJmX1QDwPZlYIT8eCZ4o0reNN7L9q-hmmlbhm9R9rRLCZAd9BQ=s1500" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="200" data-original-height="1500" data-original-width="1500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiHv8MSOoyS0H3omwJ1uq4M3-6iTSx2LAWbxzL-MNGB4TxDi9G8a7-oArTdI_NktMm2KSII9CbqdXmJZGiaooYOsGb2QHJVJrIMCbdsiFhnwXiFlVYHmCd5QOkcvPcXYG2OtlceyJpJmX1QDwPZlYIT8eCZ4o0reNN7L9q-hmmlbhm9R9rRLCZAd9BQ=s200"/></a></div>
<p><i>- Alors, dit Yahvé à Brian, c'était donc aussi simple que ça ?<br />
- Oui, répondit Brian, et l'Eternel fut heureux.</i></p>
<p>C'est comme ça que ça aurait dû se passer. Le miracle de Noël, je veux dire.</p>
<p><a href="https://www61.zippyshare.com/v/pHoB4sPa/file.html">God only knows...</a></p>Unknownnoreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-89028301460725849932021-12-05T18:05:00.021+01:002021-12-05T18:11:21.475+01:00Abba : Voyage<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMc9NTirLIdyK16QZNw8YxWoHQv5o10qn8LCp1v4ki0JQ-T1ZxzZdwlgClwdW1gh-T_VICIeT2UghmQ2SZ9T6kToysRDeOSJz0p4yKwgAWSytdrDvLYu8Yk7RuJch9pBgpkPU1zrJl2mg/s1400/abba.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="1400" data-original-width="1400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMc9NTirLIdyK16QZNw8YxWoHQv5o10qn8LCp1v4ki0JQ-T1ZxzZdwlgClwdW1gh-T_VICIeT2UghmQ2SZ9T6kToysRDeOSJz0p4yKwgAWSytdrDvLYu8Yk7RuJch9pBgpkPU1zrJl2mg/s320/abba.jpg"/></a></div><p><b>Abba</b> vient de sortir un nouvel album après 29 ans d'absence. C'est une raison nécessaire et suffisante pour réactiver ce blog, ne serait-ce que jusqu'à leur prochain album, non ? Même si je suis tellement rouillé que je n'arrive même plus à placer correctement cette foutue image. Tout fout le camp.</p>
<p>J'ai eu la flemme de relire les posts précédents, mais il est vrai qu'à priori ils n'ont rien à faire ici, les <b>Abba</b>. A part, peut-être, pour un obscur thème surréaliste des jeux passés de mangeurs de disques avec <b>Jimmy</b> - ça fait si longtemps ça aussi...
Aujourd'hui, tout le monde s'en fout de nos trouvailles illégalement mais si amoureusement dispensées en bas de post - y a-t-il encore quelqu'un qui n'ait pas d'abonnement à un quelconque service de streaming ? Je ne me risquerai donc pas à proposer un lien pour le disque cité en objet : le FBI veille. Ce disque est sorti pour le fric, uniquement semble-t-il, vite disparu des circuits traditionnels que nous connaissons tous. Téléchargé chez mes amis russes le jour de sa sortie, jamais vu torrent aspiré aussi vite, il semblerait que la terre entière n'ait eu d'autre objectif ce jour-là que de récupérer cet objet. Qui à la FNAC, qui à Super U, qui sur des réseaux peu scrupuleux de la survie des artistes (rires étouffés, j'imagine les quatre nordiques inquiets de leur situation financière).</p>
<p>Car ils ont survécu, bordel. Si l'on réfléchit bien, ils avaient arrêté les frais par lassitude (divorces, peines de riches, que sais-je) à peu près au même moment où les <b>Stones</b> sont devenus définitivement un produit grand public. Un an ou deux après <i>Start Me Up</i>. Leur dernier classique. Depuis, on revit l'expérience Rolling Stones comme on regarde un documentaire animalier : sympa mais pas méchant, on ne risque rien devant notre télé 4K. Sinon un ennui profond qu'on se force à dissimuler derrière un "j'y étais" (Voodoo Lounge Tour 1995), "j'en suis toujours" (Hyde Park 2000-combien-déjà), "Charlie non mais moi oui" (2021 - exit <i>Brown sugar</i>, <i>#metoo</i> et tout ça).</p>
<p>Et <b>Abba</b> revient. Frais comme des harengs saurs, suédois un jour, suédois toujours. J'hésite presque à acheter le vinyle, rien que pour peser/poser l'objet sur ma platine (mais il faudrait dès lors que je trouve aussi un électrophone pour que le rituel fonctionne, la flemme donc). Et qu'en est-il ? Retour vers le futur. La guerre du golfe, le Covid, et même le SIDA et toutes ces vieilles angoisses post-abbesques effacées. Oh, bien sûr, un peu plus de piano, un peu moins de disco. Mais <i>Bumblebee</i> ressemble à <i>Fernando</i> comme une limande à une sole. Il y a même une chanson de Noël dans laquelle une des deux - Agnetha ? Frida ? J'arrive à reconnaître Paul, John, Georges ou Ringo sur un disque des Beatles, mais elles, non - nous cageole dans le sens des aiguilles du sapin, petits riens, petits cadeaux de Noël, mignon comme tout, ces petits rien. Vu le compte en banque d'Agnetha on imagine que le regard illuminé du petit fils devant un iphone 13 pro lui donne une larme à l'oeil, sans soucis du compte en banque et sans paiement en 4X gratuit via Amazon. Mais c'est la magie de Noël, et <b>Abba</b> c'est un peu le retour du Père Noël, du lapin de Pâques et de ses cloches, si vous voyez ce que je veux dire. On ne peut plus espérer ça à nos âges canoniques, comme on ne peut plus espérer une éradication du Covid, condamnés à nous masquer pour les trente prochaines années. Et contrairement à la problématique cumulée du réchauffement climatique, de la raréfaction des ressources naturelles et des prochaines pandémies plus trash que la gripette qui nous occupe, <b>Abba</b> est toujours là. Dans le grand Titanic de l'extension de la race humaine, <b>Abba</b> jouera <i>"plus près de toi mon Dieu"</i> sur le pont du navire.</p>
<p>Mais pour l'heure, haut les coeurs. L'album est disponible en vinyle, collector, pochette (moche) alternative, disponible à chaque coin de rue. On hésitera bien sûr à l'acheter chez son disquaire préféré. Ca fait tâche, lui qui nous connait plus pour notre passion pour <b>Fontaines D.C</b>. L'écouter en streaming ? Dangereux. Risques de spam pour des blender, voyages au Maroc pour pour seniors et autres méfaits de l'intelligence artificielle. A la FNAC ? Pourquoi payer plus cher ? Reste une option : le Super U de Brie-Comte-Robert. Mélangé à un pack de bière, six tranches de jambon, des Pyrénéens pour Noël, le CD se fera discret. D'après mon expertise, 14,99 € semble être le prix plancher si l'on peut se passer des cartes postales (mais qui voudrait faire savoir qu'il écoute <b>Abba</b> en 2021 ? Un tragique aveu d'échec de notre société - autant qu'une vibrante victoire du consumérisme déchaîné).</p>
<p>Je sais que ça ne vous fait pas rire, et j'en vois déjà se ruer dans la-dite supérette. Parce que ça fait du bien. Parce que rien ne nous est arrivé depuis 29 ans. Une dernière fois, on sortira une bouteille de Malibu pour se souvenir de notre adolescence - juste avant qu'on bifurque du côté de <b>Joy Division</b>. Le Jet27 marche aussi, je suppose. </p><p>Gavez-vous du dernier <b>Abba</b>, au risque de la crise de foie. Après ça, il n'y a plus rien.</p>
Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-27367874065894801562019-04-30T02:57:00.002+02:002019-05-01T17:42:33.460+02:00Bob Dylan : des newsPlus aucun suspense possible. Le prochain <b>Dylan</b> concernera, à nouveau, la<i> Rolling Thunder Review </i>de 1975-76. Ah oui ?<br />
<br />
Premier indice sur Netflix :<b> Martin Scorcese</b> a visiblement eu accès aux rushes de <i>Renaldo & Clara</i>, imbuvable film du <b>Bob </b>tourné pendant ces deux années, et te les a remoulinés en un rockumentaire. Bien joué, Martin, y'a pas de petits profits...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBV1iOWALWA0xHluMHKkN-OaF3z7E4FJl0z88wb5k-cV2-1-UqlKAsQ8WrMIB4qylS_ZoDwE0LTSWcBkfSlSZcAVvCEoBK0elZRkkBhzQscnEGAlkMh9ZDS6MEZHIEO7V3JAyTPVs85vQ/s1600/bobnetflix.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="189" data-original-width="336" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBV1iOWALWA0xHluMHKkN-OaF3z7E4FJl0z88wb5k-cV2-1-UqlKAsQ8WrMIB4qylS_ZoDwE0LTSWcBkfSlSZcAVvCEoBK0elZRkkBhzQscnEGAlkMh9ZDS6MEZHIEO7V3JAyTPVs85vQ/s320/bobnetflix.jpg" width="320" /></a></div>
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Et vas-y, disponible en juin :<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXvyW9RlB1HkuqeAisETWWDbFCSMDjtN7iwgqsVOOHENPMMrI9dn-XZtMXEaCCuslRv6MDhOKdLpf0qf_XWoVmaWkP6qpel9ZSh3lSy7yO3x-XfiIBII99x7GlScxvUKka8i_282ZHT88/s1600/bobnetflix2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="1600" height="100" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXvyW9RlB1HkuqeAisETWWDbFCSMDjtN7iwgqsVOOHENPMMrI9dn-XZtMXEaCCuslRv6MDhOKdLpf0qf_XWoVmaWkP6qpel9ZSh3lSy7yO3x-XfiIBII99x7GlScxvUKka8i_282ZHT88/s400/bobnetflix2.jpg" width="400" /></a></div>
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Deuxième indice sur Spotify : Un morceau disponible en prime-time : une répète de la-dite tournée, <i>One More Cup Of Coffee</i>. Et un joli visuel :<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVrkZMdURt6h1iLQxn8jOskykku-YphThcwHJTyx2KZfvNIADpttdb-5jYivUrRuc4_4lok213MelJdZYzM100ctgMWkfsBwz9Fe9F4Qj9S9R8VxboA5FaS9QRFebdxnXpVRRdlbe2j48/s1600/rollingthunder.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="351" data-original-width="267" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVrkZMdURt6h1iLQxn8jOskykku-YphThcwHJTyx2KZfvNIADpttdb-5jYivUrRuc4_4lok213MelJdZYzM100ctgMWkfsBwz9Fe9F4Qj9S9R8VxboA5FaS9QRFebdxnXpVRRdlbe2j48/s320/rollingthunder.jpg" width="243" /></a></div>
<br />
...qui laisse penser à un gros gros coffret (y'a matière ceci dit).<br />
<br />
La suite logique des sessions de <i>Blood On The Tracks</i>, donc, et dont on se demande si - on l'espère - ce coffret sera gargantuesque à prix modique (comme les concerts de 1966) ou en édition ultra-limitée à prix gargantuesque (les sessions studio complètes de 1965-1966). Vu qu'il n'y a pas marqué <i>Bootleg Series</i> sur la vignette de Spotify, on peut espérer s'en tirer à pas trop cher (renouvellement de copyright oblige). Mais vous ratez pas les gars, il nous faut TOUT sur ce coup-là, pas un bête double-CD. Répètes et concerts, tout. 60 CD à 200 balles, genre. Siouplé.<br />
<br />
Et puisque semble-t-il c'est la chronologie qui l'emporte, pour la tournée de 1978 je me contenterai du concert à Nuremberg. Rien que pour la version apocalyptique de <i>Masters Of War</i>, en ces lieux - mon dieu ! Mais on verra ça plus tard, hein ?<br />
<br />
Bref, ce soir j'aurai du mal à m'endormir, une fois de plus.<br />
<br />
<a href="https://www87.zippyshare.com/v/fv9BnM95/file.html">Le single est ici</a> (merci Anonyme !)
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<u>Edit</u> : Ca y est, deux jours après le post, la nouvelle tombe : 14 CD, 100 $.<br />
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<a href="https://bobdylan.shop.musictoday.com/dept/the-rolling-thunder-revue?cp=73047_105296&src=MSGR475847&utm_source=mtemail&utm_medium=email&utm_campaign=mtemail_475847">https://bobdylan.shop.musictoday.com/dept/the-rolling-thunder-revue?cp=73047_105296&src=MSGR475847</a><br />
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<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/m4pbXJ6qREE" width="560"></iframe>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-28672682223505422362019-03-10T03:53:00.000+01:002019-03-10T03:53:02.169+01:00La Dizaine De Blogueurs : jour 6<span style="background-color: white; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif , serif , "emojifont"; font-size: 13px;"><b>La chanson associée à un voyage inoubliable</b></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif , serif , "emojifont"; font-size: 13px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif , serif , "emojifont"; font-size: 13px;">Nous avions quitté l'Alsace. Pris l'autoroute en Suisse. Nous avions dormi, nous étions réveillés en Italie. Traversé l'Italie. Dormi. Réveillés la nuit, pour prendre le ferry. Fait les cons, dormi. Arrivés à Igoumenitsa. Les Météores, puis toute la Grèce antique avec un prof gauchiste et ses potes du coin qui avaient résisté au régime des colonels. 16 ans. Destination improbable. Soleil. Emois. Quitter l'Alsace, un jour. Je l'ai fait.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif , serif , "emojifont"; font-size: 13px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; font-family: "helvetica" , "arial" , sans-serif , serif , "emojifont"; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<center>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/QERycSmoAhw" width="480"></iframe></center>
Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-12835448184084262342019-03-08T03:40:00.000+01:002019-03-08T03:40:08.358+01:00La Dizaine de Blogueurs : jour 5<center style="text-align: left;">
<span style="background-color: white; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 13px;"><b>La chanson qui met des frissons dans le dos</b></span></center>
<center>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/G0QVpDN6aQg" width="459"></iframe><br /></center>
4Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-67995695433874333982019-03-06T04:02:00.000+01:002019-03-06T04:02:05.017+01:00La Dizaine De Blogueurs : jour 4<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<b>La chanson déclic, qui nous a permis de découvrir un nouvel univers musical</b></div>
</div>
<br />
Alors là, sans hésiter. Sans même le moindre suspense, sans même argumenter, tiens je m'arrête là : <b>Paul Mc Cartney</b> et ses <b>Wings</b> :
<i>Mrs Vanderbilt</i>.<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/4HgCtHZQlJM" width="459"></iframe><br /></div>
<br />
Non sans déconner, je n'avais pas quinze ans, pas de casque, et Isabelle me trottait dans la tête (voir les épisodes précédents). A l'âge où ma fille a eu son premier Iphone, j'ai eu un transistor (comme on disait) Philips, et je plaquais l'oreille contre l'engin pour écouter le Hit-Parade d'<b>André Torrent</b> sur RTL, assez conforme à l'absence totale de culture dans laquelle je vivais. <b>C. Jérôme</b>, <b>Gérard Lenorman</b> et d'autres belges oubliés étaient mes idoles. Seraient-elles numéro 1 ce soir ? Pour le savoir, fallait se fader les dix premiers.<br />
<br />
Dont ce<b> Wings</b>, inconnu au bataillon, perfide anglais venu entacher la franchouillardise de mes nuits.
Mais qu'est-ce que c'est ?<br />
<br />
Ho ! Hé ! Ho !<br />
<br />
Comment ça s'appelle ? <i>Michiouanderbeul</i>.<br />
<br />
Ah ?
Ce truc était devenu une obsession - bizarrement comme le <i>Goodbye Vienna</i> d'un certain <b>Ringo Starr</b>, mais puissance dix. Un jour, à Carrefour, plus tard, je tomberai sur un triple albuim : <i>Wings Over America</i>, Statistiquement, <i>michiouandertruc</i> devait y être, non ? Il me le fallait. J'ai collé une étiquette "3 disques pour le prix d'un - 49,;90 Francs" sur l'étiquette "82 Francs 40" (largement au-delà de mes moyens, mais IL ME FALLAIT CE DISQUE).
Ben non. Paulo avait eu beau tourner en Amérique, que dalle. Oh, j'ai bien aimé ces trois disques, mais sans plus. <i>michisouanderchose </i>m'échappait encore.<br />
<br />
<i>Leave me alone, Mrs Vanderbilt... </i><br />
<br />
Bien sûr, plus tard (mais que signifie "plus tard" quand la pop s'empare d'un gamin de 9 ans, hein ?), j'achèterai le CD. Parce qu'entre temps, d'autres choses m'auraient éloigné de <b>C. Jérôme</b>. J'aurai ma phase air guitar sur l'album de <b>Led Zep</b> <i>(celui-ou-il-y-a-Stairway-to-Heaven)</i>, je partirai en vrille avec <b>Zappa</b> et après le<b> Clash</b> je n'écouterai plus jamais <b>Supertramp </b>(enfin si, mais en cachette). Et puis, un <b>John Lennon</b> mort à quatorze ans, on en oublie un Mc Cartney vivant (enfin, presque).
Mais n'empêche...<i>.Mrs Vanderbilt</i>. Et dire qu'elle ne figure sur aucune compile du gaucher ?!!! Tout comme <i>Monkberry Moon Delight</i>, ma deuxième claque du bassiste. Va savoir, je dois pas être fait comme les autres?.Unknownnoreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-88089066182550142019-03-03T02:54:00.000+01:002019-03-03T02:54:15.893+01:00La Dizaine De Blogueurs : jour 3La chanson que l'on écoute seul le soir au casque<br />
<br />
Pff... quand je mets le casque, déjà, c'est pas bon. Journée de merde, soirée de merde, je ne mets plus le casque que pour oublier. Alors tant pis pour vous, mais pas (plus) de <b>Leonard Cohen</b>, <b>Bashung </b>ou autres empêcheurs de dormir en rond. Quand je mets le casque, je veux que ça joue. Je veux m'évanouir dans la plénitude des Choses Plus Grandes Que La Vie. Exit le caca-boudin, déjà vécu les heures précédentes, exit la mélancolie, exit tout ça. Un truc qui te secoue à un moment, tu dis - waouh, j'ai rien vu venir. Au casque, je parle, hein, pas... enfin bon.<br />
<br />
Et, au casque, j'ai cinquante millions de propositions à vous faire, pour une seule - en fait, deux - et unique(s) chanson(s). Le <b>Grateful Dead</b> envoyant <i>China Cat Sunflower</i> suivi (comme toujours, les Dead Heads savent ça) de <i>I Know You Rider</i>. Oh cet instant magique où la rythmique change - si peu, si peu - pour acueillir <i>Rider</i>. Change pas de main, gamin, ça vient. Oui oui oui. Oui oui oui, c'est ça, que j'écoute au casque. Il m'en reste encore au moins 523 versions à découvrir, alors je vous laisse, ok ?<br />
<br />
<b>Grateful Dead</b> - <i>China Cat Sunflower/I Know You Rider</i><br />
<i><br /></i>
<i><br /></i><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/dPYFV1G2vS8" width="459"></iframe></center>
Unknownnoreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-18066496294850361652019-03-01T02:37:00.000+01:002019-03-01T02:37:04.951+01:00La Dizaine De Blogueurs : jour 2<b>La chanson sortie l'année de nos quinze ans</b><br />
<br />
Foutremou, quels thèmes à la con. Pas facile d'avoir quinze ans en 1981. Je m'étais pris <i>London Calling</i> dans les oreilles l'année de mes treize ans, j'en étais encore à décortiquer <i>Sandinista </i>pour essayer de comprendre pourquoi c'était un grand disque (paraît-il), et ma vie d'adolescent était sexuellement aussi vide qu'une paire de couilles de GI brûlées par le napalm. Que dire de cette année-là ? <b>Kim Wilde</b> ? Ha ! trop grand et trop fier pour m'identifier à un kid de l'Amérique ! <b>Police</b> ? Vendus, <b>Police</b>, vendus. Je suis de ceux qui ont oublié leurs quinze ans. Pas de coucheries obscures au fin fond de l'Alsace. Ma plus grande révélation ? Sans doute les équations du second degré ou le théorème de Pythagore, je ne sais plus trop. J'ai beau chercher sur internet, rien ne me parle. Et d'ailleurs, c'est vrai, je ne parlais pas à grand monde, à quinze ans. J'écoutais des choses de <b>Zappa</b> ici hors sujet, et s'il faut vraiment que je me creuse la tête, je ne vois que <i>Shot Of Love</i>, l'album post-chrétien de <b>Dylan</b>. Acheté le jour où ma sœur s'est payée une chaîne hi-fi.<br />
<br />
Alors oui, la chanson de mes quinze ans c'est probablement <i>Lenny Bruce</i>. Pas très funky, hein ? Un <b>Dylan</b> bêlant à souhait, et qui donc était ce <i>Lenny Bruce</i> ? J'ai probablement fait des progrès en anglais en devinant son parcours dans la-dite chanson. <i>He was the brother that you never had</i>. OK, un frangin donc, je prends. J'auras bien aimé avoir un frangin, plutôt qu'une frangine qui achetait une chaîne stéréo pour écouter <b>Fabienne Thibault </b>et <b>America</b>.<br />
<br />
Non, vraiment, les copains, pas mes quinze ans, d'accord ? L'année d'avant, il y avait <b>XTC</b>, <b>Talking Heads</b>, celle d'après il y aurait un <i>bon</i> <b>Dylan</b>, mais là...<br />
<br />
<b>Bob Dylan</b> - <i>Lenny Bruce</i><br />
<i><br /></i>
<i><br /></i><br />
<center>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/16nKWku72oo" width="459"></iframe></center>
Unknownnoreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-85172880455890069232019-02-27T02:12:00.000+01:002019-02-27T02:12:07.575+01:00La Dizaine de blogueurs : jour 1<b>La chanson qui évoque l'enfance</b><br />
<br />
Vache, c'est quoi ce thème : une chanson qui parle de l'enfance ? Y'en a tant... Une chanson qui <i>m</i>'évoque <i>mon </i>enfance ? Je choisis la deuxième proposition. Et je me jette à l'eau. Ce n'est pas une façon de parler. Je me rappelle de la petite piscine bleue avec trois rubans installée dans le jardin, à l'été... quelle année ? L'année de ce tube sans doute (1973, NDLR). Nous pataugions sous l'oeil indifférent de mes parents - chance ! ils ne voyaient là aucun risque pour moi, c'était rare - quand Alain, le voisin, un crétin au sens médical du terme est arrivé avec - quoi, qui ? une vague cousine ? La fille d'un copain de beuverie de son père ? Je ne saurai jamais. Je me rappelle juste de son prénom, Isabelle, et de son maillot de bain deux pièces rouge. Et de sa coiffure à la garçonne. Et j'ai perdu tout élan à patauger. Je voulais juste tomber sur elle, qu'on se touche, là, ambiguë sensation, inconnue motivation, eaux troubles de l'enfance. Isabelle. L'eau giclait de partout, le voisin crétin beuglait en aspergeant tout le monde, et je ne voyais plus qu'elle.<br />
<br />
Et puis elle est retournée chez Tonton, partie, jamais plus revue, disparue, adieu le maillot de bain rouge, je crois que je ne suis jamais retourné dans la piscine, vite rangée voici septembre arrivé. Et ces <b>Poppys</b> qui chantaient très exactement ma peine. Sans doute qu'elle avait dix ans, bien sûr qu'elle avait déménagé et bien sûr que j'aurais aimé lui faire des bébés, sans trop savoir comment mais oui, plus que jamais, d'ailleurs. Et qui sait peut-être m'a-t-elle déjà oublié. Probablement, oui, très probablement.<br />
<br />
Un jour, bien plus tard, j'ai connu au sens biblique du terme une Isabelle. Elle aussi m'a oublié. M'a même largué comme une merde. J'avais dû lui chanter la chanson, peut-être. Elle a dû avoir peur.<br />
<br />
<b>Poppys</b> -<i> Isabelle Je T'Aime</i><br />
<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/o618mlIaR7E" width="459"></iframe></center>
Unknownnoreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-34432081556715458652018-11-22T00:00:00.002+01:002018-11-22T00:00:26.815+01:00#219 : Tommy Jarrell - The Legacy Of Tommy Jarrell volume 3 - Come And Go With Me<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPIgmyWERPLLYCPROBf50IgTrznt2mp5Dljz0uWgf8HkfiVbv4gfywNsOtuyvRrr8N773w_TmsfmvcZYKgNFVCMpJ8ld_ZNTZrgqnOSwVM_lWMefOtr0MaBVoDvB93u6GQ71TaiPfTffU/s1600/tjarrell.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="609" data-original-width="599" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPIgmyWERPLLYCPROBf50IgTrznt2mp5Dljz0uWgf8HkfiVbv4gfywNsOtuyvRrr8N773w_TmsfmvcZYKgNFVCMpJ8ld_ZNTZrgqnOSwVM_lWMefOtr0MaBVoDvB93u6GQ71TaiPfTffU/s200/tjarrell.jpg" width="196" /></a></div>
Ce post, c'est un verre de bootleg whiskey directement issu de Caroline du Nord, que vous vous envoyez dans le gosier. Ca vient même directement de la région de Mount Airy, quelques centaines d'âme, et là-bas on ne rigole pas quand on joue du banjo. Ni du violon, d'ailleurs, et c'est souvent les deux à la fois. Ici, on ne connaît ni <b>Earl Scruggs</b>, ni <b>Bela Fleck</b>, ni les autres virtuoses qui passent à la radio. On est pas là pour amuser le Grand Ole Opry. Ici, on joue du <i>clawhammer banjo</i>. On prétend pas que le banjo est un instrument américain, on sait très bien ce qu'on doit aux noirs qui sont arrivés du sud après l'abolition. On leur a donné autant qu'ils nous ont apporté. On était irlandais, après la Grande Famine on a débarqué à New York mais on a vite compris que si on espérait gagner trois dollars fallait partir dans les mines de charbon. Et après une journée de boulot tu sais plus si t'es blanc ou noir, et qu'est-ce que ça peut faire. On s'est tous retrouvés au même endroit parce que personne voulait de nous.<br />
<br />
Et on a même réussi éviter le Folk Revival, il y a 60 ans. On est pas des marionnettes ni des guignols. On joue du banjo. Après, bon, y'a bien eu quelques hurluberlus venus jusqu'ici nous enregistrer. C'est eux qui voyaient, nous, on allait quand même pas bouger de là.<br />
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Moi, <b>Tommy Jarrell</b>, j'ai appris à pas mal de gosses à jouer du banjo - et du violon. Parce que si tu veux jouer avec un violoniste et que tu sais pas ce qu'il fait t'es un comique. Et réciproquement. Ici, on s'écoute. Bref, j'avoue qu'il y a eu pas mal de monde à venir m'écouter, dans les années 1970. Certains d'entre eux étaient sympas. Je me suis toujours demandé pourquoi ils s'intéressaient à ma musique de hillbilly, mais bon, chacun ses affaires. J'étais pas <b>Hank Williams</b>, moi, j'ai bossé toute ma vie. Dans les bagnoles. Et puis à force de voir ces gamins affluer, j'ai même eu une médaille de Washington (je sais plus trop pourquoi, je suis mort maintenant, je me repose). Paraît même que ma version de <i>Little Maggie</i> figure à l'Institut Smithsonian. Cette blague. Mais bon, c'est vrai, le banjo, fallait pas m'en montrer. Qu'est-ce qu'on s'est fait plaisir avec mon pote <b>Fred Cockerham</b>. On alternait, tu vois. Passe-moi le banjo, tiens prends le violon sur la prochaine et tout ça. Le banjo, ça repose les doigts et le coude, c'est chaud le violon. Et inversement, enfin, c'est pareil ces deux trucs, ça fait pas des notes comme à la Ville, ça fait juste danser.<br />
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Et des fois, même, je chantais ces vieux trucs. Déjà que j'étais vieux, mais ces machins, je savais même pas d'où ça venait. Mes grands-parents les connaissaient déjà. <b>John Henry</b>, bon dieu, mort un marteau à la main. A construire des voies ferrées pour explorer ce pays. Je sais pas si c'est vrai cette histoire mais les ens l'aimaient bien. Et puis quelle importance. Des p'tites Maggie, il en court plein les rues. Trop belles, trop jeunes, trop connes. Elles finissent toutes pareilles. Manque de religion, je dis. Quoique, de là où je te parle, le bon dieu je l'ai pas vu, même pas entendu. C'est même pas moi qui te parle, c'est un p'tit gars qui écrit ce truc, il se démerde pas trop mal au banjo d'ailleurs, il fait que ça aussi faut dire. Peut-être qu'à son époque, là, maintenant, y'a pas ou plus grand chose d'intéressant ?<br />
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Alors si ça vous tente, je peux vous en jouer quelques unes. Excusez pour la voix, ils m'avaient demandé de chanter, c'est pas mon truc mais bon, ça avait l'air de leur faire plaisir aux gamins qui sont venus me voir, quand j'étais encore vivant, dans les années 1970. Euh... je suis désolé, ça doit vous changer quand même de la radio, non ? Je serais vous j'en boirais encore un petit verre, de ce moonshine-là, ça vous détendra les acoustilles, les vivants. Z'êtes sûrs ? OK, ben alors je joue.<br />
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<a href="https://www10.zippyshare.com/v/ohc6zOdi/file.html">Come And Go With Me</a><br />
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<br />Unknownnoreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-10657254854969450592018-11-16T00:57:00.001+01:002018-11-16T00:59:25.678+01:00#218 Bob Dylan "More Blood More Tracks"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi03i8bgsg_BFhw9V7Di_e9Gf-s5rxHV7sLDweyGk6cuGIpqjo-w9p3VTht4eC7QUgE7QYlsCsldcnjKzit0T_RKkjg94i-f9nJUhfBPlk1V0jslqcLz0o5I6u-JWkNASSA4TyUvnHVITM/s1600/cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi03i8bgsg_BFhw9V7Di_e9Gf-s5rxHV7sLDweyGk6cuGIpqjo-w9p3VTht4eC7QUgE7QYlsCsldcnjKzit0T_RKkjg94i-f9nJUhfBPlk1V0jslqcLz0o5I6u-JWkNASSA4TyUvnHVITM/s200/cover.jpg" width="200" /></a></div>
<i>Alors là...</i><br />
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En fait, pour comprendre ce "alors là" qui en dit long, il faut revenir une quinzaine d'années en arrière, voire plus. <i>Blood On The Tracks </i>est un album extraordinaire, ça n'est pas le problème. De fait, tout ce qui figure ici a potentiellement droit au qualificatif d'extraordinaire de même. Ça, tout le monde le sait. Sauf qu'il y a quinze ans, on s'échangeait des pirates en CD-R par la poste, et concernant cet album, ben une fois qu'on possédait <i>Blood On The Tapes</i>, la copie de l'acétate qui devait originellement constituer l'album à partir des seules sessions new-yorkaises, on était content. Les<i> Bootleg Series vol. 1-3</i> nous avaient déjà permis de disposer de <i>Up To You</i>, <i>Call Letter Blues</i>... bref les outtakes de l'album, donc basta. Dans notre petit monde, l'affaire était pliée, et on se concentrait davantage sur d'autres périodes de l'Artiste, qui nous paraissaient bien moins documentées. Comme les live de 1997. Qu'on espère toujours via un <i>Bootleg Series</i> dédié, d'ailleurs.<br />
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<i>Alors là....</i><br />
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On pensait tous que les sessions new-yorkaises étaient soporifiques et uniformes. On aimait bien finalement le détour à Minneapolis, dont on pensait issues toutes les parties un peu couillues de l'album.<br />
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<i>Alors là...</i><br />
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<br /></div>
Là, c'est littéralement une bombe thermo-nucléaire lancée par Columbia, et ils doivent en rire les employés. Car depuis des lustres, les dylanophiles ont poussé des "bof" à chaque <i>Bootleg Series</i>, ou preque (la période <i>Self Portrait</i>, que j'avais espéré, m'avait tué). Ah quoi, les <i>Witmark Demos</i>, la période catho, le <i>Royal Albert Hall</i>, tout ça on avait pas besoin d'eux. Et je râle encore sur leur pitoyable double CD concernant la <i>Rolling Thunder Review</i>. Du travail d'arpète. De la bouse.<br />
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<i>Alors là...</i><br />
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Ben tout est émotion. On se demande d'ailleurs comment l'album a pu sortir. On sait qu'à l'époque, <b>Bob</b> venait de perdre sa maman et son frangin lui avait proposé d'organiser ces fameuses sessions à Minneapolis, lui avait obtempéré, façon OK je te file un peu de thunes. Donc, dilemme entre un album presque acoustique (une légère basse électrique appuyant le propos) ou l'album final un peu pot-pourri qu'on connait pour faire plaisir au frangin. La famille, la famille....<br />
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Mais ce qu'on (je) ne savait pas, c'est toute cette exploration en studio dans la grosse pomme... Tiens, prenez <i>You're Gonna Make Me Lonesome When You Go</i>, rien qu'elle. Un titre mineur de l'album, face à un <i>Tangled Up In Blue</i> ou un <i>Shelter From The Storm</i>. Eh ben là, certaines des versions un peu étoffées vous font oublier jusqu'à <i>Visions Of Johanna</i>, rien que ça. Parce que <b>Dylan</b> a testé des parties de piano, un rien de batterie là-dessus, autant de choses qu'on imaginait même pas, du temps de <i>Blood On The Tapes</i>. Cochon de <b>Dylan</b>, diront certains, extasiés par ces outtakes (et j'en suis). Et tout est bon dans le cochon. D'autant qu'ici on ne nous propose pas le cinquième quartier, loin de là.<br />
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<i>Alors là...</i><br />
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Le vieil excentrique que je suis n'en revient pas encore, et il écoute avec parcimonie. Avec recueil, délectation épicurienne parce que ça n'arrivera pas deux fois, et que finalement le thermonucléaire à petite dose, ça vous dézingue suffisamment pour tenir la semaine. Vous me raconterez donc ce que je n'ai pas encore entendu. Si vous êtes en état, bien évidemment....<br />
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PS : oh et puis <i>If You See Her Say Hello</i>, ultime reflet de <i>Girl From The North Country</i>. Une chanson dont on rêve que <b>Dylan</b> la chante devant nous. Et plusieurs fois si possible. C'est possible.<br />
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<a href="https://www71.zippyshare.com/v/WiLFlFWy/file.html">More Tracks</a>Unknownnoreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-87977237625575821682018-11-12T22:08:00.003+01:002018-11-12T22:08:37.443+01:00#217 John Hartford "Aero-Plain"<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgN3WSRgCJj4jIeUjN5WrEeewmaT5dqCJakukvxM1ZzC4uW0OkHklugXZ5ML7zu1nZdc-kxr2fHPFXXWoPcPh-hCEUoKPGlcR2zCtAE43gLLxm1FITOmfdfv3Q2uhZkFynvhtF2zRtSt-s/s1600/hartford.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="600" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgN3WSRgCJj4jIeUjN5WrEeewmaT5dqCJakukvxM1ZzC4uW0OkHklugXZ5ML7zu1nZdc-kxr2fHPFXXWoPcPh-hCEUoKPGlcR2zCtAE43gLLxm1FITOmfdfv3Q2uhZkFynvhtF2zRtSt-s/s200/hartford.jpg" width="200" /></a></div>
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Ca faisait longtemps, longtemps, que je voulais rendre hommage à ce monsieur. De préférence, au travers d'un album complètement ignoré lors de sa parution, et que l'on retrouve - miracle, enfin, normal, ça leur coûte pas un rond et 90 Mo de stockage - sur les plateformes de téléchargement. Même mes amis russes qui m'abreuvent de torrents de musique (et non, pas de vodka) n'en ont cure. Diable !<br />
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Alors, roulement de tambours de banjo, voici <b>John Hartford</b>, un musicien hors-pair, au banjo donc comme au violon, qu'il délaisse ici (c'est <b>Vassar Clements </b>qui s'en occupe, ça va, donc). Ceci étant, ne fuyez pas. On entend bien ici de la musique acoustique au tempo enlevé qui rappelle la ligne bleue du Kentucky, mais pas tout à fait quand même, car le bonhomme est sacrément dérangé.<br />
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Elevé au statut de gloire éphémère suite à son tube pour le moins mainstream <i>Gentle On My Mind</i>, que n'aurait pas renié un Neil Diamond, le bougre ne transformera jamais l'essai. Musicien surdoué, complètement cinglé, l'homme n'aura de cesse de sortir des albums qui dérangent, comme celui-ci (on trouve un titre invitant rien de moins qu'à détruire le Grand Ole Opry, donc forcément ça facilite pas le copinage) ou encore de proposer, sur scène, des one-man shows au banjo et aux claquettes, coiffé de son indécrottable chapeau melon. C'est à lui que les frères<b> Coen </b>feront appel pour la musique de <i>O Brother,</i> notamment pour les arrangements old-time que ses pairs semblaient incapables de jouer. Un petit magot qui ne servira malheureusement qu'à lui payer sa chimio. Bye bye, <b>John Hartford</b>.<br />
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N'empêche que le monsieur avait tout pour (me) plaire. Ce qu'on entend ici va du bluegrass joué avec une finesse introuvable chez celles et ceux qui semblent aligner les notes à toute vitesse comme s'ils avaient un train à prendre. Et qui plus est, des chansons, surtout. Des mélodies, des arrangements de rêve. Et cette voix... On croirait entendre un croisement improbable entre <b>Earl Scruggs</b> et <b>Joe Dassin</b>. Et l'on en vient à se demander pourquoi diable le grand Joe n'a jamais puisé dans ce répertoire pour se tricoter des adaptations qui auraient fait trembler l'Olympia, si, si.<br />
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Et parfois aussi, c'est complètement barré (<i>Boogie</i>) ce qui n'est guère étonnant. Les musiciens fumaient de l'herbe, jouaient un traditionnel pendant une heure ou deux, jusqu'à ce que cela ressemble à quelque chose. Ou pas.<br />
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Ainsi donc voilà, un peu en réponse à Jimmy, un cas très très rare où la technicité n'enlève rien à la folie, et donc au génie. L'homme savait jouer plus vite que son ombre, et même que l'ombre des copains de l'époque, mais de cela on ne trouve rien ici. Merci.<br />
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Alors donc, ne devriez-vous écouter du bluegrass qu'une fois dans votre vie, c'est le moment où jamais.<br />
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<a href="https://www77.zippyshare.com/v/AQXLBinR/file.html">Turn You Radio On</a>Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-418289208648351702018-10-31T00:10:00.001+01:002018-10-31T00:10:32.093+01:00Gégé Re-Up. On peut pas rester là-dessus<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnTNTKR_CorvvaC75_m1d1IJqQoP4t5EQNunkTXLEtiGyvyfipQKvMjLDQWT_i84usWSO0k9D6L63yC90lFO5pgT3gDxuydj4r7WnLCia_6tl5WJsIPlbfDX0spDfPHG-YsVJc-NOBDPI/s1600/cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="450" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnTNTKR_CorvvaC75_m1d1IJqQoP4t5EQNunkTXLEtiGyvyfipQKvMjLDQWT_i84usWSO0k9D6L63yC90lFO5pgT3gDxuydj4r7WnLCia_6tl5WJsIPlbfDX0spDfPHG-YsVJc-NOBDPI/s200/cover.jpg" width="200" /></a></div>
Non.<br />
J'ai tenu la moitié de l'album, stop. Quelle grosse merde, Alors, chose inhabituelle ici, un re-up du mythique "Long Long Chemin" de 1972.<br />
Parce qu'ici, après les fiévreuses orchestrations de <i>la Mort d'Orion</i>, <b>Manset </b>commence à explorer ces mélanges patauds de guitare, de piano, de variété (un peu) qui deviendront sa marque de fabrique dans les années 1970. On n'est pas ici encore dans le <i>Royaume de Siam</i>. Pas de boogie-woogie façon <i>Train du Soir.</i> <b>Manset </b>nous vante encore le bonheur de <i>l'Oiseau de Paradis</i>.<br />
Alors c'est vrai, dans sa dernière merde, on retrouve ce mixage approximatif dont il se vante tant. Ces parties instrumentales maladroites. Qu'y avait-il alors qu'il n'y a plus ?<br />
Une part d'innocence peut-être ? Une société qui appelait moins au cynisme désespéré que la Macronie actuelle ?<br />
En tous cas, pour qui voudrait encore comprendre, chercher, découvrir, voici un artiste presque neuf, après un happening en 1968 (<i>Animal On Est Mal</i>), un Grand Oeuvre l'année d'après (<i>la Mort d'Orion</i>, toujours dispo sur Spotify), un faux-premier album d'une carrière qui - vraiment - s'arrêtera dans les années 1985-87 pour renaître après, mais pas de la même façon.<br />
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<a href="https://www87.zippyshare.com/v/a0kTwRyr/file.html">Long Long Chemin</a><br />
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<br />Unknownnoreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-73984029010406614542018-10-15T01:09:00.002+02:002018-10-15T01:09:14.917+02:00Gégé revient ! (?)Bon,<a href="https://absocool.blogspot.com/2018/09/gerard-manset-bord-du-blossom-2018.html"> l'album est chez Jimm</a>y, pas besoin de le re-poster ici. Et je vous invite à lire sa chronique que j'aurais pu écrire- mots pour mots - si j'avais eu l'album là, direct, à sa sortie.<br />
Sauf qu'outre-mer zaidant, j'ai eu le disque dans ma valise quelques jours avant d'atterir à l'aéroport Aimé Cézaire et de dé-boiter le truc sur ma platine.<br />
Est-ce le spectacle des bananiers dans les champs, les grenouilles sous la lune, bla-bla ? Je ne sais pas mais je le trouve moins pire que son aventure grecque précédente. Rempli de guitares, parfois absurdement rock''n'roll (mais ce n'est pas la première foiq, Gégé attendait le Train du Soir chez Bob Seeger il y a longtemps déjà), de cordes (certes arrangées à la va-comme-je-te-pousse), je l'aime un peu plus celui-là.<br />
Je l'aime un peu plus mais attention, pour le nouveau-venant celà reste malheureusement une bulle de merde. Car Manset, en 2018, désolé, ne trouvera plus de nouveaux venants. Pas avec un disque pareil, pas avec ses palabres. Où alors un stagiaire de chez Télérama. Peut-être.<br />
Car en plus le monsieur est prétentieux, lorsque entre les chansons il solliloque. Rien de nouveau par rapport au précédent disque. Use-abuse de la pédale flanger sur la guitare. Rien de nouveau par rapport à "Il voyage en solitaire" ou les disques d'avant (il y a 40 ans quand même).<br />
Je serai donc moins catégorique que Jimmy, je n'ai pas écrit/répondu en mordant à la sortie du disque. Quand j'entends ces arrangements datés, et volontairement datés (c'est pas possible autrement), je me dis que Gégé souffre d'une crise de nostalgie. Cherchant à nous faire croire qu'il peut encore faire aussi bien que l'avant qui nous est cher, on ne peut qu'espérer que face à son génie actuel, il se décide enfin à ouvrir les vannes de ses albums d'antan en VO intégrale. Allez Gégé, vas-y. Ou alors arrête.Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-82494836078111664072018-09-03T03:20:00.001+02:002018-09-03T03:24:17.854+02:00#216 : Bob Dylan "World Gone Wrong"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJlennn44KJERLEcUEvHsa9-iSYwDEjBhaFbUl9jeq1zNUwNQisC8KO-pVevnk3Bn6lUq7SISbhwo1Sd83qnbJOWtyG2Gsx22QjBHLGzUkTYIpZuxfCO8rE6EDFIu6e6rW1l2jJez_fcs/s1600/world.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="346" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJlennn44KJERLEcUEvHsa9-iSYwDEjBhaFbUl9jeq1zNUwNQisC8KO-pVevnk3Bn6lUq7SISbhwo1Sd83qnbJOWtyG2Gsx22QjBHLGzUkTYIpZuxfCO8rE6EDFIu6e6rW1l2jJez_fcs/s200/world.jpg" width="194" /></a></div>
...Sur une remarque de<b> Jimmy</b>, qui doit dater de plusieurs années : poste-nous un<b> Dylan</b> peu connu. Dont acte.<br />
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En 1993, <i>Bob Dylan</i> ne vaut plus rien. L'épisode "<i>Oh Mercy !</i>" est passé depuis longtemps. Après être revenu en grâce avec les efforts de <b>Daniel Lanois</b>, l'alchimiste du moment, fier de son travail avec <b>U2</b> sur <i>The Joshua Tree</i> (on transforme un groupe de merde en or en barre, joli coup <b>Daniel</b>). Mais c'est presque un<b> Dylan </b>de merde que le canadien avait re-crédibilisé (sait-il travailler avec d'autres que des pitoyables ?). S'en suit un inommable <i>Under The Red Sky</i>, produit par <b>Don Was</b> (?!!) et riche d'invités grotesques (<b>Slash</b>, <b>Steve Jones</b>, <b>Elton John</b> et j'en passe).<br />
<br />
Et puis il y eut, après un silence radio de deux ans, <i>Good As I Been To You</i>. Album de reprises, totalement acoustique et solo dont on se devait quand même de célébrer l'arrivée. Pas possible quand même de parler de <b>Kurt Cobain</b> tous les jours, si ? Mais le disque péchait par trop de fautes de goût. La bluette, déjà, bien avant son Alzheimer lui faisant croire qu'il était un croisement de <b>Dean Martin</b> sodomisant <b>Sinatra</b> (<i>Tomorrow Night</i>), du folk irlandais du très méprisable <b>Paul Brady </b>(<i>Arthur Mc Bride</i>) et un jeu parfois approximatif.<br />
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Alors quand l'année d'après paraît le rebelote d'album <i>World Gone Wrong,</i> qui s'en est soucié ?<br />
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Sans doute pas ceux qui ne l'ont pas acheté et de fait pas lu les notes de pochette délicieuses. Il n'avait pas fait cet exercice depuis 1965, le <b>Bob</b>. Et ça y va. Monde merde, j'y comprends plus rien, la seule chose qui reste, c'est ces vieilleries.<br />
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Preuve par neuf avec le titre éponyme des <b>Mississippi Sheiks</b>, qui, dans les années 20, étaient tellement neuneu que bien que noirs, ils ne jouaient pas du blues pour blancs. Et la suite à l'avenant. <i>Stagger Lee</i>, sur lequel <b>Greil Marcus</b> se masturbera de longues années durant, croyant y découvrir le mythe de l'Amérique (mais oui, <b>Greil</b>, arrête de te pignoler et remets-toi !).<br />
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Et aussi, du blues. <i>Nobody can sing the blues like Blind Willie Mc Tel</i>l. <b>Bob Dylan</b>, à l'époque, si. Sur la reprise de <i>Brokedown Engine</i>, oui. Complètement.<br />
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Alors évidemment, le <b>Bob</b> n'est pas <b>Jorma Kaukonen</b> ou <b>Eric Clapton</b>. C'est le jeu inimitable de <b>Dylan</b> à la guitare sèche quand il n'est pas en train de se faire sa liste de course sur scène (penser à racheter des pommes de terre, j'ai tartiflette avec <b>Bono</b> demain). Impossible à reprendre avec sa petite guitare devant l'iphone. <b>Dylan</b> is <b>Dylan</b>, et ici complètement, peut-être plus que jamais.<br />
<br />
Alors vu que visiblement je poste un truc par an, peut-être jugeriez-vous que ce disque en vaut la peine. Surtout en 2018. Il faut toujours attendre uune trentaine d'années pour comprendre <b>Dylan</b>. Je serai sans doute mort avant d'aimer ses merdes jazzy, mais là, je suis vivant.<br />
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<a href="https://www25.zippyshare.com/v/rOSQO5pR/file.html">Même si le monde a mal tourné.</a>Unknownnoreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-31320641886945136252018-05-26T02:03:00.001+02:002018-05-26T03:58:42.768+02:00Google est ton ami<br />
<div class="K3JSBVB-i-B" style="-webkit-box-direction: normal; -webkit-box-orient: vertical; border: 0px; bottom: 0px; color: #222222; display: flex; flex-direction: column; float: left; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; height: 535px; margin: 0px; max-width: 240px; overflow-x: hidden; overflow-y: auto; padding: 0px; position: absolute; vertical-align: baseline; width: 223.2px;">
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<div role="group" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div class="K3JSBVB-r-d" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="K3JSBVB-A-c editPosts selected" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#allposts" style="border: 0px; color: #333333; display: block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 6px 0px 6px 66px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" title="Tous (415)"><span class="K3JSBVB-A-d" role="treeitem" style="border: 0px; color: #ff5722; display: block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Tous (415)</span></a><a class="K3JSBVB-A-c editPosts" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#draftposts" style="border: 0px; color: #333333; display: block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 6px 0px 6px 66px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" title="Brouillon (8)"><span class="K3JSBVB-A-d" role="treeitem" style="border: 0px; color: black; display: block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Brouillon (8)</span></a><a class="K3JSBVB-A-c editPosts" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#publishedposts" style="border: 0px; color: #333333; display: block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 6px 0px 6px 66px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;" title="Publiés (407)"><span class="K3JSBVB-A-d" role="treeitem" style="border: 0px; color: black; display: block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Publiés (407)</span></a></div>
</div>
</div>
<div aria-expanded="false" class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#stats" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Statistiques"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-stats" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Statistiques</span></span></a></div>
<div aria-expanded="false" class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#comments" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Commentaires"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-comments" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Commentaires</span></span></a></div>
<div class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#adsenseoverview" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Gains"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-adsenseoverview" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Gains</span></span></a></div>
<div class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#promote" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Campagnes"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-promote" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Campagnes</span></span></a></div>
<div aria-expanded="false" class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#pages" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Pages"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-pages" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Pages</span></span></a></div>
<div class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#pageelements" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Mise en page"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-pageelements" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Mise en page</span></span></a></div>
<div class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#template" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Thème"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-template" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Thème</span></span></a></div>
<div aria-expanded="false" class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#settings" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Paramètres"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-settings" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Paramètres</span></span></a></div>
<div class="blogg-tab-separator" style="border-bottom-color: initial; border-bottom-style: initial; border-image: initial; border-left-color: initial; border-left-style: initial; border-right-color: initial; border-right-style: initial; border-top-color: rgb(235, 235, 235); border-top-style: solid; border-width: 1px 0px 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 16px 0px 16px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</div>
<div class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/blogger.g?blogID=9133141285053805191#reading" role="treeitem" style="border: 0px; color: #00838f; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Liste de lecture"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-reading" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Liste de lecture</span></span></a></div>
<div class="blogg-tab" style="border: 0px; cursor: pointer; font-family: inherit; font-size: 14px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px -16px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<a class="gwt-Anchor" href="https://www.blogger.com/u/1/null" role="treeitem" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; width: 223.2px;" title="Aide"><span class="K3JSBVB-r-f" style="border: 0px; display: inline-block; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; height: 40px; line-height: 40px; margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 16px; vertical-align: baseline; white-space: nowrap; width: 224px;"><span class="K3JSBVB-r-e" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "material icons extended"; font-size: 24px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; opacity: 0.35; padding: 0px; vertical-align: bottom;"></span><span class="K3JSBVB-r-g" id="blog-tab-help" style="border: 0px; color: black; display: inline-block; font-family: "roboto"; font-size: 16px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px 0px 0px 16px; opacity: 0.87; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Aide</span></span></a></div>
</div>
<div class="K3JSBVB-i-p" style="-webkit-box-flex: 0; border: 0px; flex: 0 0 auto; font-family: inherit; font-size: 11px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: auto 0px 0px; opacity: 0.54; padding: 0px 0px 10px; vertical-align: baseline;">
<ul style="-webkit-box-direction: normal; -webkit-box-orient: horizontal; -webkit-box-pack: justify; border: 0px; display: flex; flex-flow: row wrap; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; justify-content: space-between; list-style: none; margin: 0px 0px 0px -1px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<li style="-webkit-box-flex: 1; border-bottom-color: initial; border-bottom-style: initial; border-image: initial; border-left-color: rgb(204, 204, 204); border-left-style: solid; border-right-color: initial; border-right-style: initial; border-top-color: initial; border-top-style: initial; border-width: 0px 0px 0px 1px; color: grey; flex-basis: auto; flex-grow: 1; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0.25em 0px; padding: 0px 4px; text-align: center; vertical-align: baseline;"><a href="https://www.blogger.com/u/1/go/terms" style="border: 0px; color: grey; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">Conditions d'utilisation</a></li>
<li style="-webkit-box-flex: 1; border-bottom-color: initial; border-bottom-style: initial; border-image: initial; border-left-color: rgb(204, 204, 204); border-left-style: solid; border-right-color: initial; border-right-style: initial; border-top-color: initial; border-top-style: initial; border-width: 0px 0px 0px 1px; color: grey; flex-basis: auto; flex-grow: 1; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0.25em 0px; padding: 0px 4px; text-align: center; vertical-align: baseline;"><a href="https://www.blogger.com/u/1/go/privacy" style="border: 0px; color: grey; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">Confidentialité</a></li>
<li style="-webkit-box-flex: 1; border-bottom-color: initial; border-bottom-style: initial; border-image: initial; border-left-color: rgb(204, 204, 204); border-left-style: solid; border-right-color: initial; border-right-style: initial; border-top-color: initial; border-top-style: initial; border-width: 0px 0px 0px 1px; color: grey; flex-basis: auto; flex-grow: 1; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0.25em 0px; padding: 0px 4px; text-align: center; vertical-align: baseline;"><a href="https://www.blogger.com/u/1/go/contentpolicy" style="border: 0px; color: grey; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; text-decoration-line: none; vertical-align: baseline;">Règlement relatif au contenu</a></li>
</ul>
</div>
</div>
<div class="K3JSBVB-i-m" style="-webkit-box-direction: normal; -webkit-box-orient: vertical; border: 0px; color: #222222; display: flex; flex-direction: column; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; height: 527px; margin: 0px; min-width: 0px; overflow-x: hidden; overflow-y: auto; padding: 8px 44px 0px 256px; vertical-align: baseline;">
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div class="K3JSBVB-i-w" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: -16px 0px 8px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div class="K3JSBVB-m-c" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; max-width: 922px; padding: 16px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
</div>
<div class="K3JSBVB-m-c" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; max-width: 922px; padding: 8px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
<div aria-label="Notifications de Blogger" class="K3JSBVB-m-f" role="list" style="background: rgb(249, 237, 190); border: 1px solid rgb(240, 195, 109); font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div class="K3JSBVB-Yb-c K3JSBVB-Yb-e" role="listitem" style="border-bottom-color: rgb(205, 212, 239); border-bottom-style: solid; border-image: initial; border-left-color: initial; border-left-style: initial; border-right-color: initial; border-right-style: initial; border-top-color: initial; border-top-style: initial; border-width: 0px 0px 1px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 10px; position: relative; vertical-align: baseline;">
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div class="gwt-HTML K3JSBVB-Yb-a" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px 30px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
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<div class="K3JSBVB-Yb-c K3JSBVB-Yb-e" role="listitem" style="border-bottom: none !important; border-image: initial; border-left: 0px; border-right: 0px; border-top: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 10px; position: relative; vertical-align: baseline;">
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<div class="gwt-HTML K3JSBVB-Yb-a" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px 30px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
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<div class="gwt-HTML K3JSBVB-Yb-a" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px 30px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
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<div class="gwt-HTML K3JSBVB-Yb-a" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px 30px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
BON LA C'EST JEEPEE JE ME FICHE DE VOS COOKIES. SAUF CEUX QUE VOUS ETES SUSCEPTIBLES DE CUIRE DANS UN FOUR THERMOSTAT 6-7. ENVOYEZ LES MOI. S'ILS SONT PAS BONS JE VOUS LE REPROCHERAI PAS.</div>
<div class="gwt-HTML K3JSBVB-Yb-a" style="border: 0px; font-family: inherit; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; padding: 0px 30px 0px 0px; vertical-align: baseline;">
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Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-60733300059155106442018-05-25T03:48:00.004+02:002018-05-25T03:52:23.819+02:00#215 Bob Dylan - Live à l'Olympia de Paris, 24 mai 1966Oh vite fait, bon anniversaire <b>Bob</b> !<br />
<br />
Ce jour-là que c'est-il passé avec <b>Françoise Hardy</b> ?<br />
Ce jour-là comme ailleurs, mais peut-être d'avantage, les critiques fainéants t'on hué pendant le set acoustique (les mêmes qui ont hué <b>Coltrane</b> en 1961, sans doute, comme disait <b>Miles Davis</b>, ces cons-là sont trop fainéants pour essayer de comprendre) mais... oh la classe avec laquelle tu te moques d'eux - tu te rappelles ce <i>Just Like A Woman</i> ? Sacré toi.<br />
Ce jour-là, heureusement, ils sont partis à l'entr'acte, et le set électrique l'a fait bien mieux que dans la perfide Albion (ils étaient restés, là-bas, fainéants de critiques français).<br />
<br />
Extrait du coffret sorti opportunément par Columbia pour renouveler les droits. Et mon gauche tu l'as vu ?<br />
<br />
Alors bon anniversaire <b>Bob</b>. Merci pour <i>Visions Of Johanna</i>. Et, s'il te plaît, arrête de chanter <b>Sinatra</b>. Reécoute plutôt ces bandes.<br />
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<a href="https://www51.zippyshare.com/v/QU4xWfsp/file.html">C'est comme si j'y étais...</a>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-10225111892593168942017-11-09T21:14:00.003+01:002017-11-10T00:06:50.037+01:00#214 : Planxty "Between The Jigs And The Reels : A Retrospective"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxsedxqyqVyC7iKZn-x8nIcRKN3v_rWN6_UxLg0SaVnGqY-DFtAfP99CEKd7rdtWr-Aj8tstNBUerR36lrLurOEcOFJpGLrfsfsVTTA2253EkCNGYEPj7PAZxV_-L0TgFJGlzn7KgYkb0/s1600/Between_the_Jigs_and_the_Reels_-_A_Retrospective.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="328" data-original-width="360" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxsedxqyqVyC7iKZn-x8nIcRKN3v_rWN6_UxLg0SaVnGqY-DFtAfP99CEKd7rdtWr-Aj8tstNBUerR36lrLurOEcOFJpGLrfsfsVTTA2253EkCNGYEPj7PAZxV_-L0TgFJGlzn7KgYkb0/s200/Between_the_Jigs_and_the_Reels_-_A_Retrospective.jpg" width="200" /></a></div>
Il existe entre la harpe celtique et la cornemuse irlandaise des différences fondamentales, mais pourtant les deux instruments se complètent à merveille. D'ou, finalement, ce post de <b>Planxty</b> en guise de bon complément à celui de <b>Clannad</b>.<br />
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En effet, contrairement à la harpe celtique (grâce à ses cordes, mais vous aviez compris), la cornemuse irlandaise est très peu adaptée à la fabrication de collets pour lapins de garenne, ce qui peut constituer un élément d'explication de la Grande Famine. Par contre, comme soufflet le soir auprès du feu, il n'y a pas mieux. D'autant qu'assez bavard, les irlandais ont inventé une cornemuse leur permettant de discuter tout en jouant, ce qui leur assure d'avoir généralement le dernier mot sur les écossais. Pour cela, il faut savoir jouer du coude, et les irlandais sont assez forts pour cela. Ainsi dans le genre "pousse-toi là que je m'y mette", nos joyeux drilles de <b>Planxty</b> se poseront comme tels. Vous allez dire que j'exagère, peut-être un peu mais au fond non, pas tant que ça, mais <b>Planxty</b> peut être considéré comme le groupe fondateur du folk irlandais moderne. Entendez par là que même si les reels, jigs et hornpipes dont ils abusent allègrement sont de source traditionnelle, leur musique ne l'est en rien. On la qualifiera de folk parce qu'on a beau chercher, on ne trouve aucun instrument électrique dans tout ça (mis à part les claviers usés par <b>Christy Moore</b> sur la fin, ok...) mais c'est finalement plus des délires progressifs qu'il faudrait l'enfermer.<br />
<br />
Car quoi ! <b>Andy Irvine</b>, déjà, est anglais (by Jove !) et s'est amusé à traverser les Carpathes pour en ramener plein de morceaux en 7/4 et demi, mais surtout des instruments qu'on aurait plutôt tendance à trouver dans le sud de l'Europe, à commencer par la mandoline. Ca vous paraîtra peut-être bête mais <b>Dalida</b> n'a jamais songé à faire camper le personnage de Bambino dans la banlieue de Belfast, et, outre des raisons politiques évidentes, il y a des explications rationnelles à cela.<br />
<br />
Alors quand l'autre cordeux, <b>Donàl Luny</b> s'entiche d'un bouzouki datant du temps ou les grecs se tapaient des colonels (et cela commençait à la saoûler) comme les irlandais l'oppression anglaise, nous voilà aux prises avec un groupe qui largue gentiment les amarres du folk irlandais classique.<br />
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Evidemment, le duo bouzouki/mandoline fait mouche. Ca pétille dans tous les sens, à chaque secondes c'est cinquante idées de morceaux qui fusent. On ne s'étonnera pas entendu cet éclair de génie qu'aujourd'hui on parle du bouzouki irlandais comme de la dette grecque, ça fait partie du paysage.<br />
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Rajoutez à ce duo un cornemuse-killer, <b>Liam O'Flaherty</b>, et ma foi l'Irish Stew est cuit. Manque plus que la cerise sur le gâteau, carrément <b>Christy Moore</b> au chant (partagé, il faut être juste, avec Andy Irvine, pour la plus grande joie de nos O'Reilles). C'est même lui qui a réuni, à l'origine, tout ce petit monde, pour enregistrer son deuxième album solo, <i>Propserous </i>dont on ne s'inquiétera guère ici sauf si, après l'écoute de la compilation ici proposée, et après avoir reniflé tout le web pour trouver tout le reste, on reste encore sur sa faim. Ce qui est très très probable.<br />
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Or doncques, l'objet du jour, <i>Between The Jigs And The Reels : A Retrospective</i>, est une compilation sortie l'an passé (et on ne m'avait rien dit !), arrivée ce matin même dans ma boite aux lettres et qui tombe à pic puisque voilà peu on parlait ici de <b>Christy Moore</b> et de <b>Clannad</b>. La chose est composée d'un CD et d'un DVD, pourquoi pas.<br />
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D'emblée, et finalement tant mieux, le CD n'a rien d'un best-of, puisqu'on pourra hurler comme un damné en constatant l'absence de <i>Raggle Taggle Gypsy, Only Our Rivers, Little Musgrave </i>et beaucoup d'autres. Alors on relira le titre : eh oui, l'accent est mis davantage sur le versant instrumental du groupe. Et lorsqu'il est question de chanter, <b>Andy Irvine</b> a même davantage d'espace que <b>Christy Moore</b>. Passé le moment d'étonnement, on lance la galette (même si les bretons me diront qu'une galette ne se lance pas) et... et ça fontionne plutôt très bien. Si vous cherchiez une introduction à <b>Planxty</b> qui ne fasse pas une part trop belle à <b>Christy Moore</b>, cachant ainsi la forêt que constitue tout le reste, ce disque est pour vous.<br />
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Et puis, savez-vous, on trouve ici la plus belle chanson du monde, oeuvre d'<b>Andy Irvine</b>, et qui aurait tendance à reléguer <b>Nick Drake</b> au rayon <b>Shane Mc Gowan</b> un peu timide. J'ai nommé <i>The West Coast Of Clare</i>. Je n'en dirai pas plus. Mais elle est là, prête à être écoutée, re-sortie de son écrin initial comme on balade des Picasso autour du monde, la re-voilà, ne la ratez pas. Moquez-vous du reste si cela vous agrée, mais accordez-vous les cinq minutes qu'elle dure. <span style="font-size: x-large;">La plus belle chanson du monde.</span><br />
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Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, reste le DVD, qui lui aussi est un véritable enchantement. Pour le coup, ici, tout y est ou presque (<i>Lakes Of Pontchartrain</i>, comme tu nous manque), et donc plus encore.<br />
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Mais vous êtes comme moi, vous détestez les DVD. Et rester devant la télé pendant deux heures et demi à regarder ces quatre loustics jouer du pipeau ne représente pas... comment dire... votre vision de la soirée parfaite ? <b>Devant </b>ne revendra pas son baril de westerns pour cinq minutes de <i>Blacksmith</i> au <i>Late Late Show </i>? Eh ben vous savez quoi, les trente-six chandelles évidemment inédites que compte la galette, je les ai rippées en splendide mp3 @320 rien que pour vos oreilles.<br />
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A partir de là, vous êtes heureux(ses) et vous ne le savez pas encore. Cela ne saurait tarder.<br />
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<a href="http://www6.zippyshare.com/v/9pP8d6Z7/file.html">Le CD</a><br />
<a href="http://www6.zippyshare.com/v/lMvhd68s/file.html">Le bout du DVD qui couvre la période 1972-73</a><br />
<a href="http://www6.zippyshare.com/v/2FKDoHMp/file.html">Le bout du DVD qui couvre l'année 1980</a><br />
<a href="http://www6.zippyshare.com/v/lZLRjwIf/file.html">Le Live au Natiional Stadium de 1982</a><br />
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<i>Slàinte Mhaith !</i>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-60373242747776048912017-11-07T00:26:00.002+01:002017-11-07T01:20:21.802+01:00#213 : Hüsker Dü "New Day Rising"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9zzRGy7CiodCVQDX3TaNhE9Xn_OapHmjpEQ6xcwHf9b0EU6QcMC-A9ACE6SXE26rW0G0kw_ixD8w7NRSnGd4784DHDx2cw5JQk8VKbBk9VIgY-EeKo5L2s8NnppWg6KvmAS0LOSOPdZM/s1600/newday.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="224" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9zzRGy7CiodCVQDX3TaNhE9Xn_OapHmjpEQ6xcwHf9b0EU6QcMC-A9ACE6SXE26rW0G0kw_ixD8w7NRSnGd4784DHDx2cw5JQk8VKbBk9VIgY-EeKo5L2s8NnppWg6KvmAS0LOSOPdZM/s200/newday.jpg" width="199" /></a></div>
Il paraît qu'en ce moment, la blogosphère s'est mise en tête de glorifier le <i>Zen Arcade </i>de <b>Hüsker Dü </b>(glorifier ou démonter peu importe, d'en parler quoi !). Etant donné qu'il serait navrant que j'en sois, pour d'évidentes raisons de redites, voici donc un autre album de <b>Hüsker Dü</b> qui me paraît pouvoir retenir votre attention quelques instants :<br />
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- Ce n'est pas un double-album : les arguments en faveur de cette particularité de <i>Zen Arcade </i>ne tiennent pas. C'est un disque de punk rock tout bête, initialement avec deux faces, aujourd'hui je ne sais plus, 15 fichiers ?<br />
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- Les morceaux sont très courts, balancés en 2'30 sur des thématiques intéressantes (les livres sur les OVNI, les façons de dépecer un chat, enfin ce genre de choses, somme toute rien que de très banal)<br />
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- Contrairement à <i>Zen Arcade</i>, il est inutile/difficile/idiot d'évoquer l'éternel<i> "sens de la mélodie qui se cache sous le déluge de décibels montrant quel songwriter se cache derrière patati patata"</i>. Les cinq premiers morceaux ne sont qu'un tir en ligne, en avant toutes, avec le plaisir simple et essentiel de faire du bruit, simplement du bruit comprenez-vous. On aimerait que ça continue mais malheureusement on trouve par la suite quelques éléments un peu pop - oh rassurez-vous guère plus que de Ferrero sous le canapé un lendemain de murge. Et ça ne commence qu'à la septième chanson, et ça c'est bien aussi, surtout que ça ne se calme pas sur la fin. Et non, il n'est pas plus mélodique et plus lent que <i>Zen Arcade</i>, il est tout aussi jouissif. Juste un peu moins brutal que <i>Land Speed Record</i>, qui s'en plaindrait ?<br />
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- Et puis la pochette est si chouette. Ce paysage idyllique avec deux clébards devant qui viennent affectueusement nous rappeler qu'en bon chiens errants ils nous boufferaientt les couilles si l'on s'amusait à venir contempler le soleil levant, conneries tout ça. Et puis en regardant de plus près, le soleil est noir, le ciel couleur de merde, et les clébards sont peut-être tout aussi bien des chiens-chiens à sa mémère qui en pissant dans l'eau vont vous coller une maladie parasitaire à la con et que bordel si j'avais un flingue je dégommerais ces saletés. Journée de merde.<br />
<br />
Et surtout, ce disque s'appelle <i>New Day Rising</i>, et je me faisais la réflexion justement, en l'écoutant à fond la caisse dans les embouteillages après avoir passé une journée pourrie à un point ou j'avais l'impression vu toute la merde qui me tombait dessus que le reste du monde devait être constipé, pas moins. Demain sera bien ? J'y crois plus.<br />
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Prenez trois paysans, acculés par les dettes des fournisseurs. Ces trois paysans se regroupent en coopérative, tiennent la dragée haute au vilain commercial, du coup améliorent leur revenu. De fait les adhérents à la coopérative augmentent. Celle-ci prend du poids et embauche des salariés. A tel point qu'arrive un moment ou elle a pour objectif de grossir pour continuer à vivre, ceci bien entendu aux dépens des paysans qui l'ont créée, augmentant les prix des fournitures qu'elle leur revend.<br />
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C'est l'éternel serpent qui se mord la queue.<br />
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Alors <i>New Day Rising</i>, après une journée à affronter la mauvaise foi, les petits intérêts personnels, les postérieurs postiches et j'en passe, c'est parfait dans ma petite voiture coincée dans ces putains d'embouteillage. Nouveau jour, nouvel ordre mondial, je me dis que les êtres humains sont tellement cons que tout ça est peut-être vrai. Comme ces coopératives qui bouffent sur le dos des paysans. Je veux dire, sans même avoir besoin d'un complot, sans même en appeler aux Illuminati, sans même le faire exprès. Et c'est là qu'il n'y a plus guère d'espoir. Comme ces cellules cancéreuses qui prolifèrent comme un vieux réflexe consistant chez les paramécies et les hydres aquatiques à se multiplier par division lorsqu'un danger, un stress les y poussent. Sauf que le crabe nous tue, RIP Mr <b>Grant Hart</b>, comme le nouvel ordre mondial, comme les coopératives, le glyphosate et mes collègues de boulot.<br />
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Et contre tout ça, je ne vois guère que <b>Hüsker Dü</b>, très fort dans l'auto.<br />
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Et justement, pour en revenir à <i>Zen Arcade</i>, je crois que je le re-écouterai dans les embouteillages demain, <a href="http://www32.zippyshare.com/v/IfA2qMbX/file.html"><i>New Day Rising</i> n'est pas assez long</a>. A moins de l'enchaîner à <a href="http://www86.zippyshare.com/v/WoekgzN6/file.html">Candy Apple Grey</a> ? Et si vous en voulez d'autres, avec plaisir.<br />
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Demain, journée de merde.<br />
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<br />Unknownnoreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-64078969375847068262017-11-05T23:03:00.001+01:002017-11-06T00:05:34.365+01:00#211-212 Clannad "Dulaman" - "The Magical Ring"Raconter l'Irlande autrement que par <b>Van Morrison</b>, <b>Rory Gallagher</b>,<b> Shane Mc Gowan</b> et les autres ? L'idée vient d'<b>Audrey</b>. Elle est plutôt bonne, et m'a suffisamment tourneboulé les méninges pour que je me retrouve à raconter cette première histoire, plutôt triste d'ailleurs. Celle d'un groupe - <b>Clannad</b> - immensément doué, d'une subtilité rare, qui s'est évanoui dans les brumes éthérées de la New Age au beau milieu des années 1980.<br />
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Pile, en fait, au moment où il furent adoubés par <b>Bono</b>. Pas le clown, l'autre. Qui aurait "failli avoir un accident de voiture" en entendant <i>Theme From Harry's Game</i> - sous-entendu tellement c'est beau. A l'époque, <b>Bono</b> était encore en recherche de crédibilité, et ma foi il était plutôt de bon ton de s'afficher avec <b>Clannad</b> (ce qui se soldera par un duo sur un album à suivre,<i> Macalla</i>, mais inutile de parler des carottes lorsqu'elles sont déjà cuites). </div>
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Avant ces pénibles affaires, au milieu des années 1970, <b>Clannad</b> était un groupe incroyable. Rien à voir avec les <b>Dubliners</b> et autre <b>Wolfe Tones </b>dont on ne saura jamais si c'est de hurler qui donne soif ou l'inverse (rapport à leur consommation de bière et à la corrélation sans faille avec le manque d'intérêt de leur musique pour quiconque s'y essaie à jeun). On pourrait rapprocher ces jeunes gens de <b>Planxty</b>, dans la mesure où l'instrumentation traditionnelle est au service de subtilités qui vont bien plus loin que la musique dite "folk" - consistant comme chez nos <b>Tri Yann</b> à beugler des tralala sous fond de cornemuse ou de biniou pour espérer finir en pin's au syndicat d'initiative de Plougastel. Les arrangements sont ici à tomber. On hésitera pas à parler d'orfèvrerie pour des choses comme <i>Cumha Eoghain Rua Ui Neeil </i>(ce qui en Gaélique signifie "Chéri t'as été à Super U et t'as encore oublié de racheter du café"). Et la voix... celle de <b>Màire Brennan</b> (en fait, il s'agit de la famille <b>Brennan</b>, d'où le clan - clannad - vous voyez c'est facile le gaélique), par ailleurs harpiste du groupe... On se damnerait pour moins que ça.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRfk5KDnxLUbMsLfG57ZUhsy-neiM5z-VVaxAkSgRC2migHNVbk9sMtQTyNxbUGtPWEsqFww7eTtjZRdawqgdEkOUnJX3kVlllt5CkU-jgqRR5eXsk2WDjbALT-fSHGJI9rmtLK8t5lw0/s1600/dulaman.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRfk5KDnxLUbMsLfG57ZUhsy-neiM5z-VVaxAkSgRC2migHNVbk9sMtQTyNxbUGtPWEsqFww7eTtjZRdawqgdEkOUnJX3kVlllt5CkU-jgqRR5eXsk2WDjbALT-fSHGJI9rmtLK8t5lw0/s200/dulaman.jpg" width="200" /></a></div>
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Dont acte : <i>Dulaman</i>, enregistré en 1976, est une de leur plus belles réalisations. Encore marqué par le folk des débuts (mais sentant nettement moins la marée), l'auditeur averti y décéléra ça et là quelques empreintes de jazz et partout une intelligence sans faille dans les arrangements. Un disque formidable, de la belle ouvrage. Tout cela aurait pu, aurait dû continuer longtemps mais...</div>
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Mais l'Irlande a beau être une île, la gale des années 80 la vérolera malgré tout, <b>Clannad</b> en premier lieu : Ma foi, le succès d'estime c'est bien gentil mais j'ai les falaises de Mohair à ravaler, alors un peu de cash ne ferait pas de mal. Ouh mais regardez-moi quoi que c'est que ce joli synthétiseur à sa mémère hein ?</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEcqIPTsY7rHbbnvo_L799_IazDPKBRS_MXTx9uq36m4KJ0qb05bqLNK_7-r1_vUm4_xGL1xKANjKwdT7-dK8SuxPBKFCfGtZ6Ttiwr5mwl4bUPJ8ZVpk-3eM6P_gmv_o0hro-Godfpfk/s1600/magical+ring.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEcqIPTsY7rHbbnvo_L799_IazDPKBRS_MXTx9uq36m4KJ0qb05bqLNK_7-r1_vUm4_xGL1xKANjKwdT7-dK8SuxPBKFCfGtZ6Ttiwr5mwl4bUPJ8ZVpk-3eM6P_gmv_o0hro-Godfpfk/s200/magical+ring.jpg" width="200" /></a></div>
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Gagné. Tomberont dans le panneau comme Obélix dans la potion. Le plus courageux pourront s'en convaincre à l'écoute de <i>The Magical Ring</i>, l'album grâce auquel <b>Bono</b> aurait pu mourir dans un accident de voiture avant de nous pourrir la vie avec <i>Achtung Baby,</i> et qu'on partagera en deux lots : en gros, la moitié où le folk prime encore - pour la dernière fois - et où la beauté semble atteindre un point de non-retour (<i>Coinleach Ghlas An Fhomair </i>- "Faut absolument que je change de lunettes j'y vois plus rien avec celles-là" - une reprise d'ailleurs du deuxième album, on sent que les vieilles marmites, les meilleurs plats, etc.) et l'autre moitié ou le groupe semble vouloir refaire le coup du <b>Supertramp</b> de <i>Breakfast In America</i> avec des bouzoukis (<i>Thios Fa'n Chosta -</i> "Jolie Poupée" - au hasard). Rien qu'à la pochette mystico-promotionnelle digne d'une marque de lessive sans phosphates, on ne pouvait que s'en douter.</div>
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A jouer à ces jeux dangereux, on tombe évidemment sur le truc qui va décoller (et augmenter le chiffre d'affaire des concessionnaires automobiles en même temps) : laissez les fifres au pub, gardez le synthé, poussez-moi la réverbe et l'écho sur la voix de la chanteuse et hop !</div>
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Les Irlandais se jetteront là-dessus comme la vérole sur le bas-clergé breton, et si le reste de l'Europe restera quelque peu indifférent à cette affaire, elle craquera quelques années plus tard grâce (?) à <b>Enya</b>, la frangine de <b>Màire</b>, qui vaporisera encore plus de Tahiti Douche dans la console de mixage - au-delà des bornes y'a plus de limites, c'est bien connu.</div>
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Mais ceux qui ont lu <i>Corto Maltese </i>le savent déjà, il se passe souvent de tristes histoires en Irlande, et celle de <b>Clannad</b> en fait partie. Alors oui, il vaut mieux en rire (et je ne vous ai même pas raconté la meilleure, ces gens-là ont quand même composé la BO d'un feuilleton sur Robin des Bois, mais oui !). Même si j'ai vu que sur un live récent (faut bien manger), les <b>Clannad</b> reprennent encore ces frasques passées en fin de concert.</div>
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Pendant que <b>Bono</b> voyage en jet privé.</div>
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<a href="http://www118.zippyshare.com/v/vFjoO9wW/file.html">Au début tout allait bien...</a></div>
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<a href="http://www118.zippyshare.com/v/99MhjufW/file.html">...Et puis j'ai raté le virage !</a></div>
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Unknownnoreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-8992538214233841012017-11-02T17:22:00.001+01:002017-11-02T20:43:35.584+01:00Bob Dylan - en attendant le verset 13<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaKxIuVb1TfEPbt9NmkSBavFftBI0pc3Elo6-3x2G2IKFmajFNTkMH3y0t9QN_Q-paLkkshEg3JQieDqJxgSJ1z-RM0l42zUt7uMZb_KG9grFupuI48PUR-OeXj4180SvM4XjkZDPD2PU/s1600/jeepseries.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="306" data-original-width="306" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaKxIuVb1TfEPbt9NmkSBavFftBI0pc3Elo6-3x2G2IKFmajFNTkMH3y0t9QN_Q-paLkkshEg3JQieDqJxgSJ1z-RM0l42zUt7uMZb_KG9grFupuI48PUR-OeXj4180SvM4XjkZDPD2PU/s200/jeepseries.png" width="200" /></a></div>
Soyons honnêtes, mes frères, Columbia fit parfois de la bonne ouvrage avec le catalogue de celui que dans le métier on appelle aujourd'hui<b> Tino Rosshillbilly </b> et dont le fameux <i>Never Ending Tour </i>se serait transformé en <i>Hit The Road Jack Lantier</i>. Malheureusement ils sont actuellement trop occupés à essayer de dissuader le prix Nobel 2016 de reprendre<i> Le Petit Bonhomme En Mousse </i>à la fin de ses concerts pour se concentrer sur les <i>Bootleg Series</i>, c'est sans doute pour cela que celui à venir, le volume 13, sera - en vérité je vous le dis - totalement à côté de la plaque.<br />
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D'abord, ça devient agaçant de vouloir fourguer minimum huit CD par coffret, histoire de justifier - en cette fin des temps discographique - un prix minimum de 100 euros par pélerin (dans l'ancien testament on pouvait faire raquer 100 euros pour 3 CD, il en faut 8 aujourd'hui, les temps changent que voulez-vous). Il paraît que même <b>Hugues Aufray</b> fait écouter les<i> Bootlegs Series</i> par sa secrétaire tellement ça commence à l'ennuyer. Voyez par exemple les 36 chandelles de sa tournée de 1966 (qui ne sont pas des <i>Bootleg Series</i> mais quand même), de quoi épuiser jusqu'au dernier des Mohicans, surtout qu'il s'agissait de la tournée durant laquelle le Zim a le moins souvent modifié la set-list...<br />
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Plus avant encore, le coffret sensé vanter les mérites (bien) cachés de <i>Self Portrait</i>, et par là-même évoquer les tendres années 1969-71) fait une impasse sur les sessions avec <i>Johnny Cash</i>, pourtant lui aussi artiste Columbia alors quoi ?<br />
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Et puis a contrario, les bandes magiques de 1965-66, dans leur intégralité, ont été reservées à une élite, prête à payer 500 boules pour ne jamais partager les 18 CD avec le reste du monde. On est mal, je vous le dis.<br />
<br />
Bref, après les<i> Basement Tapes</i>, il semblerait qu'on ait définitivement confié la gestion du grabataire de Greenwhich à un stagiaire en deuxième année de secrétariat. C'est un choix.<br />
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Ainsi donc notre stagiaire se vit confier la divine mission de crédibiliser la période Born Again (et je souhaite déjà bonne chance à celui qui n'est pas encore né et qui, dans les <i>Bootleg Series Volume 124</i>, sera chargé de dire du bien de sa période actuelle - fais-moi mal <b>Charlie O'Leg</b>), en multipliant les galettes comme jadis on avait tradition de le faire quand on se voulait prophète. Sans aucun discernement, bien entendu. Avec humour toutefois, puisque Dylan bêlera derechef l'évangile juste après la Toussaint. Amen.<br />
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Car Columbia m'aurait appelé, je leur aurais expliqué la Sainte Trinité. 1979 - 1980 - 1981, c'est aussi simple que cela : trois ans, trois concerts. Et l'auditeur esbaudi entendra rugir le <b>Bob</b> de belle manière, l'imaginera s'engouffrer dans ce gospel rauque (en bonne compagnie quand même : <b>Fred Tackett</b>, <b>Jim Keltner</b>, <b>Tim Drummond</b>, c'est pas le même line-up qui swingue aux thés dansants du temple des Témoins de Jehovah au-desssus de chez moi), jouer au beau milieu des putes et des zombies en 1979 au Warfield Theatre de San Francisco, tenter d'annexer le Canada en 1980 (c'est une tradition yankee, ne cherchez pas) à Toronto pour enfin sceller sa croisade dans la cité des Papes en 1981 (j'ai déjà vanté cet épisode épique dans ce même blog, je ne vais pas insister). Et voilà, trois concerts, six CD, faites-moi le tout à trente balles et on en parle plus.<br />
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Là, mon stagiaire blêmit, relit sa convention et me dit timidement : il paraît qu'il faudrait quelques studios outtakes, c'est marqué dans le référentiel pédagogique, et là y'a que du live...<br />
<br />
Ne pleure pas mon garçon, car Tonton Jeepee a tout prévu, tu l'auras ton CAP : le père <b>Dylan</b> ayant visiblement abusé du vin de messe des Corbières à l'époque, il existe dans le monde parallèle un témoignage de l'urgence dont il témoignait pour écrire chaque jour davantage de chansons qui lui venaient comme ça, oserai-je dire par la grâce du Saint-Esprit, et figure-toi que nombre d'entre elles sont à ce jour inconnues des cadres de Columbia (le reste du monde les fredonne depuis vingt ans déjà, mais bon). Et il est bon de rappeler à la terre entière combien les chansons écrites à cette époque-là, quand le Bon Dieu a commencé à se lasser du folk, étaient incroyables (<i>Caribean Wind</i>, <i>Lenny Bruce</i>, <i>Every Grain Of Sand</i>...) Par un divin copier/coller, rajoute donc<i> Between Saved And Shot</i> et non seulement tu remplis ta mission, mais avec brio : ce sont maintenant SEPT galettes hautement symboliques que tu vas pouvoir proposer à la plèbe suante et puante en échange du denier du culte.<br />
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- Mais ou vais-je trouver cela mon père ?<br />
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Ne m'appelle pas mon père, je te fais bouffer ton harmonica sinon ! Tu trouveras ça sur le web, en moins de vingt minutes (véridique, NDLR). Pour trouver il faut savoir chercher, petit scarabée, rien n'est caché. Médite-moi un peu cette sentence, télécharge toi ça à droite et à gauche, et avec les 140 euros que tu auras économisé, goûte donc aux plaisirs de la vie et de la chair. Car malheureusement <b>Dylan</b> n'est pas près de ressusciter d'entre les morts - je me suis laissé dire qu'il comptait enregistrer un tribute album dédié à <b>Julio Iglesias</b>.<br />
<br />
Ainsi fut donc fait, voici the <i>Jeepeedee's Bootleg Series volume 13</i>, moins chères que celles de Columbia, qui lavent plus blanc, et que j'échangerais pas contre un baril d'eau bénite.<br />
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A ce moment très précis, Dieu m'apparut, et en ces termes s'adressa à moi :<br />
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<i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Non mais c'est pas vrai ce bordel quand même ! Je t'ai pas demandé de tuer ton fils, c'est pas la mer à boire ! Pourrais-tu expliquer a minima pourquoi cette trinité est essentielle ? A quoi le lecteur estomaqué par ton charabia peut s'attendre ? Nom de Moi c'est pas vrai !!!</span></i><br />
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<span style="font-size: x-small;">(Dieu parle toujours fort, désolé)</span><br />
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OK, donc, par le menu. Ceci expliquant peut-être cela.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMl0FvCzPwdKmhJEDs-Vfr13LymH2iQyZe1g-gVooDJaiDfN9OcP3EOCGN6V0k7zBhnGe49APyb62QE6Y5ByW5LRidWDApAOJmRFb8IfRDCY1ss9OPSsipE-a_chI6J1ox1jCQ-eDPo-8/s1600/warf.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="567" data-original-width="566" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMl0FvCzPwdKmhJEDs-Vfr13LymH2iQyZe1g-gVooDJaiDfN9OcP3EOCGN6V0k7zBhnGe49APyb62QE6Y5ByW5LRidWDApAOJmRFb8IfRDCY1ss9OPSsipE-a_chI6J1ox1jCQ-eDPo-8/s200/warf.png" width="199" /></a></div>
Au Warfield Theatre, le 8 novembre 1979, comme les autres jours d'ailleurs et contrairement à ce qui a été écrit, le public est plutôt content de son sort, et accueille le fils prodigue avec ma foi grand bonheur, semble heureux que le groupe entame <i>Gotta Serve Somebody</i>. On trouve ici des versions encore proches de l'album des chansons de <i>Slow Train Coming</i> et, comme dix chansons ne suffisent pas à précher l'évangile, <b>Saint-Zim</b> en sort une dizaine de son chapeau, écrites dans l'urgence, qui finiront sur <i>Saved</i>, l'album maudit (?), invendable car même pas béni par <b>Mark Knopfler</b>. Pour les plus vieux d'entre vous/nous, c'est ici qu'on entend le <i>Solid Rock</i> qui avait à l'époque tourneboulé <b>Garnier</b> dans Rock & Folk. Chose incroyable, le <b>Zim</b> chante comme sur le disque, presque timide par rapport à ces hymnes bibliques et à la personne à qui il s'adresse (<b>Bobby </b>s'adressant, dans ces chansons, plus souvent à Dieu qu'à ses fans, faut pas déconner non pkus)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVfHLrP_h_LtAsfK_bSZ8foMulJNdIsxtFMRYnawhwpZGOtVkyAgsODZOEmy-kx3T41vd6rXgvU8aZSSsQkzIWxirOfTmcJlABz6GWJxWOcag4J-L-vfWB6xdWMF2kH3fkdWvgukYJBlQ/s1600/bornagain.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVfHLrP_h_LtAsfK_bSZ8foMulJNdIsxtFMRYnawhwpZGOtVkyAgsODZOEmy-kx3T41vd6rXgvU8aZSSsQkzIWxirOfTmcJlABz6GWJxWOcag4J-L-vfWB6xdWMF2kH3fkdWvgukYJBlQ/s200/bornagain.jpg" width="200" /></a></div>
A Toronto quelques mois plus tard, le vieux briscard est - déjà - aguerri, et si le répertoire ne change pas, notre nouveau prophète interprète son gospel comme si ces chansons avaient été écrites depuis la nuit des temps, comme si - déjà - Moïse les chantait à son peuple le soir auprès du feu.<br />
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Rajouteré-je que vous avez ici droit à la première partie, à savoir les choristes à <b>Dylan</b> reprenant quelques gospel même pas écrits par leur employeur, mais de première facture, et vous savez ce qui vous reste à faire. Mais de grâce, chassez ces pensées impures.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUA6pS0FWgLek_9HAGpRZ0NXS6qCmv164-wZLa7WQuxZ8mkoMVRvprNrJ8cQF-V0sVXTUZ5nMFZFvGCguy3ehjT2CXNUHLYPQFZ6SAPDLG-Z9iYS06JgGD75EEqU2_AvnWJ3L1KxrmqBQ/s1600/avignon.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUA6pS0FWgLek_9HAGpRZ0NXS6qCmv164-wZLa7WQuxZ8mkoMVRvprNrJ8cQF-V0sVXTUZ5nMFZFvGCguy3ehjT2CXNUHLYPQFZ6SAPDLG-Z9iYS06JgGD75EEqU2_AvnWJ3L1KxrmqBQ/s200/avignon.jpg" width="200" /></a></div>
A Avignon enfin, <b>Dylan</b> met du vin dans son eau bénite, et les vieux refrains réapparaissent sous la tiédeur de l'été 1981. En une construction mystique ceci dit, les vieux brûlots semblant ici davantage illustrer les divins commandements et les affres des pécheurs que servir une improbable contre-culture déjà faisandée. Voyez - misérables pécheurs - les malheurs qui s'abattent sur la pauvre gourde de <i>Like A Rolling Stone</i>, qui n'a point suivi les préceptes du Saint-Père. Quel effet ça faaaaaait ? Dans ce théatre Antique, le diable et le bon dieu se partagent l’Idole, laissant deux morts sur le carreau. Un des instants les plus intenses du canard à l'harmonica.<br />
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Cerise sur l'hostie, <i>Between Saved And Shot </i>rassemble pas mal de chansons en devenir qui ne deviendront jamais rien - et en écoutant <i>Magic</i>, <i>Wind Blows On The Water</i> et les autres, on peut le regretter. On peut aussi tomber raide, les genoux à terre, en entendant la reprise serpentueuse de Mystery Train, et ceci même pour les plus agnostiques d'entre vous. Ca tape, <i>four on the floor</i> comme on dit à Jérusalem. Ha ha ! ce vieux train qui déboule lentement, serait-il celui-ci même qui par l'entrejambe d'<b>Elvis Presley</b> porta Satan en Amérique ? Mazette, sucettes et tortillas, l'argument est de taille, et le <b>Zim</b> jamais meilleur que quand il endosse les habits du Diable pour mieux le vilipender. Nom de Dieu, on aurait aimé être petite souris à ces sessions ! Car, en plus, les versions alternatives des titres à venir sur <i>Shot Of Love</i> (dont <i>Shot Of Love</i>, tiens), sont du même acabit. Adrenaline (et j'ai crié !) garantie.<br />
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Ainsi soit-il, tout est là, prenez, ceci a du corps :<br />
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<a href="http://www118.zippyshare.com/v/vJPqrbEQ/file.html">Toronto - part 1</a><br />
<a href="http://www87.zippyshare.com/v/KexNeTS9/file.html">Toronto - part 2</a><br />
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<a href="http://www83.zippyshare.com/v/DVu2ARok/file.html">Between Saved And Shot</a><br />
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Bon, vous savez quoi faire ce week-end. Ca vous évitera une sortie à la FNAC en ces temps pluvieux (quoique les sous du coffret économisés peuvent vous permettre d'acheter un grille-pain, et que la FNAC regorge de grilles-pain, car quand il fait pluvieux comme ça, rien de tel qu'un grille-pain*).<br />
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<span style="font-size: x-small;"><i>*et il paraîtrait même qu'on ait trouvé Dylan faisant du porte-à-porte à Minneapolis ce jeudi, essayant de vendre des grille-pain tout en chantant l'air du Toréro de Carmen, justement, c'est pour ça que j'y pense.</i></span><br />
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<br />Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-34348936465897239042017-10-31T23:25:00.000+01:002017-11-02T20:05:36.583+01:00#210 Hüsker Dü "Zen Arcade"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMzp75JyjbqNtTrmKh9qN8XbbSo1aQS_q9JUGdyhAVl6K14vbbcFz1IuNmgvCekwccgz6XphjGEjjbcmOKf-QZWSJJc1nieGbyqonU3x0ZxdTSEG44QcMjVPBRFeHpyI-qtCX3T5IheJI/s1600/cover.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="358" data-original-width="360" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMzp75JyjbqNtTrmKh9qN8XbbSo1aQS_q9JUGdyhAVl6K14vbbcFz1IuNmgvCekwccgz6XphjGEjjbcmOKf-QZWSJJc1nieGbyqonU3x0ZxdTSEG44QcMjVPBRFeHpyI-qtCX3T5IheJI/s200/cover.jpg" width="200" /></a></div>
<i>NOTO BENETS : Je jure, crache, promets que ce post, rédigé avant-hier et gardé au chaud le temps de laisser chanter Christy n'a rien à voir avec une éventuelle tentative de piraterie du blog de Jimmy, <a href="https://absocool.blogspot.com/2017/10/husker-du-zen-arcade-1984_30.html">ou je retrouve ce disque posté hier </a>(enfin, aujourd'hui , quand je lis ça quoi, mais demain quand vous lirez ça...). Du coup je le sors du four avant l'heure... Les grands esprits... Dingue quand même cette affaire</i><br />
<br />
Parce que vu le pavé envoyé il y a quelques jours, il ne faudrait quand même pas imaginer que je noie mon chagrin dans le spleen gaélique à toute la journée. Et puis mes amis russes sont pleins de resssources :<br />
<i><br /></i>
<i>- Dimitri il aime bocou Houskair Dou quand il attaque la deuziome bouteille de vodka, pour discouter avec ses amis tchétchènes, alors pouisque tou aimes le soung braiting (mes amis russes lisent très peu les Inrockuptibles, NDLR), ça debré te plaire. La guitare est joulie sur troisième chanson.</i><br />
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Avec des arguments pareils, impossible de refuser l'intégrale du <b>Dü</b>, si ? J'ai donc téléchargé avec un sourire poli (les russkofs ont quand même mon adresse IP, merde), peu certain qu'après toutes ces années, du punk rock du beau milieu de terribles années 1980 puisse encore m'émouvoir. Et puis la crainte de revenir sur de beaux souvenirs, aussi. Avant <b>Nirvana</b>, bien avant, ces gars-là tenaient la dragée haute à pas mal de monde, et semblaient même intouchables. Quid, aujourd'hui, alors qu'on a tous oublié <b>Sugar</b> (ouf, plus besoin d'être polis) et que bientôt on osera dire que <b>Sonic Youth</b> c'est casse-pied la moitié du temps (Que c'est d'ailleurs pour ça, au passage, que l'album culte de Sonic Yourh,<i> Daydream Nation</i>, est un double-album) ?<br />
<br />
Ben disons que, Dimitri, tu vois, t'aurais même pas besoin de vodka avec ça. Enfin si, je sais, ça te calme, la vodka. Mais mazette, quoi, plus de trente ans après, le truc n'a pas pris une ride ni une once de gras. N'a pas ralenti dans les virages. <i>Pride</i> est toujours aussi jouissive. Et c'est pourtant un double-album - les petits gars tiennent la cadence sur 70 minutes.<br />
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Alors il est où le miracle ? La recette ? Le pourquoi du comment ?<br />
<br />
Du pourquoi de comment y'a pas. Ce truc est construit comme un OVNI, donc de ce côté-là l'affaire est réglée. Quand bien même le jeune <b>Bob</b> (pas l'incontinent qui dans son Alzheimer se prend pour <b>Jacques Martin</b>, Bob le <b>Mould</b>) se fend d'un concept album (ha ! la tronche des gars de <b>Yes</b> ! matez le concept album les endives ! Ca gratte hein !) qui consiste en gros à faire passer le message ô combien voltairien <i>quoique vous en pensiez, y'a toujours pire ailleurs</i>, chouette époque on vous dit.<br />
<br />
La recette ? Non mais <b>David Geffen</b> sors de ce corps ! T'amenais une calculatrice au studio, <b>Grant Hart</b> il faisait une crise d'épilepsie. <i>What's going on inside my head</i> ? On se pose toujours la question, en tapant du pied. Ce que bien d'autres auraient caché/censuré/évité, les <b>Dü</b> le mettaient en avant. Pains, jams, premières prises, dans ta face connard. Paf.<br />
<br />
Le miracle ? Sans effets. Ecoutez l'intro à la batterie de Something I Learned Today qui ouvre le disque et vous aurez tout compris. Pas un pet de reverb, pas un reflet kitsch sur la caisse claire. Non, direct le truc. Et pareil pour la basse. Et la guitare, à fond la guitare, évidemment qu'il y a de la disto, y'a même que ça mais c'est tout. P-U-N-K. Alors évidemment, quand on supprime tout ce qui - une fois la mode passée - sera démodé, on travaille pour l'avenir mes amis. Même si dans cette bouse de vie, l'avenir ça fait peur. Alors on planque tout. Les mélodies imparables (<i>Standing By The Sea, Somewhere</i>, oh et puis <i>Pink Turns To Blue</i>, incroyable, et puis... toutes les chansons, en fait) quelqu'un finira peut-être par les trouver ? En tout cas on risquera pas de marcher dessus par hasard même si elles deviennent un peu plus faciles sur la fin, comme si le masque brutal de la timidité tombait petit à petit, comme si... on était entre nous, ayant découragé les curieux une fois les premiers brûlots expédiés.<br />
<br />
Alors évidemment, ils en vendront 400, des albums, dont un à <b>Kurt Cobain</b>. Enfin, au moins un. Je serais pas étonné qu'il l'ait usé jusqu'à la corde. Et on comprend mieux son problème quand on a grandi avec ça, qu'on veut faire le même à son tour sauf qu'on devient la coqueluche de millions d'abrutis pour qui <i>Zen Arcade</i> ça doit être sorti chez Nintendo à l'époque, non ?<br />
<br />
23 chansons. Qui, ralenties, travaillées, auraient pu lancer 23 carrrières, en plus de celle de Nirvana. Cachées sous une pochette moche, grimées par la vitesse, salies par une production boueuse qui - ne riez pas - rend aujourd'hui la remasterisation du catalogue problématique (je n'invente rien, je l'ai lu). Un peu comme ce dessin que le gosse planque du revers de son bras. Regarde pas, l'adulte, tu comprendrais pas, tu sais même pas rêver. <i>The Toothfairy And The Princess</i>, tu peux même pas l'imaginer.<br />
<i><br /></i>
<i>- Vladimir a dit moi Krouchtchev lui aimait bocou Housker Dou, il disait ça être bon pour tracasser Reagan </i>me confie Dimitri pendant que déjà mes autres amis russes pogotent sur <i>Turn On The News</i>. Ca sent la fin, déjà, avant les 14 minutes (!) du kasatchok final complètement schizophrène de <i>Reoccuring Dreams</i>. Ce qui, au passage, nous rappelle que cela ne laisse que 56 minutes pour les 22 autres morceaux (quand je vous disais qu'il n'y avait pas de graisse)... Merci donc les copains, j'avais été tenté par celui-là, initialement par simple curiosité nostalgique, mais je vais de ce pas me remettre <i>Candy Apple Grey</i> et tous les autres dans les mirettes.<br />
<br />
Ah et puis cette chronique est dédiée à l'ami <b>Keith Michards</b>. Premier à avoir commenté <a href="http://jeepeedee.blogspot.com/2017/10/christy-moore-five-down-five-to-go.html">le post sur <b>Christy Moore</b></a>, je ne pouvais que chercher quelque chose d'assez délicat à ses papilles.<br />
<br />
<a href="http://www75.zippyshare.com/v/lwmxGDwj/file.html">A bon entendeur...</a><br />
<br />
Edith, encore merci d'avoir lu malgré la redite. <a href="http://www86.zippyshare.com/v/WoekgzN6/file.html">Tiens, c'est pour toi</a> - je sais que tu aimes les surprises. Les bonbons, les pommes, tout ça...Unknownnoreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-9133141285053805191.post-22121707322762822172017-10-29T18:29:00.000+01:002017-11-02T20:05:53.180+01:00Christy Moore (five down, five to go...)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o9PoKr8kYKe2zGZ30TIWkVWLQfn69nFSkwYrfXGHKPoJGibRuqmuTBcQECmAsQI7yZ01Z9_mnP7sPVa6yOZiBIj_2j6EHjTe6xDlqUOYwsNYA8GqDuZuBTN5166WgiqfcrMFCDoO4C0/s1600/cover.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="689" height="195" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o9PoKr8kYKe2zGZ30TIWkVWLQfn69nFSkwYrfXGHKPoJGibRuqmuTBcQECmAsQI7yZ01Z9_mnP7sPVa6yOZiBIj_2j6EHjTe6xDlqUOYwsNYA8GqDuZuBTN5166WgiqfcrMFCDoO4C0/s200/cover.png" width="200" /></a></div>
Dans la série "les 10 bonhommes qui ont le plus tourneboulé votre serviteur", nous voilà déjà au 5ème. Monsieur<b> Christy Moore</b>. Je dis Monsieur et ça n'est pas souvent, remarquez-le bien. Depuis 1969 que le bibendum irlandais se sort de tous les faux pas, au point, en 2016, de sortir un<i> Lily</i> des plus honorables. A part <b>Dylan</b> jusqu'à ses pertes de mémoire (pour ne pas user de métaphore physiologique) qui commencent déjà à dater (<i>Shadows In The Night </i>et autres jazz d'eau) je ne vois guère de monde à le concurrencer, si ce n'est peut-être son compatriote <b>Van the Man</b>, qui semble vouloir se remettre à faire des disques écoutables ? Parce que bon, si les <b>Stones</b> ont rattrapé le coup des <i>Satanic Majesties</i> en 1967, il faut bien dire que <i>Emotional Rescue </i>(1979... purée) leur fut fatal ou presque.<br />
<br />
<b>Christy Moore</b> lui, s'est amusé à tutoyer des sommets - et pas de simples collines irlandaises - avec <b>Planxty </b>ou tout seul comme un grand et à nous faire sentir le mauvais goût de ses gueules de bois en direct (fin des années 80, comme tout le monde ou presque) mais s'est à ce jour toujours sorti de ses faux pas, et dieu sait s'il y 'en a eu, et puis si les irlandais avaient toujours goût, ça se saurait et c'est eux qui auraient inventé le camembert, ce qui n'est pas le cas, CQFD.<br />
<br />
Plus sérieusement, avec son physique presque caricatural, s'il fallait quelqu'un pour incarner la ballade irlandaise, bien mieux que <b>Bourvil</b>, le <b>Christy </b>est votre homme. Capable de tirer des larmes à des crocodiles bourrés à la Guinness, y'en a pas deux comme lui. Alors bien sûr, il est parfois un tantinet pénible quand il veut sauver l'Irlande, la veuve, l'argent de la veuve et l'orphelin, à un point que même <b>Victor Jara </b>aurait préféré qu'on lui coupe les oreilles plutôt que d'entendre tout ça, mais heureusement pour vous, le Jeepee a tout compilé. Tout retrouvé (avec l'aide de quelques amis russes que je remercie au passage), tout pesé, tout ré-estimé. Et parce que le bonhomme le mérite, ce sont là 70 chansons plus une en bonus, pour quelque 730 Mo quand même, qui vont vous fendre votre petit cœur d'artichaut (la celte Bretagne n'étant jamais loin, si l'on en croit le <i>Trip To Roscoff </i>ici présent) faute de vous faire taper du pied. Au moins un titre par album (pas toujours facile quand certains sont vraiment TRES mauvais - genre <i>Voyage</i>), parfois quatre ou cinq ou plus (<i>The Time Has Come</i>) parce que ça n'était pas possible de trancher dans le lard, le <b>Christy</b> ayant la couenne trop épaisse, escapades <b>Moving Hearts</b> et <b>Planxty</b> incluses (enfin, uniquement celles chantées par notre ladre, on s'occupera d'<b>Andy Irvine </b>un autre jour voulez-vous ?), tout ça classé par ordre chronologique, du skiffle rigolo de <i>Paddy On The Road </i>de 1969 à l'émouvante<i> Lily </i>de 2016.<br />
<br />
Alors bien sûr cela reste une compilation, même s'il vous faudrait bien fallu quatre ou cinq CD pour caler tout ça dans une autre vie, mais je pense que tout ou presque y est. Certaines choses apparaissent tardivement, dans des versions live (<i>Metropolitan Avenue</i>, par exemple, qui gagne en sobriété - ce qui suffisamment est rare chez les irlandais pour être cité ici), d'autre y sont carrément deux fois (<i>Only Our Rivers</i>, par exemple, dans sa version <i>planxtiesque </i>et en solo en 1983, car symboliquement à cette époque notre homme voulait montrer à tout le monde qui c'était le chef), l'homme ayant en commun avec <b>Manset</b> d'aimer revenir sur ses faits (qui a dit par manque d'inspiration ou par intérêt commercial ?), et oui il manque peut-être quelques facéties, cette compilation étant plus tournée vers la ballade qui vous tire des pintes de larmes que vers la gigue.<br />
<br />
Il y a même des choses très mauvaises : un <i>Dark End Of The Street </i>histoire de justifier l'arrêt immédiat de <b>Moving Hearts</b> ainsi qu'un <i>featuring</i> de <b>U2</b>, vite rattrapé par la même chanson sans les andouilles de Dublin (le but pervers de votre serviteur étant évidemment de... enfin vous m'avez compris quoi, Vire vaut bien Dublin, surtout question andouilles). Et ceux qui croient connaître, à ceux-là je dirai : sais-tu que tu y trouveras la version 45 tours de <i>On The Blanket </i>avec - justement - <b>Moving Hearts </b>? Ainsi que <i>They Never Came Home</i>, censuré par WEA à l'époque de <i>Ordinary Man </i>? Et le 1er 45 tours de <b>Planxty </b>? Tout ça tagué par année, ça va de soi. Bon, alors, camembert.<br />
<br />
Et pour les curieux, non, <i>Shine On You Crazy Diamond</i> en version folkeuse n'a rien de ridicule même si faut avoir les épaules larges pour s'attaquer à celle-là, et le bougre est peut-être même le seul à s'y être osé. Pour les esthètes,<b> Christy Moore </b>a toujours été pote avec <b>Shane Mc Gowan</b>, contrairement à <b>Van Morrisson</b>, et l'a fait savoir très vite (<i>A Pair Of Brown Eyes</i>), à la même époque ou l'autre a fait son caca nerveux (<i>Irish Heartbeat</i>, enregistré au musée avec les <b>Chieftains</b>). Enfin, non content de rendre hommage à <b>Syd Barrett</b>, <b>Christy </b>s'est aussi fendu d'une ballade pour le pote <b>Rory Gallagher</b>. Un bon gars, je vous dis.<br />
<br />
Alors pour finir, les fans branchouilles sur le retour qui font semblant de se faire pipi dessus en écoutant <b>Nick Drake</b>, <b>John Martyn</b> et les autres, qu'ils reviennent me voir après s'être enfilés <i>January Man</i> (la plus belle chanson du monde, tout simplement), <i>The Boys Of Barr Na Sraide</i>, <i>Little Musgrave</i>, <i>Tyrone Boys</i> et <i>Folk Tale</i>. On en discutera devant un lexomil.<br />
<br />
Vous savez donc quoi écouter pendant les cinq prochaines heures. Elles devraient être bien douces. Je vous envie, ceux, là, vous, qui allez découvrir tout ça.<br />
<a href="https://we.tl/SIiqPIWdRh"><br /></a>
<a href="https://we.tl/SIiqPIWdRh">Vite, ça dure que huit jours ce truc.</a><br />
<br />
Et pour ceux qui hésiteraient ou qui ne croiraient pas au père Noël, la set-list est ici <b>(Planxty</b> est vert et <b>Moving Hearts</b> est orange) :<br />
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Paddy On The Road (1969 – The Box Set 1964-2004)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Curraghs Of Kildare (1969 – Paddy On The Road)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Spancill Hill (1972 – Prosperous)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Cliffs Of Dooneen (1972 – Prosperous)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Three Drunken Maidens (1972 –
single A-Side)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Raggle Taggle Gypsy (1973 –
Planxty)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Only Our Rivers (1973 – Planxty)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">As I Roved Out (1973 – The Well
Below The Valley)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Well Below The Valley (1973
– The Well Below The Valley)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Lakes Of Pontchartrain (1974
– Cold Blow And Rainy Nights)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">One Last Cold Kiss ( 1975 – Whatever Tickles Your Fancy)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Moving On Song (Go ! Move ! Shift !)
(1975 – Whatever Tickles Your Fancy)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">January Man (1975 – Whatever Tickles Your Fancy)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Johnny Jump Up (1976 – The Box Set 1964-2004)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Nancy Spain (1976 – Black Album)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Ninety Mile From Dublin Town (1978 – H-Blocks)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Black Is The Color (1978 – Live In Dublin)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Boys Of Barr Nà Stràide (1978 – Live In Dublin)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Bogey’s Bonnie Banks (1978 – Live In Dublin)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Trip To Jerusalem (1978 – The Iron Behind The Velvet)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Dunlavin Green (1978 – The Iron Behind The Velvet)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Good Ship Kangaroo (1979 –
After The Break)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">True Love Knows No Season (1980
– The Woman I Loved So Well)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #ffc000;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Hiroshima Nagasaki Russian
Roulette (1981 – Moving Hearts)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #ffc000;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Irish Ways & Irish Laws
(1981 – Moving Hearts)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #ffc000;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">No Time For Love (1981 – Moving
Hearts)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #ffc000;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Dark End Of The Street (1982 –
Moving Hearts)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">All I Remember (1983 – The Time Has Come)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Faithfull Departed (1983 – The Time Has Come)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Nancy Spain (1983 – The Time Has Come)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Time Has Come (1983 – The Time Has Come)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Wicklow Boy (1983 – The Time Has Come)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Only Our Rivers Run Free (1983 – The Time Has Come)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Lord Baker (1983 – Words &
Music)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">I Pity The Poor Immigrant (1983
– Words & Music)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Ride On (1984 – Ride On)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Back Home In Derry (1984 – Ride On)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;"><span style="color: #ffc000;">On The Blanket (1984 – single
A-Side)</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Ordinary Man (1985 – Ordinary Man)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Sweet Music Roll On (1985 – Ordinary Man)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">St Brendan’s Voyage (1985 – Ordinary Man)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Quiet Desperation (1985 – Ordinary Man)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">They Never Came Home (1985 – Ordinary Man outtake)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Deportee (1986 – Spirit Of Freedom)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Other Side (1987 – Unfinished Revolution)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Natives (1987 – Unfinished Revolution)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">A Pair Of Brown Eyes (1987 – Unfinished Revolution)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The First Time Ever I Saw Your Face (1989 – Voyage)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Smoke & Strong Whiskey (1991 – Smoke & Strong
Whiskey)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Easter Snow (The Collection 81-91)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Before The Deluge (1993 - King Puck)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Welcome To The Cabaret (1994 - Live At The Point)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">The Knock Song (1994 - Live At The Point)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">North & South Of The River (1995 - w/ U2)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">North & South Of The River (1996 – Graffitti Tongue)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Rory Is Gone (1996 – Graffitti Tongue)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Tell It Unto Me (1999 – Traveller)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">So Do I (2001 – This Is The Day)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Wandering Aongus (2002 – Live At Vicar Street)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Metropolitan Avenue (2002 – Live At Vicar Street)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="color: #00b050;"><span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Little Musgrave (2004 – Planxty
Live 2004)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Changes (2005 – Burning Times)</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Sacco & Vanzetti (2006 – Live At The Point)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Sonny’s Dream (2006 – Live At The Point)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Barrowland (2009 – Listen)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Shine On You Crazy Diamond (2009 – Listen)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Listen (2009 – Listen)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Tyrone Boys (2011 – Folk Tale)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Farmer Michael Hayes (2011 – Folk Tale)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Folk Tale (2011 – Folk Tale)<o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">Lily (2016 – Lily)</span><br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "courier new" , "courier" , monospace; font-size: x-small;">BONUS : Where I Come From (live - Late Late Show 2014)</span></div>
<br />
Enfin, pour ceux qui lisent jusqu'au bout, un lien alternatif au kazoo :<br />
<br />
<a href="http://www58.zippyshare.com/v/zawsf5UA/file.html">zip</a>, <a href="http://www67.zippyshare.com/v/Ds63T04n/file.html">zip</a>, <a href="http://www58.zippyshare.com/v/RXHlqagg/file.html">re-zip</a> et <a href="http://www78.zippyshare.com/v/PQHSadWl/file.html">encore zip</a> !<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.com6